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Auteur Sujet: Mali, prochaines législatives, attentats, opérations militaires :  (Lu 1073 fois)

JacquesL

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Mali, prochaines législatives, attentats, opérations militaires :

Sur Jeune Afrique :
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20131024084801/

Citer
L'assaut mené mercredi par des jihadistes contre des positions de l'armée tchadienne à Tessalit, qui a fait au moins trois morts et plusieurs blessés, a été revendiqué par Sultan Ould Bady, chef d'un petit groupe islamiste radical lié à Aqmi. Cet attentat est le dernier d'une série d'attaques terroristes en cours dans le vaste Nord malien depuis près de trois semaines.

L'attaque menée par des jihadistes contre des soldats tchadiens, mercredi 23 octobre, à Tessalit, dans l'extrême-nord du Mali, a été meurtrière. Le ministre malien de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, a fait état de "deux morts et six blessés dont deux graves" parmi le contingent tchadien de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) ainsi que d'un enfant tué. À N'Djamena, l'armée tchadienne a confirmé, sans plus de précisions, le bilan de soldats tchadiens tués et blessés.

Selon un responsable de l'armée malienne, l'assaut des islamistes radicaux a été violent, combinant explosion de voiture piégée et tirs à l'arme lourde.

Ce nouvel attentat a été revendiquée auprès de l'AFP par Sultan Ould Bady, chef d'un petit groupe jihadiste lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et ancien proche de l'Algérien Abdelhamid Abou Zeïd, un des chefs les plus radicaux d'Aqmi tué lors de l'intervention militaire franco-africaine de l'hiver dernier.

Des attaques jihadistes en série

Selon le communiqué du ministre malien de la Défense, mercredi, "vers 10h00 (locales et GMT), une attaque kamikaze a visé le contingent tchadien de la Minusma à un check-point dans la ville de Tessalit", près de la frontière algérienne. "L'attaque a été perpétrée par quatre terroristes à bord d'un véhicule bourré d'explosifs. Les kamikazes ont tous été tués", précise le texte.

Des échanges de tirs entre jihadistes et soldats tchadiens ont ensuite suivi l'attaque. Mais, selon le responsable de l'armée malienne précédemment cité, "les jihadistes n'ont pas pu prendre les positions de l'armée tchadienne". De même source, tous les blessés civils et militaires ont été pris en charge et évacués à Gao par la force Serval, l'opération militaire française au Mali, qui a mis un avion à disposition.

Malgré la présence de milliers de soldats français et africains depuis janvier dans le Nord du Mali pour les traquer, c'est la troisième attaque meurtrière menée depuis fin septembre par des jihadistes dans cette vaste zone qu'ils ont occupée pendant neuf mois en 2012.

Ce nouvel attentat intervient deux semaines après des tirs à l'arme lourde sur Gao, qui avait tué un soldat malien et endommagé plusieurs bâtiments. Le 28 septembre, un attentat suicide à Tombouctou (nord-ouest) avait tué deux civils et quatre kamikazes et blessé sept soldats maliens. Les tirs sur Gao avaient été revendiqués par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et l'attentat de Tombouctou par Aqmi.

Vers un renforcement de la Minusma ?

L'attaque de Tessalit survient surtout un mois avant le premier tour des législatives maliennes, prévu le 24 novembre, et pose la question du renforcement de la mission de l'ONU au Mali, la Minusma. La force onusienne, qui compte actuellement 6 000 hommes, doit passer à plus de 12 000 d'ici la fin de l'année. De son côté, la France a prévu de réduire le nombre de ses soldats de 3 000 à un millier d'ici fin janvier 2014.

Le président de la commission de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), Kadré Désiré Ouédraogo, a plaidé mercredi pour que les pays membres de cette organisation envoient des renforts. Un sommet des chefs d'État ouest-africains est prévu vendredi à Dakar.

À New York, l'ONU a de son côté affirmé que cette attaque "n'altèrera pas" sa détermination "à soutenir le rétablissement de la sécurité, de la stabilité et d'une paix durable au Mali". Dans une déclaration adoptée à l'unanimité, les 15 pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies "condamnent dans les termes les plus fermes possibles" l'attentat à Tessalit et réaffirment leur "plein soutien à la Mission de l'ONU au Mali et aux forces françaises qui la soutiennent".

L'armée tchadienne en première ligne

De toutes les armées africaines présentes au Mali, désormais intégrées à la Minusma, celle du Tchad a été en première ligne au côté de l'armée française dans la traque des jihadistes, en particulier dans le massif des Ifoghas (extrême nord-est). Elle a payé un lourd tribut, avec une quarantaine de soldats tués.

Le 16 septembre, 160 d'entre eux avaient quitté sans autorisation leur base de Tessalit pour protester contre le non-paiement de leur solde, certains affirmant n'avoir rien perçu depuis plusieurs mois.

(Avec AFP)


http://www.maliweb.net/news/insecurite/2013/10/23/article,175865.html
Citer
Mali : un petit groupe lié à Al-Qaïda revendique l’attaque à Tessalit
BAMAKO – Le chef d’un petit groupe jihadiste lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué mercredi auprès de l’AFP une attaque contre des positions de l’armée tchadienne à Tessalit, dans l’extrême nord-est du Mali, ayant fait au moins trois morts, dont deux soldats tchadiens.

Grâce à l’aide d’Allah, les moujahidine ont mis la mort dans le camp des militaires tchadiens qui travaillent pour la France, a déclaré au téléphone à un journaliste de l’AFP à Bamako Sultan Ould Bady.

Ce jihadiste malien est à la tête d’un petit groupe qui fut proche de l’Algérien Abdelhamid Abou Zeïd, un des chefs les plus radicaux d’Aqmi tué lors de l’intervention militaire franco-africaine lancée en janvier contre les groupes islamistes armés au Mali.

C’est pour tous les moujahidine du Sahara que je dis ça : le Tchad a eu ce qu’il doit avoir, ces militaires qui ont en main les armes de la France n’auront jamais de paix avec nous, de même que les pays qui ont des militaires déployés au Mali dans le cadre de l’opération franco-africaine, a-t-il ajouté.

Sultan Ould Bady a dans le passé été l’auteur d’enlèvements de touristes européens dans le nord du Mali. Il avait un temps rejoint la katiba (unité combattante) d’Abou Zeïd avant de créer lui-même son groupe, mais reste en contact avec les autres jihadistes, d’après des spécialistes.
 
Selon un communiqué du ministre malien de la Défense Soumeylou Boubèye Maïga, mercredi matin, une attaque kamikaze a visé le contingent tchadien de la Minusma (mission de l’ONU au Mali) à un check-point dans la ville de Tessalit, près de la frontière algérienne et à près de 1.800 kilomètres de Bamako, la capitale.

 Deux morts et six blessés dont deux graves ont été relevés parmi les militaires tchadiens, et un enfant a été tué, selon le bilan du ministre malien. L’attaque a été perpétrée par quatre terroristes à bord d’un véhicule bourré d’explosifs. Les kamikazes ont tous été tués, a-t-il précisé.

A N’Djamena, l’armée tchadienne a confirmé le bilan des soldats tchadiens décédés et blessés, mais affirmé que cinq terroristes ont été tués.

Selon un responsable de l’armée malienne joint mercredi à Gao (nord-est), l’attaque a combiné voiture piégée et tirs à l’arme lourde.

(©AFP / 23 octobre 2013 23h41)


http://www.maliweb.net/news/armee/2013/10/25/article,176072.html
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Opération Hydre au Mali : implication inédite des militaires maliens
Dans le nord du Mali, l’opération Hydre se poursuit pour affaiblir les groupes terroristes islamistes toujours présents dans la région. Une opération menée conjointement par la force française Serval et par l’armée malienne, avec le soutien des casques bleus des Nations unies. Les soldats de la paix n’ont pas de mandat pour effectuer des missions offensives de lutte antiterroriste, mais apportent néanmoins un appui de coordination. Surtout, la spécificité de cette opération, c’est l’implication inédite des militaires maliens.

Plus de 1 500 hommes sont engagés dans l’opération Hydre, qui a en fait été lancée dans le plus grand secret, dimanche dernier. Et le gros des troupes est fourni par l’armée malienne qui a engagé entre 800 et 900 hommes, selon son porte-parole le colonel Souleymane Maïga. Une implication inédite. Leur mission : ratisser les étangs et les zones boisées de la région du Gourma, au-dessus du fleuve Niger, qui pourraient servir de refuge aux combattants islamistes.

 

 

Parmi les troupes engagées dans l’opération, on note la présence du bataillon Elou, fraîchement sorti de la mission européenne de formation EUTM. Ce bataillon, composé de 400 soldats maliens, est accompagné sur le terrain par un détachement français, dont la mission est double : permettre l’utilisation des moyens français, notamment sur le plan aérien. Et, comme l’explique le porte-parole de Serval, « parfaire la capacité opérationnelle » des soldats maliens, en continuité de la formation qu’ils ont reçue.

« En gros, ce sont des travaux pratiques », résume le commandant Hubert de Quievrecourt. « On apprend beaucoup », confirme enfin le porte-parole de l’armée malienne, qui espère que l’opération Hydre permettra d’empêcher les groupes terroristes de se réorganiser, et de ramener la quiétude parmi les populations.

 

Groupes islamistes : chronologie des dernières attaques

 

 

- 13 septembre : l’armée repère un pick-up suspect dans le secteur d’Almoutarast, les occupants ouvrent le feu. L’armée française réplique. Bilan : 1 mort et 2 prisonniers.
- 28 septembre : les terroristes s’attaquent à une caserne de l’armée malienne à Tombouctou. Deux civils et les 4 kamikazes sont tués. Sept soldats maliens sont blessés.
- 1er octobre : les forces spéciales localisent les membres d’une Katiba à Douaya au nord de Tombouctou. Les affrontements font une dizaine de morts côté jihadiste.
- 8 octobre : des roquettes s’abattent sur Gao. Le Mujao revendique les tirs qui ont fait un mort côté malien.
- 10-17 octobre : 800 soldats français découvrent un camp jihadiste, mais pas de combattants.
- 23 octobre : attentat à la voiture piégée suivi d’une fusillade. Deux casques bleus tchadiens perdent la vie et quatre autres sont grièvement blessés.

 Par RFI

http://www.maliweb.net/news/armee/2013/10/25/article,176072.html
Citer
Face aux menaces Jihadistes au nord Mali : La Force ‘’Serval’’, les forces armées malienne et la Minusma s’organisent
La Force Serval française, les forces armées malienne et la Minusma (Force de l’ONU au Mali) ont entrepris ne opération d’envergure, pour éviter une résurgence de « mouvements terroristes », a indiqué jeudi à la presse le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’état-major des armées françaises. « Nous avons engagé, avec l’armée malienne et la Minusma (Force de l’ONU au Mali), une opération de grande ampleur au nord et au sud de la boucle du Niger », a-t-il dit.

L’objectif de cette opération, baptisée “Hydre”, « est de faire pression sur les mouvements terroristes éventuels pour éviter leur résurgence. Cela fait partie de ces opérations qui sont régulièrement menées pour participer à la stabilité du pays », a ajouté le colonel Gilles Jaron, en assurant qu’il ne s’agissait pas d’une réponse aux attaques menées récemment par des éléments jihadistes. Interrogé sur les attaques jihadistes enregistrées ces dernières semaines au Mali, dont la dernière en date s’est produite mercredi à Tessalit (nord-est), il a souligné que les forces françaises n’étaient pas surprises de “voir ponctuellement de tels groupuscules se mettre en oeuvre” à l’approche des législatives, dont le premier tour est prévu le 24 novembre, rapporte le Figaro.fr avec l’Afp. « A chaque fois, il s’agit d’opérations très concentrées géographiquement, qui ne s’inscrivent pas dans la durée et qui reposent sur un mode d’action de terroristes », en voulant « frapper les esprits sans avoir forcément une capacité à engager un combat dans le temps », a-t-il analysé. Les assaillants à Tessalit voulaient aussi « frapper les esprits » et non pas « conquérir la ville », a ajouté le colonel Jaron, en saluant la réactivité du bataillon tchadien, qui « a très rapidement repris l’initiative ».

 
L’opération ‘’Hydre’’

Dimanche 20 octobre, près de 1500 soldats ont quitté Gao, dans le nord-est du Mali, pour se déployer de part et d’autre de la boucle du fleuve Niger. Cette opération de longue durée, baptisée Hydre, est la première de cette envergure: elle est menée conjointement par les militaires français de la force Serval, les soldats de la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) et l’armée malienne (Fama). Cette dernière a engagé pour la première fois les quelque 700 hommes de son deuxième bataillon dénommé ‘’Elou’’, formé au camp de Koulikoro par la mission européenne d’entraînement au Mali (EUTM), commandée par un général tricolore. De leur côté, les Français mobilisent environ 600 militaires du groupement tactique interarmée Désert, appuyés par des hélicoptères de combat Tigre et Gazelle du groupe aéromobile.

Lors d’une visite aux troupes, sur la base de Gao, le 16 octobre, le chef d’état-major des armées, l’amiral Edouard Guillaud a rappelé que la “désorganisation des réseaux terroristes” demeurait la priorité des soldats de Serval. “Il reste des zones où les groupes terroristes se rassemblent de façon résiduelle, confie un officier. Nous devons les explorer en profondeur afin de réduire leur potentiel logistique en interceptant les flux d’approvisionnement.”

 
B. Daou
SOURCE: Le Républicain  du   25 oct 2013.