voila pendant les vacances j'ai regardé plusieurs documentaires sur la physique du 20 ème siècle, et j'ai quelques points sur lesquels j'aurais besoins d'avoir plus d'éclaircissement
1/ j'ai entendu dire qu'il se pourrait que la masse du photon ne soit pas exactement égale à zéro et il est probable (quoi que c'est une très faible probabilité) que le photon ait une masse, et cela impliquerai que la vitesse de la lumière ne serait plus la vitesse limite... j'ai pas bien compris ce point
2/ est ce que le photon a des dimensions? je sais qu'en mécanique quantique la notion de particule est imaginaire la particule peut exister en plusieurs endroits mais est ce qu'on peut assimiler un photo à un électron par exemple ?
3/dans un flux de lumière est ce qu'on peut mesurer le débit des photons , peut-on créer une unité de mesure de l'intensité de la lumière par le nombre de photos émis /sec ?
4/si on imagine un monde émergé dans l'eau, la vitesse de la lumière ne serait plus = C est ce qu'on peut dans ce monde remonter le temps?
5/ Le photon a t il une durée de vie où est t il éternel?
Le photon a une dimension (c'est pour ça qu'on parle de photons et de physique quantique). Cependant, connaître la dimension d'un photon n'est pas vraiment possible...
Photon et électrons font montre de comportements proches. C'est d'ailleurs de là que vient le concept de dualité onde/corpuscule
...
Le photon est l'expression d'une certaine quantité d'énergie.
Dans l'eau, les photons vont toujours à c ; c'est le faisceau de photons qui est ralenti (à cause du temps d'absorption-réémission des photons).
Bin les gars, si ce que dites était vrai, là le coup de "
Le photon c'est très petit puisque c'est un grain, le photon c'est très petit, le photon c'est très petit...", les astronomes ne pourrait pas faire marcher leurs interféromètres à large base.
Il y a un des deux groupes qui a forcément tout faux.
Appliquons la formule de la largeur au ventre du fuseau de Fermat, entre nous et la grande Galaxie d'Andromède, celle qui est la plus proche, dans l'amas local de galaxies, à environ 2,6 millions d'années lumière, pour une radiation de 0,5 µm de longueur d'onde :
[TEX]z^2 = \frac{3.a.\lambda}{16}[/TEX]
où [TEX]\lambda[/TEX] est la longueur d'onde. On en prend la racine carrée :
[TEX]z = \frac{\sqrt{3.a.\lambda}} 4[/TEX]
Où
z est la flèche au milieu du fuseau,
a est la demi-corde, ou demi-distance entre émetteur et récepteur considérés comme ponctuels,
e est le quotient de la longueur d’onde par
a.
Figure :
Il vient que z = 48 000 km.
Autrement dit un surdiamètre, s'ajoutant à la somme des rayons de la source et de l'absorbeur, de 96 000 km.
Quelle hypothèse à été faite ?
Une seule, celle qui découle de l'observation de Fermat au 17e siècle : tous les trajets simultanément utilisés ne déphasent pas de plus d'un quart de période.
Or ces photons sont des bosons, durant ce long trajet en large
covoiturage, ils ont eu tout le temps et l'espace pour se grégariser, pour se mettre en fréquence et en phase. C'est ce qui permet à deux antennes ou des télescopes distant(e)s de quelques kilomètre en optique, de quelques dizaines ou centaines de kilomètres en micro-ondes, de capter des photons distincts, et pourtant en phase, répondant aux exigences de l'interférométrie.
Bien entendu, à longueur d'onde cent fois plus grande, diamètre du fuseau de Fermat dix fois plus grand.
Vous y croyez toujours, que "
Le photon c'est très petit puisque c'est un grain, le photon c'est très petit, le photon c'est très petit..." ?