Publicité rose, par la Commission Européenne : science for girls...

[JacquesL]

 http://www.youtube.com/watch?v=g032MPrSjFA
 http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/06/29/cliche-la-commission-europeenne-voit-la-science-en-rose-pour-les-filles/

 Bin wi quoi à la fin, la science des cosmétiques a besoin des  pétasses, tous les marketeurs de cosmétiques vous le confirmeront...

 Barbara McClintock était-elle obsédée de cosmétiques ?
 Judith Curry est-elle obsédée de cosmétiques ?

 Mais bon, si elles deviennent consciencieuses, ces filles obsédées de rose et de charme agressif pourraient devenir techniciennes de laboratoire, métier obscur et ingrat. Ça demeure compatible avec leurs obsessions sexuelles et sociales, après les heures de travail.

 En revanche, pour marquer la science, il faut avoir développé, bien avant l'âge de treize ans, de solides valeurs et une discipline de travail, telles que vous ayez le courage de braver les modes et les meutes, ayez le courage prendre des risques énormes, prendre un engagement total comme dans une voie d'alpinisme exposée, et parfois n'écouter que soi-même, avec toute la prise de risques de se casser la gueule que ça implique. En ce cas, la pub rose de la commission européenne ne peut que vous incommoder. Elle est vomitive.

Cette pub rose nous rappelle que l'espèce humaine est le contre-exemple à la loi écologique énoncée en conclusion de l'étude de la guenon Washoe, qui apprit un langage humain :
"No one species dwells at peak of its capacity".
Aucune espèce ne réside au sommet de ses capacités.

Si une : la nôtre.
Notre espèce réside sur la pointe d'une épingle, au sommet de ses capacités pour la parturition.

L'investissement de l'espèce dans un crâne et un cerveau maximaux l'a contrainte à une féminisation de la femelle humaine à un point jamais observé chez aucun autre mammifère, loin s'en faut.

Durant une parturition heureusement menée, le cortex n'a rien à faire, est de trop : les noyaux gris centraux savent tout ce qu'il y a à faire. L'équipe obstétricale est là pour leur préserver la paix et leur laisser l'initiative.

L'heureuse animalité de l'accouchée est une condition vitale pour les six premiers mois du nourrisson. A mesure de la croissance du petit, les modes nécessaires d'intelligence de l'entourage évoluent, vers moins d'animalité, plus d'intelligence relationnelle, puis plus d'intelligence technicienne, etc.

Les gamines de 13 à 18 ans, visées par cette pub sont toutes en pleine inondation hormonale, en remaniement hâtif et simultané du corps et du cerveau par ces hormones. Regardez donc leurs écritures si vous aviez un doute.

Et de plus, dans nos pays surenveloppés, elles sont réglées de plus en plus jeunes, de plus en plus immatures.

Cette pub ne fait que flagorner leur hypersexualisation et leur animalité sexuelle triomphante, sans rien faire pour leur donner la moindre habileté en distanciation, la moindre réflexivité. Je ne connais aucun moyen publicitaire qui pourrait obtenir ces résultats : il faudrait donner l'exemple soi-même, soit justement le contraire de ce qu'un publicitaire standard sait faire.

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La réflexivité n'est hélas pas la qualification la mieux partagée.
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Reflexivite.html