Nous avions eu, il y a longtemps, une démonstration de la diffraction par rayon X, sur une poudre cristalline.
Hélas, je n'ai pas travaillé dessus.
Je ne doute pas du tout de la diffraction électronique.
J'ai plutôt un soucis de vocabulaire quant à l'onde.
(http://www.cnrtl.fr/lexicographie/onde) Onde :
Modification de l'état physique d'un milieu quelconque se propageant à la suite d'une perturbation initiale.
Vous voyez le problème ?
Non. Un dictionnaire n'est pas une autorité scientifique.
Et quant à croire les autorités, en sciences on vérifie d'abord.
Jusqu'à preuve du contraire, l'expérience est perçue par l'intelligence, puis exprimée par le langage.
Donc pour interpréter une expérience, encore faut-il que les mots que l'on emploie soient définis rigoureusement.
De plus, pour éviter tout malentendu, il convient que chacun ait la même définition des mots.
Or le dictionnaire a l'autorité sur le sens des mots.
Donc il est normal de se référer au dictionnaire pour le connaître.
Si vous n'employez pas la notion d'onde telle que celle exprimée dans le dictionnaire,
quelle définition donnez-vous de l'onde ?
Car si vous ne me donnez rien pour comprendre ce que vous entendez par onde, je ne suis pas prêt de comprendre ce que vous voulez dire.
Une onde est la modification de l'intensité d'une qualité dans une substance.
Cela n'a rien de substantiel, ce n'est pas une nature, ce n'est pas un caractère.
On ne peut pas dire : tel substance est de caractère ondulatoire.
On peut dire : tel phénomène (transitoire) est de caractère ondulatoire.
C'est votre problème, pas le nôtre.
C'est le problème de la physique aujourd'hui.
Aucune rigueur quant aux définitions de bases.
Je m'étonne que vous me répondiez ainsi, puisque vous citiez par ailleurs les propos de Lavoisier sur l'extrême importance d'adopter des dénominations strictes et logiques pour les éléments chimiques.
Or l'électron est un milieu en lui-même, il n'est pas la modification d'un état, il est une substance.
Donc je répugne à considérer l'électron comme une onde, car je devrais alors le penser comme une "modification propagée", la variation de l'intensité d'une qualité dans une substance.
Je préfère de loin considérer l'électron comme partie d'un fluide, le fluide électronique.
Le fluide électronique est une substance.
Un ennui : c'est idiot.
Aucun électron ne se mélange aux autres électrons : c'est un fermion.
Incroyable retournement : vous êtes en train de m'affirmer que l'électron est un corpuscule !
Mais la notion de fermion ne se confond pas avec celle de corps,
car, par définition, le corps occupe à titre exclusif un
Lieu physique.
Mais le fermion occupe à titre exclusif un
État physique.
Ce qui est donc très différent, l'État d'une substance n'étant pas le Lieu de cette substance.
L'État est ce qui est susceptible d'être modifié par... une onde, cette modification ce propageant de Lieux en Lieux.
Ce qui ne se mélange pas, c'est le proton et l'électron.
Du moins, précisons : leur mélange n'est pas stable, c'est le neutron (particule du fluide neutronique).
Nous avons ainsi 2 substances simples : fluide protonique, fluide électronique (l'électricité vitreuse et l'électricité résineuse de François Dufay), dont le composé, le fluide neutronique, n'est pas stable (durée de vie : 5 minutes)
Dans ce fluide, on peut y considérer et des ondes et des particules (cf dérivée particulaire), mais les problèmes n'y sont probablement pas linéaires.
Il faut bien voir que l'onde impliquée dans la diffraction électronique, concerne la modification de l'état de quantité de mouvement du fluide électronique (h/mv). Il me semble logique qu'envoyer un fluide électrique sur un réseau cristallin périodique, aboutisse à une périodicité spatiale dans l'intensité de la quantité de mouvement.
On pourrait s'amuser à projeter de l'eau sur une structure périodique, puis voir si nous n'obtiendrions pas des phénomènes de diffraction.
Quant à la pulsation intrinsèque de l'électron, je ne m'y suis pas encore penché.
Tout ce que je dis, c'est que dire qu'une substance est une onde n'a aucun sens à mes yeux.
Ce genre d'affirmation est contradictoire avec la notion d'onde.
En fait, ce genre d'affirmation vient de l'idée, à la fin du XIXème siècle que l'électron (et toute particule) n'est qu'un état de l'éther, ce fluide, cette substance sensée remplir tout l'espace. (C'était la pensée de Maxwell, je crois)
Or y a-t-il encore la notion d'éther-substance aujourd'hui ? Non.
Donc affirmer que l'électron est une onde d'éther-substance me semble problématique.
Je préfère penser l'électron comme partie d'un fluide électronique, et que c'est dans ce fluide électronique qu'il y a des phénomènes ondulatoires, lesquels concernent les variations de son état.
Même remarque que précédemment.
Mais je vous est montré que votre remarque précédente n'était pas valide, car appuyée sur une confusion entre les notions de fermion et de corps.
En conclusion : l'électron est une particule (entendre : "petite partie") du fluide électronique dans un certain État.
L'onde associé à un électron est une propagation de cet État dans le fluide électronique.