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La Mafia adore les éoliennes, même sans vent...

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JacquesL:
http://www.developpementdurable.com/economie/2010/09/A5425/cosa-nostra-les-eoliennes-financees-grace-au-trafic-de-drogue-et-au-racket.html


--- Citer ---Cosa Nostra : les éoliennes financées grâce au trafic de drogue et au racket

Publié :
    16/09/2010

Auteur :
    emmanuelle outtier

La police italienne peut se féliciter d’avoir attrapé un gros poisson, mardi 14 septembre. Vito Nicastri, homme d’affaires sicilien ayant fait fortune dans l’éolien et soupçonné de complicité avec la mafia est sur la sellette. Ses biens d’une valeur de 1,5 milliard d’euros ont été mis sous séquestre. 1,5 milliard d’euros qui pourrait bien provenir du blanchiment d’argent sale via son « business vert ». Cette grosse prise relance le débat sur une pratique répandue en Italie : faire du propre avec du sale…

Le vent a tourné pour celui que l’on surnommait, il y a peu encore, « le seigneur du vent » : Vito Nicastri. L’homme d’affaire sicilien s’est vu saisir plus d’une centaine de villas, des voitures en veux-tu en voilà et surtout 43 sociétés spécialisées dans le secteur de l’énergie éolienne et photovoltaïque… Motif: complicité supposée avec Matteo Messina Denaro, la tête pensante de la mafia sicilienne Cosa Nostra. En somme, la mafia surfe bel et bien sur la vague verte…en investissant l’argent du trafic de drogue et du racket institutionnalisé dans le secteur des énergies renouvelables.

L’affaire est plutôt rentable puisque les aides européennes et nationales ne cessent de pleuvoir pour qui investit dans l’éolien. Et pour cause, l’Italie, aujourd’hui troisième acteur européen en matière d’énergie éolienne, se donne l’objectif de couvrir 17 % de sa demande en électricité grâce à celle-ci (elle couvre aujourd’hui 4,8 %). L’Europe, quant à elle, ambitionne de produire près de 25 % de son électricité grâce aux énergies renouvelables d’ici 2020. Elle a déjà investi 6 milliards d’euros sur la période 2000-2013. De l’argent, en partie, détourné par la mafia…

Un petit lopin de terre et beaucoup d’argent…

« Avec un peu d’argent, des entrepreneurs liés à la mafia achètent des terrains sur lesquels ils installent des éoliennes et des panneaux solaires, ce qui leur donne droit à de généreuses subventions provenant de l’Union européenne » confiait Franscesco Viviano, journaliste de la Repubblica , interrogé par France 24. Des subventions bien inutiles pour des éoliennes qui ne marchent pas : l’hebdomadaire lo Donna révélait en novembre dernier que des milliers d’éoliennes étaient effectivement en cours de construction…« même là où le vent n’a pas la force de les faire tourner ».

Les mafieux ont donc le sens des affaires …mais aussi de l’humour : non seulement l’Etat les subventionne grassement mais ensuite leur rachète l’électricité à prix d’or. Le prix de rachat (calculé selon un système de certificats verts) est le plus élevé d’Europe : 180 euros le mégawattheure contre environ 80 euros en moyenne en France. On comprend mieux pourquoi le nombre de parcs a crû de 20 % chaque année, depuis dix ans…

Finalement peut-être faut-il allègrement remercier Cosa Nostra : à ce rythme là, pour sûr, elle nous sauvera du réchauffement climatique !
--- Fin de citation ---
http://www.developpementdurable.com/printarticle.inc.php?id=5425


http://www.developpementdurable.com/insolite/2009/11/A3473/italie-un-vent-descroquerie-souffle-sur-leolien.html
http://www.developpementdurable.com/printarticle.inc.php?id=3473


--- Citer ---Italie : un vent d’escroquerie souffle sur l’éolien

Publié :
    12/11/2009

Auteur :
    Yann Cohignac

« Autant en emporte le vent » : c’est ainsi que la police italienne a intitulé, non sans un certain humour, une vaste opération de démantèlement d’une escroquerie dans le secteur de l’énergie éolienne. Quatre mandats d’arrêt ont été lancés et sept parc éoliens placés sous séquestre.

Encore un nouveau scandale dans le secteur de l’écologie en Italie ! Mais cette fois, il ne s’agit pas de déchets, mais d’éoliennes : « 15 personnes font l’objet d’une enquête dans cette opération, qui a débuté en 2007. Un mandat d’arrêt a été émis contre quatre d’entre elles pour escroquerie organisée », a déclaré à l’agence AFP Mario Imparato, commandant de la police de la ville d’Avellino, près de Naples.

Celles-ci sont accusées d’avoir détourné des aides publiques pour mettre des parcs éoliens sur pieds. Parmi elles, Oreste Vigorito, le président de l’entreprise énergétique IVPC (Italian vento power corporation). Des documents auraient été falsifiés pour attester de la possession de terrains, et un « mécanisme compliqué » mis en pace pour gonfler le montant des subventions.

Sept parcs éoliens d’une valeur de 153 millions d’euros ont par ailleurs été mis sous séquestre lors de l’opération policière « Autant en emporte le vent ».

La marque de fabrique de la mafia

Pour de nombreux analystes, il est clair que la mafia italienne se cache derrière cette escroquerie (ou plutôt l’éco-mafia). D’autant que les installations saisies se trouvent en Campanie et en Sicile, régions où sévissent les fameuses Camorra et Cosa Nostra. L’hebdomadaire Io Donna (propriété du groupe Corriere delle Serra) affirme par exemple que plus de 900 éoliennes ont été érigées en Sicile et que des milliers sont en cours de construction, « même là où le vent n’a pas la force de les faire tourner ». Ainsi, la production d’énergie renouvelable serait devenu « le nouveau ‘business plan’ de Cosa Nostra ».

« L'Italie a créé un Eldorado pour faire des affaires avec les éoliennes, en offrant un prix par kWh trois fois supérieur à celui d'autres pays européens comme la France », a précisé à l’AFP Carlo Ripa di Meana, président du Comité national du paysage, une association écologiste, pour qui le « griffe » de la mafia est évidente dans cette affaire. « Grâce aux subventions régionales et européennes, une installation devient rentable dès la deuxième année, c'est effrayant. De tels perspectives de profit attirent massivement les investissements de la part d'organisations mafieuses, Cosa Nostra en Sicile, la 'Ndrangheta en Calabre, la Camorra dans la région autour de Naples ».
--- Fin de citation ---

JacquesL:
Leçon d'énergie renouvelable :

JacquesL:
Un bilan assez intéressant (Danemark, 2009):
http://www.cepos.dk/fileadmin/user_upload/Arkiv/PDF/Wind_energy_-_the_case_of_Denmark.pdf

Ce document est écrit en anglais et non en danois.

Résumé pour les décideurs (traduction):

Première partie: l'état actuel et ses coûts cachés.

Le Danemark génère l'équivalent d'environ 19% de son électricité à l'aide
d'éoliennes, mais l'énergie éolienne contribue bien moins que pour 19% de
la demande électrique du pays.

L'affirmation que le Danemark dérive environ 20% de son énergie du vent
est une exagération. Etant hautement intermittente, l'énergie éolienne a
récemment (en 2006) contribué pour moins de de 5% de la consommation
électrique du Danemark, pour une moyenne de 9,7% au cours des cinq
dernières années.

En l'absence de large capacité de stockage pour l'électricité, un réseau
électrique moderne doit à tout moment équilibrer la production et la
demande, parce que même de faibles variations de la fréquence ou du
voltage peuvent endommager les équipements électroniques ou électriques.

La production éolienne est stochastique, tout spécialement à court terme
(c'est à dire pour une heure, une demi-heure ou un quart d'heure donnés).
Ceci a créé un défi totalement nouveau que les opérateurs de systèmes
électriques en sont encore à apprendre à gérer. Certains tirent profit du
retour d'expérience danois. Mais les spécificité danoise rendent cette
expérience peu transférable ailleurs.

Le Danemark fait en sorte d'équilibrer son réseau électrique grâce aux
particularités de la production électrique de ses voisins. La Norvège et
la Suède assurent au Danemark, à l'Allemagne et aux Pays Bas un accès à
des quantités significatives de réserves d'équilibrage rapides par leurs
interconnexions. Ces pays jouent effectivement le rôle de "batteries"
pour le Danemark. Les ressources norvégiennes et suédoises
d'hydroélectricité peuvent être activées et désactivées rapidement, et
les lacs norvégiens stockent, effectivement, une partie de la puissance
produite par le Danemark.

Au cours des huit dernières années, le Danemark occidental a exporté (n'a
pas été en mesure de consommer), en moyenne, 57% de la puissance qu'il a
généré, et le Danemark oriental 45% en moyenne. La corrélation entre les
pointes de production éolienne et les exportations donnent l'assurance
que c'est bien la production éolienne qui est exportée.

La production électrique exportée, payées par les ménages danois, apporte
des bénéfices matériels sous la forme d'électricité bon marché et
d'investissements différés aux consommateurs suédois et norvégiens, mais
rien au consommateur danois. Les taxes et les charges sur l'électricité
rendent celle-ci de loin la plus onéreuse d'Europe aux ménages danois. La
valeur totale probable de subventions ainsi exportées atteinte entre
2001 et 2008 atteignait 6,8 milliards de Couronnes (618 millions d'euros)
sur la période. Un montant analogue a probablement été exporté en 2012 et
de plus grande quantité encore seront exportées après la mise en service
de 800MW de nouvelles capacités éoliennes offshore en 2013.

La puissance éolienne exportée par le Danemark n'économise ni la
consommation de fioul ni les émissions de CO2 au Danemark. Par nécessité,
la puissance éolienne exportée en Norvège et en Suède remplace largement
des capacités neutres en CO2 dans les pays nordiques. La Suède et la
Norvège n'utilisent pas de charbon pour leur production électrique.

L'énergie éolienne a remplacé une partie de la production thermique au
Danemark. Cela a permis de sauvegarder en moyenne 2,4 millions de tonnes
de CO2 par an pour un coût total en subventions de 1,3 milliards de
couronnes, soit un coût moyen de 647 couronnes (87 euros) par tonne de
CO2. L'énergie éolienne s'avère un moyen onéreux de réduction des
émissions de CO2.

Le coût de la surcapacité éolienne pour le consommateur danois est
exacerbé par son inaptitude à utiliser ce surplus d'électricité. Ce
surplus augmentera de 800 MW en 2013 augmentant la production
d'électricité éolienne danoise de 2,7 TWh par an. Pratiquement toute cette
production additionnelle sera exportée, ce qui pèsera sur les prix à la
baisse; pratiquement, toutes les subventions payées par le consommateur
danois seront aussi exportées sans réduire significativement la
consommation de fioul ou les émissions de CO2. Parvenir à
l'autoconsommation de toute cette quantité d'électricité éolienne est
impossible à court terme et restera entièrement hypothétique tant que
l'augmentation de la consommation électrique et les nouvelles solutions
d'ajustement de la demande  n'auront pas été développées et mises en
oeuvre. Dans la majorité des cas, ces solutions restent à inventer, et
sont encore moins prouvées et évaluées.

A côté de ses nombreux désavantages, l'énergie éolienne avantage
spécifique est que, comme le nucléaire, son coût marginal d'opérations
est très faible une fois que les investissements ont été réalisés.
Cependant, à l'encontre du nucléaire, après dix ou quinze ans, de
nombreuses turbines ont dépassé leur durée de vie utile. Par contraste,
les moyens de production conventionnels d'électricité jouissent d'une
durée de vie utile de 40 à 60 ans, comme on peut le constater en Europe
aujourd'hui. Cela met en question les bénéfices stratégiques, économiques
et environnementaux de ces centrales qui pourraient avoir à être
démantelées, remplacées et resubventionnées tous les dix ou quinze ans.


Source de la traduction : Paul Aubrin.

JacquesL:
Comme tous les autres dévots, les militants zécolos ne supportent pas les preuves que leurs croyances forcenées reposent sur des contre-sens et des contre-vérités.

--- Citer ---C'est ça, éloigne-toi bien du sujet qui t'embête, ça ne se voit même pas...
--- Fin de citation ---


--- Citer ---C'est plutôt toi qui es embêté pour expliquer pourquoi la situation où l'on exporte à 40€ l'électricité éolienne qui est payé 80€ à ses producteurs ne va pas durer.

Pour info, la situation est la même en Allemagne, ou plutôt encore pire.

Hier le 17 juin a été un jour record de production des renouvelables, sauf après 20/21h où simultanément la production photovoltaïque et éolienne ont disparu, le conventionnel passant à plus de 97% de la production (depuis un minimum à 50,5% à 14h).

Et bien, allons voir la courbe des prix, elle est en corrélation exactement inverse avec cela :
http://www.epexspot.com/en/market-data/auction/chart/auction-chart/2012-06-17/DE

Anyone sous-estime la situation : Pendant toute la durée où la production EnR a été abondante (le vent soufflait fort au petit matin, et c'est vers 6h que le pic journalier en pourcentage a été atteint), le prix est resté en dessous de 20€, il a même touché 10€ sur les deux pic de production EnR (un premier éolien, un second éolien+solaire).

Les prix ont a commencé à monter quand les deux ont diminué sérieusement après 18, et ont atteint le pic journalier de 50€ à 23h exactement au moment où il y a 0 solaire, et où l'éolien a un coup de mou et descend à moins de 2% de la production.
--- Fin de citation ---

JacquesL:
Les scandales de l'éolien éclatent enfin :

http://www.contrepoints.org/2012/11/01/102674-scandale-eolien-au-danemark

--- Citer ---Scandale éolien au Danemark

Publié le 1/11/2012

Selon certaines estimations, 22 à 42% des riverains des éoliennes seraient gênés par les bruits. La santé de milliers de personnes risquent de se dégrader.

Un article de l'EPAW.

Un article de la presse danoise révèle un profond malaise au sujet des éoliennes au Danemark [1]. Le Ministre danois de l'environnement avait toujours prétendu que les limites imposées dans son pays en ce qui concerne le bruit émis par des éoliennes étaient les plus contraignantes du monde. Pourtant, il vient d’avouer qu’entre 4 et 11% des riverains seront incommodés par les pulsations caractéristiques des éoliennes, dont près d’un millier d’unités additionnelles va être imposé aux populations des campagnes sur un territoire déjà saturé de ces gigantesques machines.

La Plateforme européenne contre l’éolien industriel, qui représente 556 associations et fédérations de 24 pays, et la Fondation Waubra, d’Australie, dénoncent cette violation des droits de l’homme respectant la santé. De par le monde, avertissent-elles, des milliers de riverains d’éoliennes souffrent d’insomnies à cause du bruit et/ou infrasons qu’elles émettent, y compris de nombreux enfants. Ceci conduit à des problèmes de santé qui s’aggravent avec le nombre de nuits passées à chercher vainement le sommeil. « Un gouvernement, qu’il soit de l’Union européenne ou d’ailleurs, a-t-il le droit de sacrifier ainsi froidement la santé d’une partie de sa population ? », demande Mark Duchamp, Directeur Général d’EPAW.

D’ailleurs, fait-il remarquer, le grand spécialiste danois en matière d'acoustique, le professeur Henrik Moeller, de la prestigieuse Université d'Aalborg, vient de revenir à la charge contre son gouvernement à ce sujet. Il l'avait déjà fait l’année dernière, dénonçant alors d'importantes irrégularités dans l'établissement des normes pour évaluer les sons à basse fréquence émis par les éoliennes [2].

Cette fois-ci, il accuse le Ministre de l'Environnement d'être au-dessous de la réalité avec ses chiffres de 4 à 11%. Selon les estimations du professeur, ce sont de 22 à 42% des riverains qui seront gênés par le bruit des éoliennes - en fait surtout la nuit à cause du silence ambiant et du vent qui souffle en général plus fort, précise Duchamp [1]. « Le pourcentage réel est donc énorme, et le scandale devient de plus en plus difficile à étouffer », poursuit Mark.

« Ce mépris pour la santé du peuple danois aura de fâcheuses conséquences », opine le docteur Mauri Johansson, Spécialiste en médecine occupationnelle et de la communauté au Danemark, « parce que beaucoup de pays prennent modèle sur Copenhague quand il est question de limiter le bruit des éoliennes. Mondialement, les gouvernements continueront donc à permettre que l’on installe des éoliennes beaucoup trop près des maisons, et le nombre des riverains affectés par des problèmes de santé augmentera non seulement avec la durée d'exposition s’étirant sur des années, mais aussi avec le nombre des éoliennes qui ne cesse d'augmenter. »

Le docteur Sarah Laurie, qui dirige la Fondation Waubra en Australie, remarque que ceci risque de coûter très cher à la société. "L'amiante, le tabac, et maintenant les éoliennes : c'est le même processus. Les autorités sanitaires nient l'existence du problème, se reposant sur des études mensongères commanditées par l’industrie ; jusqu'au jour enfin où la vérité fait surface (elle le fait immanquablement). Mais en attendant, on permet que beaucoup de mal se fasse, que les droits de l’homme soient violés, et que la santé de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants se dégrade. Partout dans le monde, des riverains d'éoliennes font des procès pour dommages à leur santé. On ne peut plus ignorer le problème, moins encore nier qu’il existe. Il faut faire un suivi des émissions sonores et infrasonores des éoliennes, réalisé par des acousticiens indépendants [3]

----
Références :

    * Mark Duchamp, Directeur Général, EPAW Skype: mark.duchamp
    * Dr Sarah Laurie  (Australie), Chief Executive Officer Waubra Foundation, mail : sarah@waubrafoundation.com.au

Notes :

   1. Article traduit en anglais par les auteurs ces jours derniers. ?
   2. Article d’il y a un an, révélant d’importantes irrégularités dans les normes. ?
   3. Guide pour le suivi de la pollution acoustique : http://waubrafoundation.com.au/Wind_Turbine_Acoustic_Pollution_Assessment_Requirements.pdf ?

--- Fin de citation ---


http://www.dailymail.co.uk/debate/article-2225544/Good-riddance-wind-farms--dangerous-delusions-age.html#ixzz2AxcFsFRa


--- Citer ---Ten years too late, it’s good riddance to wind farms – one of the most dangerous delusions of our age

By Christopher Booker


The significance of yesterday’s shock announce-ment by our Energy Minister John Hayes that the Government plans to put a firm limit on the building of any more onshore windfarms is hard to exaggerate.

On the face of it, this promises to be the beginning of an end to one of the greatest and most dangerous political delusions of our time.

For years now, the plan to cover hundreds of square miles of the British countryside with ever more wind turbines has been the centrepiece of Britain’s energy policy — and one supported by all three major political parties.

Back in 2008, when Prime Minister Gordon Brown announced his wish to see the country spend £100?billion on windfarms, the only response from the Tory leader David Cameron was to say that he should have done it sooner.

It was the only way, they all agreed, Britain could meet our commitment to the EU that, by 2020, we must produce nearly a third of our electricity from ‘renewables’ — with  the largest part provided by tens of thousands more  wind turbines.

Yet now, out of the blue, has come this announcement by the Coalition Energy Minister that from now on there is to be a moratorium on building onshore turbines other than those for which consent has already been given.
Bonanza

What made this even more piquant was the fact that Mr Hayes chose to drop  this bombshell just hours before attending a conference in Glasgow staged by  RenewableUK, the professional lobby group for Britain’s wind industry.

These are the very people who for years have been making fortunes out of the greatest public subsidy bonanza of modern times. Now Mr Hayes is to stop their gravy train in  its tracks.

It will give them the  biggest shock of their professional lives.

The ramifications of such a policy U-turn stretch in all directions, not least to Brussels, where our EU colleagues won’t be taken in for a moment by Mr Hayes’s disingenuous claim that Britain doesn’t need more onshore windfarms because we are now on course to meet our ‘renewables’ target without them.

But nowhere will this announcement be greeted with more delirious surprise than in all those hundreds of communities across the land where outraged local protest groups have formed in ever greater numbers to fight the onward march of what they see as the greatest threat to Britain’s countryside for centuries.
Ludicrous

I have been following this extraordinary story for ten years ever since, in 2002, I first began looking carefully at what really lay behind this deceptive obsession with the charms of wind power. It didn’t take me long, talking to experts and reading up on the technical facts, to see that the  fashionable enthusiasm for wind energy was based on a colossal illusion.

I first warned about what I called ‘the greatest mistake in our history’ in an article in the Mail almost ten years ago.

--- Fin de citation ---

Traduction :

--- Citer ---> TRADUCTION
 Dix ans trop tard, bon débarras des éoliennes, l'un des plus grands
délires de la période actuelle
 Le Ministre de l'Energie John Hayes a annoncé qu'il ne serait plus
construit de nouveaux projets éoliens au Royaume uni.
La signification de cette annonce choc par le Ministre de l'Energie John
Hayes de l'arrêt par le Gouvernement britannique de toute nouveau projet
éolien terrestre ne peut être plus claire.

 En réalité, c'est le commencement de la fin de l'un des plus grands
délires de l'époque actuelle.
 Depuis des années, le plan de couvrir des centaines de kilomètres
carrés du territoire britannique d'éoliennes avait été l'un des piliers
de la politique énergétique britannique, soutenue par les trois grands
partis politiques.
 Rappelons nous 2008, lorsque le Premier Ministre Gordon Brown a annoncé
son souhait de voir le pays dépenser 100 milliards de Livres dans les
éoliennes. Le leader de l'opposition conservateur David Cameron avait
alors répondu qu'il aurait du le faire depuis longtemps !!! C'était
alors, selon l'avis général, la seul voie pour rejoindre l'engagement de
l'Europe de produire 1/3 d'énergies renouvelables en 2020, avec des
dizaines de milliers d'éoliennes. Et maintenant, coup de tonnerre dans
un ciel bleu, le Ministre de l'Energie annonce un moratoire immédiat et
absolu sur toute nouvelle construction d'éolienne.

 Ce qui est piquant dans cette annonce coup de tonnerre est que le
Ministre a choisi de lâcher cette bombe seulement quelques heures avant
d'assister au Congrès de Glasgow de RenewableUK, l'association de
pression lobby des industriels de l'éolien( équivalent du SER en
France). Cette association représente ceux qui ont fait d'immenses
fortunes sur le dos des finances publiques dans la plus grande poule aux
oeufs d'or des temps modernes. Enfin, Monsieur Hayes décide d'arrêter
l'arnaque sur place. Il va leur donner le choc de leur vie.

 La décision de Monsieur Hayes concerne dans un premier temps les
éoliennes terrestres mais il existe aussi des éoliennes maritimes, pour
optimiser les ressources en vent. Les conséquences d'un tel demi tour
vont dans toutes les directions, et non seulement à Bruxelles où
l'administration ne pourra être impliquée grâce à l'argument astucieux
de John Hayes qui assure qu'il n'y a plus besoin d'éoliennes pour
atteindre l'objectif des énergies renouvelables. Nulle part ailleurs on
n'appréciera plus cette annonce avec plus de plaisir que dans ces
centaines d'endroits du pays où des associations de défense se sont
multipliées pour mener le combat contre l'une des plus graves menaces
connues depuis longtemps.
--- Fin de citation ---

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