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Auteur Sujet: La science est-elle le territoire d'une communautariste communauté ?  (Lu 1483 fois)

JacquesL

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Citer
Le 13/02/2012 00:12, Patoultan a écrit :
> "Zulu" a écrit dans le message de groupe de discussion :
Citer
> jh96ms$oo0$1@dont-email.me...
>> Pourquoi hors charte?
>>
> --------------------------------------------------------------------------------
>
> Charte :
> NOM : fr.sci.zetetique
> DESCRIPTION : Analyse critique de l'extraordinaire
> OBJET :
> Analyse critique et discussions sur des sujets et allégations
> controversées (réputés surnaturels, paranormaux), en marge du cadre
> ordinaire d'interprétation du réel faisant l'objet d'un consensus
> scientifique. Investigation de ces phénomènes et/ou allégations.

C'est à dire en clair que selon les "zététiciens" la science est
affaire de consensus, plus précisément de consensus communautariste
dans une communauté locale.

Or la communauté en question est 100 % dépendante de l'enseignement des
sciences, qui lui ne dispose d'aucune méthode scientifique, d'aucune
méthodologie, d'aucune épreuve de réalité qui réponde aux critères
scientifiques.

C'en est au point où le prof de MQ coquerique en Maîtrise, au bout
d'un laborieux calcul : "Et vous retrouvez le résultat dont vous avez
l'habitude". Mais jamais "Et nous tenons enfin l'explication du
résultat expérimental qui nous restait en travers des gencives". Hé
non, l'enseignant n'en a rien à foutre des résultats expérimentaux, il
n'a d'autres horizons que les habitudes, les "consensus". De toutes
façons, s'il n'avait pas été communautariste, il ne l'aurait jamais
obtenue, sa chaire, il aurait été éliminé bien avant.

Vous ne savez pas rendre scientifique l'enseignement des sciences. Ou
vous ne savez plus, à force de déformations par le communautarisme.

La science a été inventée par des gens qui n'étaient pas
communautaristes. S'il avaient été communautaristes, ils seraient
restés aux ordres de la papauté, qui s'est toujours considérée comme
leur supérieur hiérarchique.

Toute sa vie, le scientifique qui veut mériter la qualification de
scientifique, doit lutter contre les reprises de contrôle, par le
pouvoir politique, ou par le pouvoir de l'argent. C'est loin d'être
facile : le pouvoir dispose de puissantes ressources pour corrompre,
menacer, éliminer...

Cette vigilance est le prix à payer pour devenir scientifique et
éthique, et non une simple marionnette. Eventuellement chamarrée comme
ces vieillards pleutres à qui la scinistre de la Mience donne ses
ordres.

Là, les "zététiciens" de l'OZ ont avoué - et ont amplement confirmé
depuis - qu'ils ne sont qu'une meute communautariste comme tant
d'autres meutes. Aussi sectaire et bornée que les autres meutes,
raisonnant par insultes et violence comme les autres meutes. D'aussi
mauvaise foi que les autres meutes. Aussi aveugle à ses propres moeurs
que les autres meutes.

--
Le contrat social du scientifique inclut le mandat de se piloter
en exactitude : le système de production des connaissances,
il est présumé le piloter en exactitude et non en traditions, ni
en stratégies de pouvoir, ni en narcissisme, ni en corruption.

JacquesL

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Re : La science est-elle le territoire d'une communautariste communauté ?
« Réponse #1 le: 23 février 2012, 12:51:03 am »
Citation de: Williamhoustra
  C'est pire que communautariste c'est carrément féodal. Pour avoir tourné dans pas mal d'institutions scientifiques : INRA, Institut Pasteur, INSERM, ORSTOM je peux dire qu'il y a d'abord les "nobles", la catégorie des "scientifiques" (donc qui ont une maîtrise minimum) et les "ignobles" à savoir les techniciens. Ceux-ci n'appartienent même pas à l'institution où ils travaillent, d'ailleurs il y a 36 statuts où la précarité était la règle même à la période de plein emploi (le pire étant celui de "vacataire" où on ne cotise même pas à l'ASSEDIC). Ils appartiennent à leur seigneur, le chef de labo, qui a tout pouvoir de recrutement, de promotion et de renvoi. En fait la promotion est tout à fait impossible, même pas à l'ancienneté, compte-tenu de la précarité. Les techniciens font souvent le boulot des scientifiques car ceux-ci seraient payés plus chers. Mais leurs noms n'apparaissent nullement dans les publications comme c'est la règle avec les scientifiques.

  La même féodalité touche aussi au matériel. Chaque labo à "son" matériel, il n'y a pas un magasin commun à l'institution. Or s'il fait partie des aléas de la recherche d'obtenir un matériel coûteux pour s'apercevoir, peu de temps après, qu'à la réflexion ce matériel ne convient pas, il est mis dans une remise et non reversé dans un pool commun puisque ça n'existe pas. C'est donc, comme dans toute féodalité, le domaine de la gabegie et du gaspillage.