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Auteur Sujet: Pierre Barthélémy confond la fréquence avec la période...  (Lu 2874 fois)

JacquesL

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Pierre Barthélémy confond la fréquence avec la période...
« le: 04 février 2013, 09:00:45 pm »
Sur Le Monde, Pierre Barthélémy en fait une grosse :
il confond la fréquence avec la période, les hertz ou cycles par seconde avec les secondes. Collerons-nous un zéro à l'élève Barthélémy ?

La référence dans Science est inutilisable puisqu'il faut payer, et cher, 20 $.
Mais un moteur de recherches avec l'argument "Ramsey-Bordé atom interferometer" donne déjà des résultats :
http://en.wikipedia.org/wiki/Atom_interferometer
http://www.wipm.cas.cn/jgsz/yjdw/yzfzwlyjs/lyzwl/lyzwl_fbwz/201202/W020120303581672008355.pdf
http://www.ptb.de/cms/fileadmin/internet/fachabteilungen/abteilung_4/4.3_quantenoptik_und_laengeneinheit/Doktorhuete/disse_nazarova.pdf

Anyway, partout, toujours, rappeler l'existence et la valeur de la fréquence broglienne mc²/h et sa cousine la fréquence Dirac-Schrödinger 2mc²/h, le caractère cyclique de tout quanton et les conséquences pratiques, est un moyen très sûr pour être couvert d'insultes et de représailles bureaucratiques.
Cf. Futura ou
http://www.physicsforums.com/showthread.php?t=513139
etc.
Le caractère cyclique de tout quanton est un fait incompatible avec les croyances et dogmes des héritiers des copenhaguistes. Ils ne reculent devant rien pour rester les seuls crocodiles du marigot.

Dans le repère de toute particule dotée de masse (donc pas le photon), sa fréquence intrinsèque broglienne est toujours mc²/h. Louis de Broglie 1923 et 1924. Dans les autres repères, voir le théorème d'harmonie des phases, de Broglie, d'où découle la longueur d'onde observée.
Le défaut de masse de l'électron lié, donc sa fréquence très légèrement inférieure selon l'orbitale, donne par battement entre l'état final et l'état initial, exactement la fréquence du photon absorbé ou émis lors des changements d'orbitale. Erwin Schrödinger 1926, avec les règles de sélection et de polarisation.
C'est la base même de la microphysique, d'où découle toute l'optique physique des électrons et autres particules avec masse : les surfaces iso-action de Hamilton sont justement les surfaces isophases de Fresnel. Parce que comme en optique photonique, pour tous les trajets voisins, ça arrive quand même en phase sur l'absorbeur (sinon, hé bien ce n'est pas lui l'absorbeur). Ou à k périodes près, si trajets divisés et interférences, comme dans les expériences type Aharanov et Bohm.

La violence directe pratiquée par Niels Bohr pour intimider les deux timides Erwin Schrödinger et Louis de Broglie (1926, 1927), a permis de bloquer durant environ octante-cinq ans la conceptualisation de la microphysique, de réduire au silence ses deux principaux concurrents, les deux seuls qui étaient capables de penser périodicité et ondes. Grâce à cette violence directe, il fallu attendre 1986 au lieu de 1930 environ, pour que soit créée l'interprétation transactionnelle de la quantique (John Cramer, mais il était inéluctable que nous fussions plusieurs à le redécouvrir indépendamment). Alors que sur le plan des faits expérimentaux et des calculs, ils avaient tous les éléments en 1930. Sans la violence directe par Bohr, la physique fondamentale eût gagné beaucoup d'années, là environ 56 ans.

Il est heureux que la réalité physique et l'expérimentation prennent enfin leur revanche sur les dogmes des copenhaguistes, même si c'est avec ce retard colossal. Il est caractéristique de cette victoire de la meute sur l'intelligence que personne n'ait corrigé l'erreur faite par Schrödinger en 1927 : Ne sachant à l'époque que la longueur d'onde broglienne, Schrödinger n'a pas vu qu'elle ne correspondait pas à sa lecture de la diffusion Compton comme une diffraction de Bragg, il s'en fallait d'un facteur 2 dans l'ordre de réflexion. Or oui, c'est bien une diffraction de Bragg sur les plans de phase d'un électron, sauf que l'équidistance électromagnétique de l'électron en mouvement (la seule que voit le photon X) est la moitié de l'équidistance connue en 1927 : elle est déterminée par la fréquence intrinsèque Dirac-Schrödinger 2mc²/h, que Schrödinger n'a calculée qu'en 1930, et que pratiquement personne n'avait remarquée depuis, et qui n'est pratiquement pas enseignée. http://www.deonto-ethics.org/quantic/index.php?title=Calcul_diffusion_Compton_et_Zitterbewegung
« Modifié: 05 février 2013, 01:53:26 pm par JacquesL »

JacquesL

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La masse se mesure en herz, ou cycles/seconde.
« Réponse #1 le: 07 février 2013, 12:35:55 pm »
Suite du feuilleton :
http://www.nature.com/news/the-time-about-a-quarter-past-a-kilogram-1.12191
Il a été signalé que des copenhaguistes de Paris, dont Claude Cohen-Tannoudji, ont déterré précipitamment la hache de guerre.

Voir aussi
http://www.sciencenews.org/view/generic/id/347512/description/New_clock_revolves_around_an_atoms_mass
où l'intervenant est Christian Bordé, de l'Observatoire de Paris.

Atom Interferometry and Metrology
http://syrte.obspm.fr/theories/phys-fonda_en.php


Je veux bien qu'un lecteur plus perspicace que moi découvre et nous signale où diable dans les publications du SYRTE, il y aurait une allusion aux fréquences de Broglie mc²/h, et/ou à celle de Dirac-Schrödinger 2mc²/h.
http://syrte.obspm.fr/tfc/capteurs_inertiels/frame.html?http://syrte.obspm.fr/tfc/capteurs_inertiels/

Quant aux héritiers officiels et parisiens du copenhaguisme, regardons ce qu'ils ont fait :

L'escamotage se fit en deux temps : En premier lieu, la malchance fit qu'Erwin Schrödinger élimina provisoirement les fondements relativistes de l'onde broglienne et de sa fréquence intrinsèque mc²/h. Du coup, il resta flou sur sa théorie de l'émission atomique par battement entre deux fréquences électroniques, fréquences dont il ne disait plus qu'elles étaient brogliennes, et dont les valeurs restèrent tacites et inconnues.
En second lieu, Schrödinger fut éliminé à son tour, et toute notion de périodicité et de pulsation fut effacée par les vainqueurs.

Je venais de relire (avril 2006), puis j'ai relu différemment en 2009 le Chpolski, Physique atomique Tome 1 (Mir).
Il appert que les paragraphes 140 et 141 d'une part, 152 d'autre part, sont contradictoires entre eux.

Dans les deux premiers, consacrés à l'hypothèse de Louis de Broglie, la fréquence intrinsèque a bien la valeur proposée par Broglie depuis la relation de Planck E = h. [tex]\nu[/tex].

Il restera la formule de de dispersion :
 [tex]\frac{\omega^2} {c^2} = \frac{\omega_0^2} {c^2} + k_x^2 + k_y^2 + k_z^2[/tex]

Mais au paragraphe 152, consacré à l'équation non relativiste de Schrödinger, on consacre le lien non relativiste entre énergie et impulsion :
 [tex]E = \frac{p^2}{2m} = \frac{p_x^2 + p_y^2 + p_z^2 }{2m}[/tex]

On va assister à l'élimination du terme temporel  [tex]\omega[/tex] , redéfini par
 [tex]\omega = \frac{\hbar}{2m} (k_x^2 + k_y^2 + k_z^2) [/tex]
pulsation fictive et inexpérimentale, qui n'a d'apparence de validité qu'en approximation non relativiste.
D'où :  [tex]i.\hbar \frac{d\psi}{dt} = -\frac{\hbar^2}{2m} \Delta\psi[/tex]

Bon, la périodicité dans le temps n'est pas encore totalement éliminée, puisqu'on recherche ensuite les solutions monochromatiques stationnaires, avec une séparation en produit de fonctions :
 [tex]\Psi = e^{-{\frac{i.E.t}{\hbar}}}. \Psi_0(x, y, z)[/tex]

 [tex]\psi(x, y, z, t) = \psi_0(x, y, z). e^{-{\frac{i.E.t}{\hbar}}}[/tex]

Mais très vite après élimination de Schrödinger lui-même au congrès Solvay de 1927, l'idée même de périodicité aussi va être jetée au Trou de Mémoire.

L'entourloupe enseignée partout, est de jeter l'indice zéro, et de ne plus étudier que Psi_0, en l'appelant Psi tout court. Enseigner que l'onde et l'amplitude temporelle de l'onde périodique, ce serait kif-kif.

Rendons grâce à l'exceptionnelle honnêteté intellectuelle de E. V. Chpolski.

Prenons un autre manuel, bien plus récent, celui de Greiner, chez Springer Verlag, dans l'édition en langue anglaise Quantum Mechanics, an Introduction. La pulsation fictive et indéterminée de l'onde broglienne-révisée-Schrödinger-non-relativiste ne franchit pas les pages 23 à 26. Dès la page 30, on oblitère toute image d'onde par la "Statistical interpretation". Tandis que l'équation de Schrödinger n'arrive qu'en page 86. Dé-Schrödinger-isation radicale.

Les détails et diagrammes sur la densité électronique en fonction de la distance au proton dans l'atome d'hydrogène neutre et isolé, n'arrivent qu'en page 156 à 159. Bien entendu, ils sont totalement incompatibles avec l'interprétation statistique d'apparitions de corpuscules
farfadiques. Comment fait donc le corpuscule farfadique pour franchir les zones où sa densité est identiquement nulle ? Pouvez-vous passer la moitié de votre temps dans le lit de votre concubine Zeinab et l'autre moitié dans le lit de votre concubine Zobéïde sans passer une fraction de votre temps dans le couloir qui sépare leurs deux chambres ? Ah oui, c'est vrai, vous êtes un prophète doté de pouvoirs surnaturels...

Mais c'est trop tard : l'étudiant a tellement investi dans l'assimilation de la Sainte Dualité, qu'il ne peut plus revenir en arrière. Et puis, c'est le prof qui lui a enseigné la Sainte Dualité, qui lui donne la note à l'examen, alors...

Et voilà comment l'enseignement escamote la périodicité de tout quanton, même avec masse. Ce sont de lourdes fautes professionnelles accumulées.

J'aurais pu prendre des manuels en langue française, avec le même niveau de consternation finale. Même niveau de théologie, même mépris des règles de base de l'heuristique et de la méthode scientifique.

Et pourtant, dans le détail de l'édition, le Greiner est exemplaire de qualité, à l'allemande. Oui, mais en grand, dans l'architecture didactique générale, le défaut est monumental.


Si l'on regarde le Diu, Cohen-Tannoudji et Laloë, c'est largement pis :
La pulsation totalement indéfinie selon Broglie-révisé-Schrödinger-non-relativiste (pour ne pas dire anti-relativiste, donc anti-Broglie) apparaît et disparaît définitivement à la page 18. Page 19, sous le titre d'équation de Schrödinger, avant même que cette équation apparaisse, elle est précédée par le dogme de l'interprétation corpuscularo-statistique de Max Born, qui restera au pouvoir tout au long des 1509 pages des deux volumes. Autrement dit, avant d'apparaître, l'équation de Schrödinger est déjà énergiquement dé-Schrödinger-isée.

Bien que la concurrence soit vive dans ce domaine, il semble difficile de faire plus radical dans la tromperie des étudiants, et la soumission à la guerre de religion standard, héritée des copenhaguistes historiques de 1927 (Niels Bohr, Werner Heiseberg, Max Born und Knabenphysiker).

Que nous réservent les autres auteurs de langue française ?
Vérification faite, les autres auteurs de langue française sont nettement plus ambigus, et de fait plus honnêtes dans leurs exposés.

« Modifié: 16 février 2013, 11:51:43 am par JacquesL »

JacquesL

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Fréquence Compton ou fréquence de Broglie ?
« Réponse #2 le: 12 février 2013, 01:51:28 am »
Fréquence Compton ou fréquence de Broglie ?

Les américains préfèrent une gloire américaine :
http://www.sciencemag.org/content/339/6119/554.abstract
Citer
Historically, time measurements have been based on oscillation frequencies in systems of particles, from the motion of celestial bodies to atomic transitions. Relativity and quantum mechanics show that even a single particle of mass m determines a Compton frequency [tex]\omega_0[/tex] = mc2/h, where c is the speed of light and h is Planck's constant h divided by 2[tex]\pi[/tex]. A clock referenced to [tex]\omega_0[/tex] would enable high-precision mass measurements and a fundamental definition of the second. We demonstrate such a clock using an optical frequency comb to self-reference a Ramsey-Bordé atom interferometer and synchronize an oscillator at a subharmonic of [tex]\omega_0[/tex]. This directly demonstrates the connection between time and mass. It allows measurement of microscopic masses with 4 × 10-9 accuracy in the proposed revision to SI units. Together with the Avogadro project, it yields calibrated kilograms.

Intrigué, je vais comparer les dates des publications respectives en 1923.
Physical Review, mai 1923, rédigé le 13 décembre 1922 : A quantum theory of the scattering of X-Rays by light elements, by Arthur H. Compton.
En haut de la page 487, apparaît bien le quotient mc²/h, sauf que Compton ne s'en est jamais aperçu, et ne l'a jamais soutenu les années suivantes, au moins jusqu'en 1927.
Ci dessous [tex]\alpha[/tex] est un coefficient sans dimension reliant deux fréquences du photon.
Citer
where
[tex]\alpha = \frac{h\nu_0}{mc^2} = \frac{h}{mc\lambda_0}[/tex]
or in term of wavelength instead of frequency,
[tex]\lambda_e = \lambda_0 + (\frac h {2mc})sin^2(\frac \theta 2) [/tex]
Or Arthur H. Compton était présent en 1927 à Côme au congrès Volta, puis au congrès Solvay à Bruxelles. Aucune trace qu'il y ait soutenu un point de vue concernant une fréquence, ou une pulsation, ni même une longueur d'onde que les américains lui attribuent depuis.

Postérieure est bien la publication par Louis de Broglie, qui date du 10 septembre 1923 :
http://www.academie-sciences.fr/activite/archive/dossiers/Broglie/Broglie_pdf/CR1923_p507.pdf
Citer
D'autre part le principe des quanta conduit à attribuer à cette énergie interne un phénomène périodique simple de fréquence [tex]\nu_0[/tex] telle que
[tex]h\nu_0 = m_0c^2[/tex]
Et Broglie explique à la suite son théorème d'harmonie des phases, sans s'apercevoir qu'il est contradictoire avec l'idée de corpuscule qu'il conservera comme un boulet à ses pieds jusqu'à sa mort.

Là où Compton n'a vu qu'un intermédiaire de calcul dépourvu de signification, Broglie a su voir la fréquence intrinsèque, puis en tirer plusieurs conclusions vitales. Pas toutes, hélas, pas les plus importantes.
« Modifié: 12 février 2013, 02:04:38 am par JacquesL »