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Auteur Sujet: Enlevé au Niger en 2008: chaque seconde, la peur de mourir  (Lu 2902 fois)

JacquesL

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Enlevé au Niger en 2008: chaque seconde, la peur de mourir
« le: 21 novembre 2011, 03:02:38 pm »
http://www.cyberpresse.ca/international/afrique/201111/20/01-4469748-enleve-au-niger-en-2008-chaque-seconde-la-peur-de-mourir.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_international_29810_accueil_POS1

Citer
Enlevé au Niger en 2008: chaque seconde, la peur de mourir

Agnès Gruda
La Presse

Les diplomates canadiens Robert Fowler et Louis Guay roulaient en direction de Niamey, capitale du Niger, quand un pick-up leur a brutalement barré la route. C'était le 14 décembre 2008. La première des 130 interminables journées qu'ils passeront en tant qu'otages d'Al-Qaïda. Dans A Season in Hell, Robert Fowler revient sur cette expérience terrifiante, éprouvante, mais aussi fascinante. Car peu d'experts peuvent se targuer d'avoir côtoyé pendant près de cinq mois le réseau terroriste le plus dangereux de la planète.

Quatre-vingt-deux jours après avoir été kidnappés par Al-Qaïda, les diplomates canadiens Robert Fowler et Louis Guay ont reçu un cadeau inespéré: des colis envoyés par le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré.

Jus de mangue, sardines, chocolats: après plus de deux mois de disette, c'était une bénédiction pour les deux otages qui ont été enlevés un dimanche de décembre, à 35 kilomètres de Niamey, capitale du Niger.

Tandis que les otages faisaient l'inventaire de leur trésor, l'un des ravisseurs leur a fait un aveu. Sur la route, deux boîtes de biscuits avaient été endommagées. Incapables de résister, quelques jeunes membres de son groupe, Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), ont mangé les miettes des biscuits écrasés. «Ils ont mal agi et ils seront punis», a promis le geôlier, l'air honteux.

Robert Fowler n'en revenait pas. Ces guerriers du désert engagés dans une guerre sanglante, qui n'auraient pas hésité une seconde à lui trancher la gorge, étaient donc dévorés par la culpabilité à cause d'un vol de biscuits?

«C'est à ce moment que j'ai vraiment mesuré la profondeur de leur engagement envers le djihad et l'ampleur du fossé culturel entre nous», écrit l'ex-otage dans A Season in Hell, récit de ses 130 jours de détention dans le Sahel.

»Dans mes scénarios, ça finissait toujours mal.»

Pendant ces journées interminables, les deux hommes et leur chauffeur nigérien ont été trimballés de camp en camp, ils ont dormi sous les étoiles, ils ont souffert de la faim, de la chaleur extrême et du froid qui s'abat sur le désert quand la nuit tombe.

Mais le pire, c'était la peur. Robert Fowler revoyait mentalement les images du journaliste Daniel Pearl, décapité au Pakistan. En entrevue téléphonique, il résume ainsi son état d'esprit pendant sa détention: «Chaque seconde, j'ai eu peur de mourir.»

Et pas seulement par décapitation. Robert Fowler a longuement réfléchi avant de se résoudre à évoquer publiquement la défaillance physiologique qui l'a le plus tourmenté pendant sa détention: la constipation. C'est qu'une rupture intestinale à des centaines de kilomètres de la moindre clinique, c'est la mort assurée. Ce qui l'a sauvé: une poire à lavement de fabrication artisanale, immortalisée sur une photo de son livre.

Les deux otages ont déployé tout autant d'ingéniosité pour préserver leur santé mentale. Marcher sur un sentier tracé dans le sable. Marquer chaque jour passé dans le désert d'une ligne gravée dans une ceinture de cuir.

Dans leurs interminables conversations, Robert Fowler et Louis Guay ont imaginé mille dénouements à leur mésaventure. «Et dans mes scénarios, ça finissait toujours mal.»

Les deux Canadiens ont été traités correctement par leurs ravisseurs. Robert Fowler mieux que Louis Guay, que les gardiens ont accusé de tous les maux, y compris le pire, à leurs yeux: celui d'être juif.

Pourquoi ce traitement spécial? Robert Fowler est convaincu qu'AQMI annonçait ainsi ses couleurs: le cas échéant, ce prisonnier aurait été le premier à se faire exécuter. Selon leur étrange code d'éthique, les djihadistes avertissent leurs victimes avant de les tuer.

L'observation

Pendant ses 130 jours de détention, Robert Fowler a eu le temps d'observer ses ravisseurs. Il note dans son livre, avec une pointe d'humour, qu'au-delà de la souffrance physique et mentale, son séjour auprès d'Al-Qaïda a été l'occasion d'une formation intensive unique en son genre. Sa vision d'Al-Qaïda en a été transformée.

Contrairement à ce que plusieurs imaginent, ses ravisseurs n'étaient pas de simples bandits utilisant la religion comme prétexte pour justifier leurs attaques. Mais plutôt des fanatiques religieux qui se livrent au banditisme pour parvenir à leurs fins: étendre le chaos de la Somalie à la Mauritanie pour y mener leur djihad.

Les combattants d'Al-Qaïda sont «beaucoup plus organisés et inflexibles» que ce que Robert Fowler croyait avant son enlèvement. Indifférents aux plaisirs de la vie, ils sont incorruptibles - et d'autant plus difficiles à combattre.

Robert Fowler croit maintenant que la popularité d'Al-Qaïda n'a rien à voir avec le sous-développement. «On a tendance à imaginer que si tous ces gens pouvaient être dentistes, ils laisseraient tomber le djihad, mais ce n'est pas vrai.»

Comment les combattre, alors? En bloquant l'afflux d'argent qui leur parvient de l'Arabie Saoudite. Et en aidant militairement les pays où ils sévissent. C'est urgent, croit cet amoureux de l'Afrique qui voit avec appréhension la filiale maghrébine d'Al-Qaïda prendre de l'expansion sur ce continent.

«Maintenant, quand je vois un imam assis sous un arbre en train de prêcher à des enfants, ça me fait peur. Car ce sont les recrues de demain.»

Citer
J'ai vu le bonhomme s'exprimer à la télévision.

Il a indiqué qu'il dialoguait amicalement avec ses ravisseurs pendant son enlèvement.

Le point le plus important à mes yeux, dans ce qu'il a dit de ces dialogues, c'est que ses ravisseurs lui disaient que la différence entre lui et eux, c'est que lui avait peur de mourir, mais pas eux.

On peut trouver dans ce détail la raison profonde de la force de l'Islam.

Les chrétiens de l'origine avaient fait du Christianisme une force comparable à celle de l'Islam d'aujourd'hui, car ils n'avaient pas peur de mourir.

Rien ne peut arrêter un mouvement formé de membres prêts à mourir pour les idées de ce mouvement.

Il est là le problème opposant aujourd'hui l'Islam au reste de toutes les idéologies actuelles.

Ça été étudié pour, et optimisé pour dès l'origine par Muhammad : pour la guerre de conquête, en Arabie.
« Modifié: 31 janvier 2013, 02:21:03 pm par JacquesL »

JacquesL

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Suite : la vie sans mode d'emploi leur pèse...
« Réponse #1 le: 28 janvier 2013, 10:01:40 pm »
Suite du message précédent : s'ils se fichent autant de mourir de mort violente, c'est qu'ils ne connaissent rien de la vie et du plaisir de vivre, et n'en veulent rien savoir.  La vie leur est venue sans mode d'emploi.
Preuves en Algérie à In Amenas, la semaine dernière.

Preuves encore à Tombouctou :
http://www.lexpress.fr/culture/livre/tombouctou-un-batiment-rempli-de-manuscrits-incendie_1214252.html

La suite prouve aussi qu'ils ne se soucient jamais de la production primaire : purement nomades du désert, ils vivent de pillage (razzia), de rançonnage et de trafics. Parmi ceux qui ont été visés par les représailles populaires dans Gao, Tombouctou, et des villes de la zone frontalière Nord-Sud, aucun paysan, aucun instituteur, mais des commerçants et des prédicateurs. Labourer, semer, planter, récolter, pas pour eux, ça, juste bon pour Dar al Abid, la terre des esclaves. Le labeurs, les joies, les soucis et les peines de l'agriculteur leur sont étrangères.

Avant eux déjà Gengis Khan prenait ce qu'il désirait en nomade des steppes, et détruisait ce qu'il ne comprenait pas, dont il n'avait pas l'usage. Et il détruisit de nombreux peuples.

Il reste que l'économie du Sahel est pauvre, que la ressource agricole y est instable et limitée.
http://www.syngentafoundation.org/index.cfm?pageID=47

Il reste que l'essentiel du Nord du Mali n'est pas sahélien, mais saharien avec moins de 200 mm d'eau moyen. Un peu d'élevage, très limité, et c'est tout.

Si le sorgho est une plante à photosynthèse en C4, bien adaptée aux conditions sahéliennes, ce ne sont pas tous les cinq genres ni espèces de millet qui sont dans ce cas, le millet perle Pennisetum glaucum et le millet commun Panicum miliaceum oui.
http://zemdirbyste-agriculture.lzi.lt/98%284%29tomas/98_4_tomas_str2.pdf
D'autres adaptations que la seule filière photosynthétique de la plante jouent aussi des rôles majeurs dans la résistance aux sécheresses, et il en reste beaucoup à apprendre.

Il demeure que le surpâturage reste la plaie et la menace mortelle pour le Sahel :
http://www.syngentafoundation.org/index.cfm?pageID=45
« Modifié: 31 janvier 2013, 02:23:15 pm par JacquesL »

JacquesL

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Re : Suite : la vie sans mode d'emploi leur pèse...
« Réponse #2 le: 10 février 2013, 08:21:49 pm »
Suite du message précédent : s'ils se fichent autant de mourir de mort violente, c'est qu'ils ne connaissent rien de la vie et du plaisir de vivre, et n'en veulent rien savoir.   La vie leur est venue sans mode d'emploi.
Preuves en Algérie à In Amenas, la semaine dernière.

Preuves encore à Tombouctou :
http://www.lexpress.fr/culture/livre/tombouctou-un-batiment-rempli-de-manuscrits-incendie_1214252.html

La suite prouve aussi qu'ils ne se soucient jamais de la production primaire : purement nomades du désert, ils vivent de pillage (razzia), de rançonnage et de trafics. Parmi ceux qui ont été visés par les représailles populaires dans Gao, Tombouctou, et des villes de la zone frontalière Nord-Sud, aucun paysan, aucun instituteur, mais des commerçants et des prédicateurs. Labourer, semer, planter, récolter, pas pour eux, ça, juste bon pour Dar al Abid, la terre des esclaves. Le labeurs, les joies, les soucis et les peines de l'agriculteur leur sont étrangères.

Avant eux déjà Gengis Khan prenait ce qu'il désirait en nomade des steppes, et détruisait ce qu'il ne comprenait pas, dont il n'avait pas l'usage. Et il détruisit de nombreux peuples.

La suite de leur inadaptation à la vie, ces très très mauvais baiseurs :
http://www.malijet.com/en-direct-du-front/64346-mali-l-explosion-dans-la-nuit-a-gao-etait-un-attentat-suicide.html
Citer
Mali: l'explosion dans la nuit à Gao était un attentat suicide

GAO (Mali) - L'explosion qui a secoué dans la nuit de samedi à dimanche la ville de Gao, dans le nord du Mali, a été provoquée par un nouvel attentat suicide, le second en deux jours, a-t-on appris dimanche de source militaire.

C'est un kamikaze qui s'est fait exploser, a déclaré un soldat malien sur les lieux de l'attentat, à proximité d'un poste de contrôle à l'entrée nord de Gao. La tête de l'auteur de l'attentat, un homme arabe ou touareg, gisait encore sur le sol dimanche matin, a constaté un journaliste de l'AFP. Aucun militaire malien n'a été atteint dans l'explosion, selon les soldats sur place.


(©AFP / 10 février 2013 10h53)

Source: Malijet

http://www.malijet.com/en-direct-du-front/64290-mali-deux-jeunes-portant-des-ceintures-d-explosifs-arretes-a-gao.html
Citer
Mali: deux jeunes portant des ceintures d'explosifs arrêtés à Gao


GAO (Mali) - Deux jeunes portant des ceintures bourrées d'explosifs ont été arrêtés samedi matin à l'entrée de Gao, au lendemain du premier attentat suicide recensé au Mali, dans cette même ville du Nord récemment reprise aux groupes islamistes armés, a-t-on appris auprès d'un témoin.

Nous avons arrêté tôt aujourd'hui deux jeunes, un Arabe et un Touareg. Ils avaient une ceinture d'explosifs et ils étaient sur le dos de deux ânes, a déclaré à l'AFP Oumar Maïga, le fils du chef du village local.

Les deux jeunes ont été arrêtés sur la route menant à Bourem et à Kidal, à l'entrée nord de la ville de Gao (1.200 km au nord-est de Bamako), là même où un homme s'est fait exploser vendredi dans un attentat suicide visant des militaires maliens, blessant légèrement l'un d'entre eux.

L'attentat a été revendiqué par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), l'un des groupes armés qui occupait depuis des mois le nord du Mali, y multipliant les exactions.

Jeudi, le Mujao avait dit avoir créé une nouvelle zone de conflit, promettant d'attaquer des convois, de poser des mines et d'organiser des kamikazes.

Plus grande ville du nord du Mali, Gao a été reprise le 26 janvier par les soldats français et maliens aux islamistes.


(©AFP / 09 février 2013 10h41)

Source: AFP

JacquesL

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Un document inédit sur la stratégie d'Aqmi dans le Sahel retrouvé à Tombouctou :
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/64956-mali-un-document-inedit-sur-la-strategie-d-aqmi-dans-le-sahel-re.html
Citer
Un document signé du chef d'Aqmi, Abdel Malek Droukdel a été retrouvé à Tombouctou dans les décombres d'un local occupé par les islamistes par des journalistes de médias anglophones. Dans ce document dactylographié en arabe et authentifié par des islamologues, on découvre, noir sur blanc, les grandes lignes de la stratégie d'Aqmi au Mali. Sous forme de correspondance avec les chefs locaux d'Aqmi, Abdel Malek Droukdel recommande à ses lieutenants une application plus souple de la charia, en s'appuyant sur les groupes locaux.

Le document est daté du mois de mars 2012, juste avant la prise des trois principales villes du Nord par Aqmi, al-Qaïda au Maghreb islamique, et ses alliés Ansar Dine et le Mujao,  Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest. Un document sous forme de recommandations :

Droukdel reproche à ses lieutenants de ne pas prendre suffisamment de précautions : « Nous devons prendre en compte l'environnement local qui rejette un islam trop rigoureux », explique le chef d'Aqmi qui cite deux applications problématiques de la charia : la destruction des mausolées de Tombouctou et la lapidation en cas d'adultère. Il dénonce une application trop radicale de la charia par le Mujao à Gao.

Le chef algérien d'Aqmi appelle ses hommes à privilégier les alliances avec les groupes locaux. Il estime que la décision d'Ansar Dine d'entrer en guerre contre le MNLA, Mouvement national de libération de l'Azawad, est une erreur majeure. Pour lui, Aqmi ne doit pas monopoliser la scène politique et militaire locale et doit se faire discret.

« Mieux vaut apparaître, dit il, comme un mouvement local avec ses propres causes et ses préoccupations. Nous n'avons aucune raison de mettre en avant notre projet jihadiste et expansionniste ». « ll nous faut, dit Droukdel, planter juste quelques graines dans un sol fertile qui, grâce à des engrais, deviendront un arbre stable et vigoureux ». Une doctrine de la patience bien loin de son application sur le terrain au nord du Mali.

Mathieu Guidère, islamologue, a authentifié et analysé ces documents qu'il estime, rares et précieux.

Mathieu Guidere

Islamologue

Presque trop beau.
Mais on avait déjà cela :
http://www.malijet.com/en-direct-du-front/64819-mali-aqmi-avait-prevu-de-controler-les-territoires-conquis-par-a.html
Citer
Mali: Aqmi avait prévu de contrôler les territoires conquis par Ansar al-Dine
LONDRES - Le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait prévu de prendre "le commandement" du combat islamiste au Mali, à en croire un document daté de mars découvert à Tombouctou par le quotidien britannique Daily Telegraph.
Ce document, dactylographié en arabe et daté du 18 mars 2012, a été
découvert dans les décombres d'un immeuble de Tombouctou utilisé par Aqmi
comme centre d'entraînement, et se présente comme le compte-rendu d'une
réunion du 33e conseil d'Aqmi, selon le journal.
Le texte révèle que le dirigeant d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi),
Abdelmalek Droukdel également connu sous le nom d'Abou Moussab Abdel Wadoud,
avait discuté avec cinq autres commandants d'Aqmi "de la nécessité d'établir
un plan pour commander et contrôler le jihad" dans le nord Mali.
Le document a été rédigé alors que le groupe Ansar al-Dine et la rébellion
touareg (Mouvement national de libération de l'Azawad, MNLA) s'apprêtaient à
prendre le contrôle des trois principales villes du nord Mali, Gao, Kidal et
Tombouctou.
La rébellion touareg du MNLA avait lancé l'offensive dans le Nord du pays
en janvier 2012, avant d'en être ensuite totalement évincée par Ansar Al-Dine.
"Conformément au plan prévu dans le document, Aqmi les a ensuite écartés et
a pris de facto le contrôle de 300.000 miles carrés (777.000 km carrés) au
Mali", écrit le Daily Telegraph.
Selon le quotidien, cette "technique de récupération politique" qui
consiste à laisser agir sur le terrain d'autres groupes islamistes avant de
s'imposer sur les territoires conquis est classique du fonctionnement
d'Al-Qaïda, qui a notamment pratiqué cette méthode en Afghanistan avec les
talibans dans les années 90.

mc/dh/fw

Source: AFP

Il pourrait s'agir du même document ? Quoique la présentation des circonstances de rédaction diffère.
« Modifié: 16 février 2013, 11:45:10 am par JacquesL »