Le Médiator et les méthodes de l'ombre du labo Servier :http://www.libeorleans.fr/libe/2010/12/servier-les-coups-bas-du-labo-du-mediator.htmlhttp://www.liberation.fr/societe/01012309667-les-methodes-de-l-ombre-du-labo-servierhttp://www.liberation.fr/societe/01012306941-mediator-une-histoire-francaisehttp://www.liberation.fr/economie/01012309664-repereshttp://www.liberation.fr/societe/01012309665-ligne-rougehttp://www.liberation.fr/societe/01012309666-la-technique-de-l-intimidationhttp://www.liberation.fr/economie/01012309668-l-avocat-sarkozy-conseiller-historique-de-servierhttp://www.liberation.fr/societe/01012310194-un-rapport-de-1998-alertait-deja-sur-le-mediatorhttp://www.liberation.fr/economie/01012309656-jacques-servier-homme-a-flammeshttp://www.liberation.fr/societe/01012309657-un-labo-dope-aux-politiquesL'Arcalion, cela aussi, c'était déjà Servier.
Fin années 70, notre curiosité nous fait ramasser dans la poubelle d'un médecin du quartier la luxueuse plaquette de Servier pour son Arcalion 200.
Nous avions été épouvantés par cette cascade de sophismes et d'abus de confiance, ainsi que par la formidable bêtise du récepteur médecin ainsi programmé. Par exemple on le bombarde de preuves que la molécule franchit bien la barrière hémato-encéphalique, pour faire scientifique, mais on néglige de lui prouver que l'effet psychotrope obtenu est celui prévu, et seulement cela.
Trois déménagements plus tard, cette pièce à conviction est perdue.
En revanche, Michel Pradal en avait parlé dans l'Impatient : "
Je me relis sur Servier, et je trouve que j'ai été beaucoup trop gentil..." Pradal soulignait entre autres que jamais l'Arcalion n'aurait dû avoir d'autorisation de mise sur le marché.
Ce qui me frappe est que la prescription recommandée alors aux médecins, est fort différente de celle actuelle, selon les documents Servier. Actuellement, il est recommandé comme anti-asthénie. Vers 1977-1978, il était recommandé comme anti-dépresseur, en termes aussi ambigus que pressants, entièrement voués à l'hypnose du médecin généraliste assez crédule et vaguement anxieux pour prescrire ça, soi-disant pour "
éviter la psychiatrisation" de son patient. Avec le dosage répété à chaque bas de page, pour médecins débiles...
J'ai retrouvé les mêmes procédés hypnotiques en plus subtils, d'escroc professionnel, sous la plume de Joël Sternheimer, quand en 1983, il a accroché une énorme casserole à la queue de pie d'André Lichnérowicz (décédé peu après) :
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Theorie_fondee_sur_l_hypnose.htmlhttp://deonto-ethics.org/impostures/index.php/board,2.0.html