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Auteur Sujet: 23H00 : Demande 47.72 GW, Nucleaire 44.89 GW, le 20 octobre 2014.  (Lu 1950 fois)

JacquesL

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Cette information est à rapprocher d'une analyse intéressante de l'actualité dronesque.

20 octobre 2014 à 23H00 : Demande 47.72 GW, Nucleaire 44.89 GW.
Celui qui donnait l'information ajoutait :
Citation de: Paul Aubrin
Intéressant tableau de bord.
http://www.gridwatch.templar.co.uk/france/

94,1%, pour descendre à 50%, ça ne va pas être simple, Ségolène.

Débat à partir du 2 novembre 2014 :
Citation de: Paul Aubrin
Paul Aubrin a écrit:

> Intéressant tableau de bord. http://www.gridwatch.templar.co.uk/france/
> 94,1%, pour descendre à 50%, ça ne va pas être simple, Ségolène.

Le lendemain du jour où je poste ces indicateurs, ils ne marchent plus.
RTE parle d'un "nouveau site web", peut-être est-ce la cause.
Les chiffres sont disponibles sur le site de RTE, mais dispersés dans
plusieurs pages. Les couleurs sont belles, mais gridwatch montrait tout
en un coup d’œil.
La répartition entre différente sources de la production:
http://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix-mix-energetique

La consommation et les prévisions de consommation:
http://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix-consommation

Importations et exportations.
http://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix-echanges-commerciaux
L'Allemagne qui exportait pratiquement en continu 3GW vers la France,
n'exporte plus que la moitié.

Des incendies dans une importante centrale en Angleterre risquent de
réduire sa capacité de production cet hiver. Le couverture neigeuse en
Sibérie, qui s'est établie avec de l'avance, est un indicateur avancé
d'un hiver glacial. Les mois qui viennent vont être chauds (la concession
de rigueur au réchauffement climatique) pour les opérateurs de réseaux
électriques.

Citer
"l'export" constaté avec l'Allemagne est un transit. En ce moment, je lis:
Total exports 6050 MW, Total import 2776 MW (issus en totalité de l'Allemagne).
La France exporte vers tous les autres pays. Elle est donc excédentaire en production. A mon avis, les transit Allemagne France est lié à des contrats de fourniture Allemagne vers la Belgique et vers la Suisse.

Dommage que RTE entretienne la confusion avec les termes imports et exports. D'un autre coté, l'utilisation de "transit" impliquerait de signer les chiffres, l'importation étant par convention négative, ce qui n'est pas évident pour le grand public.

Citation de: Paul Aubrin
Oui. Au total la France exporte beaucoup plus qu'elle n'importe.
Vers 16-17H00 les échanges se sont inversés, l'heure de pointe chez les
germains? le coucher du soleil sur leur vaste capacité photoélectrique?
Citation de: Jean-Marc Desperrier
Les Allemands mangent plus tôt que nous, mais n'ont pas une énorme pointe, leur repas du soir est en général léger.

L'explication est bien liée au photovoltaïque : avec la tombée du soir la production retombe extrêmement vite, cela génère une pente très rapide d'augmentation du besoin pour les autres sources. Or demander aux centrales fossiles de la suivre est difficile, les plus anciennes n'en sont pas forcément capables, et coûte cher car cela accélère leur vieillissement.
Il est donc beaucoup plus rentable de solliciter à la place les voisins pour répartir l'effort.

Citer
... pour peu que les voisins soient d'accord


Dans le cas cité, on voit une baisse des transits vers la Suisse et l'Italie.

Par ailleurs, la variation du PV n'explique pas la remontée des exports de Allemagne à 18, 20 puis 21h.

A présent regardons comment JMBerniolles comprend la vague de survols de drones au dessus de nos centrales nucléaires :
http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=159229
Article non encore passé, mais auquel j'ai donné mon vote :
Citation de: JMBerniolles
Il s’agit bien d’une opération concertée de survols de sites nucléaires, parfois simultanés, ce qui montre qu’il s’agit d’une action programmée par une organisation capable d’intervenir partout en France de manière coordonnée.

Dans un premier temps, on a pu penser que les pouvoirs publics couvraient l’organisation, que l’on peut supposer anti nucléaire, à l’origine de ces vols qui au départ pouvaient être compris comme des actions de démonstration, - toujours le même objectif de faire comprendre que les centrales nucléaires sont vulnérables-, mais qui ressemble de plus en plus à des vols de reconnaissance. On notera que Greenpeace a démenti être l’auteur de cette vaste opération. C’est un secret de polichinelle que les intrusions de Greenpeace dans les centrales nucléaires soient couvertes par les autorités et ainsi, par entente tacite, elles ne mettent pas en danger la sécurité des réacteurs nucléaires.

Ce qui est inquiétant dans cette affaire, c’est qu’il semble que les pouvoirs publics et l’armée aient été pris au dépourvu. Et que le temps qui passe n’apporte pas de véritables indices sur les auteurs et leurs intentions.

Comme sur beaucoup de sujets, en cette époque de manipulation de l’information, il est nécessaire de raisonner soi-même pour comprendre.

Une hypothèse malheureusement à ne pas écarter

Dans ce cas de missions de repérages, notamment les coordonnées GPS de parties sensibles des centrales et sites nucléaires, de plus dans la mesure où elles sont déclarées illégales, on peut imaginer une similitude avec une application guerrière d’utilisation de ces engins.

Bruno Comby responsable de l’AEPN, association des écologistes pour le nucléaire, a émis l’hypothèse que ces vols servaient à cartographier les transformateurs en sortie de centrales. Avec les coordonnées GPS on peut alors programmer des drones avec charges explosives pour endommager les transformateurs qui délivrent le courant sur le réseau. La programmation GPS permet de rendre les auteurs quasi anonymes, puisqu’il n’y a pas de guidage mais uniquement des échanges GPS.

Il est à noter que ce ne sont pas les réacteurs qui sont visés, notamment parce que ceux-ci sont protégés contre ce genre d’explosion. Et autres, type tirs de missiles. Ce serait donc en fait un sabotage du réseau électrique, qui pourrait être fait ailleurs sur des poteaux THT par exemple, mais qui apparaitraient aux yeux du grand public comme un accident nucléaire.

Une variante de cette hypothèse consiste en la frappe des postes d’alimentation électrique des centrales. Si les réacteurs nucléaires sont en fonctionnement, il y a alors arrêts d’urgence, scrams, et la centrale se trouve dans une configuration accidentelle type Fukushima Daiichi juste après le grand séisme et avant l’arrivée des vagues du tsunami. Les mesures de sûreté sur les centrales nucléaires permettent d’écarter l’occurrence d’accidents nucléaires conduisant à la fusion des cœurs, mais le nucléaire est placé au centre du problème.

Si plusieurs centrales sont l’objet des ces attaques simultanées, cela peut conduire au fait que de l’ordre de 10.000 MWe peuvent tout d’un coup s’effacer du réseau. La conséquence en est un sérieux Black out au niveau européen, avec un rétablissement chez nous qui prendra plusieurs jours et donc un sérieux coup à notre économie et des problèmes qui peuvent être graves au moment de la rupture brutale de courant électrique.

A ce stade il ne s’agit pas de dramatiser cette action généralisée, qui peut très bien en rester là pour montrer une certaine vulnérabilité, qui serait en réalité celle de notre réseau électrique, de nos ouvrages nucléaires, mais de se poser les bonnes questions pour ne pas négliger de graves menaces potentielles.

Les sociétés avancées sont vulnérables

Une des conséquences des progrès technologiques et de la consommation d’énergie nécessaire aux activités dans les sociétés avancées, est leur fragilité. Elles sont ainsi exposées à des dangers externes, mais aussi à des problèmes internes.

Parmi les dangers qui viennent de l’extérieur, il y a l’interruption de la livraison de pétrole depuis nos sources d’approvisionnements. Il y a une guerre et des affrontements au Moyen Orient qui conduisent actuellement à une baisse paradoxale et conjoncturelle du prix du pétrole, - avec le pétrole de contrebande et le dumping de l’Arabie saoudite-, mais également des destructions d’installations pétrolières en Syrie. Un embrasement généralisé dans cette région amènerait sans doute à l’endommagement des capacités pétrolières de l’Arabie saoudite.

Quand on pense que la France n’a qu’un mois de réserves de pétrole, on voit mieux le danger que ferait peser sur notre économie un engagement guerrier total au Moyen Orient.

Parmi les dangers qui nous guettent à l’intérieur, il y a également la possibilité d’un Black out électrique qui résulterait d’un manque de production au niveau de notre pays et des pays européens interconnectés, concrètement Allemagne et Espagne pour nous. Nos médias se gardent bien de mettre en avant ce problème réel parce que cela mettrait en cause les orientations de notre politique en matière de production de courant électrique. En Belgique l’omerta est moins complète et cette possibilité a été évoquée dans la presse en liaison avec l'arrêt du nucléaire.

En matière d’attentat, l’attention se focalise en France sur le nucléaire parce que la propagande officielle organise régulièrement des campagnes anti nucléaires et relaie des actions sur ce thème de Greenpeace notamment, organisation installée par les médias y compris officiels, comme celle d’experts omnipotents, - nucléaire, séisme, biologie des rayonnements…-, qui se révèlent souvent être des avocats, journalistes…

Mais dans notre pays l’expérience que nous avons des attentats concerne les transports et la Chimie.

Sur ce dernier point on rappellera qu’en ce qui concerne l’accident mortel d’AZF en 2001, de multiples procès avec une kyrielle d’expertises n’ont pas établi le scénario naturel de l’explosion d’une masse de nitrate d’ammonium négligemment stockée à même le sol dans une usine. La piste d’un attentat avait été écartée avec précipitation dans la première heure. Des années après, à la suite de l’échec patent des experts cherchant désespérément dans le sol des sources de chaleur suffisantes, on peut dire que la version d’un attentat non revendiqué ou à la revendication étouffée devrait refaire surface.

D’autre part l’extrême mobilité de nos populations entraine une multiplication du danger biologique. Celui-ci peut provenir d’une pollution biologique naturelle ou d’une arme biologique. Parce que malheureusement malgré les conventions, il y a dans le monde des Labos qui développent des armes biologiques. L’optimum étant le virus aéroporté, éventuellement associé à un virus de maladie contagieuse comme la grippe. Cela rappelle quelque chose.

Faut-il s’inquiéter ?

Pour se prémunir de problèmes technologiques, il y a les études de sûreté. Dans cette affaire, la volonté de lier des menaces potentielles au nucléaire, ne peut provenir que d’un choix idéologique et politique.

Le nucléaire est un domaine où l’organisation et les études dans le domaine de la sûreté sont de loin les plus avancées. Il y a maintenant [cela n’a pas toujours été le cas c’est vrai] une intégration de la sûreté dans les projets d’installations nucléaires et un réexamen régulier de la sûreté des installations nucléaires en fonctionnement. Il y a également une autorité de sûreté nucléaire, l’ASN, avec des pouvoirs d’expertise et de surveillance, ainsi que sur la vie des installations nucléaires.

Cette affaire de drones ne peut conduire éventuellement qu’à un problème de réseau électrique et en aucun cas un accident nucléaire.

En fait ce que l’on peut constater aujourd’hui est qu’il y a une utilisation de menaces, réelles ou manipulées, à des fins politiques.

Un des buts étant de faire passer la récession actuelle et l’avenir bouché comme faisant partie d’un ensemble de calamités naturelles à propos desquelles les peuples sont parfois culpabilisés. Il en est ainsi de l’effet CO2, non prouvé, mais utilisé jusqu’à la corde.

Tandis que l’on ne se souvient plus de Bhopal, le danger nucléaire est grossi chez nous au point que défendre l’environnement se résume souvent à être anti nucléaire.

Il faut donc moins s’inquiéter des dangers qui sont mis en avant par la propagande officielle que de ceux qui nous sont cachés.

Les manipulations peuvent aller loin. Demain si un Black out survient en France par manque de production, ce qui a une probabilité d’occurrence non négligeable, on pourra très bien en accuser le nucléaire.

Pour les problèmes extérieurs, il y a la politique extérieure et la diplomatie. Ce n’est pas le sujet de l’article mais on doit dire que notre politique extérieure guerrière et notre diplomatie naufragée nous exposent à des problèmes ultérieurs.





Il donne le lien vers deux documents, qui sont en réalité des images :
http://www.agoravox.fr/IMG/jpg/Parc_nucleaire_francais.jpg
http://www.agoravox.fr/IMG/jpg/poste_d_alimentation_electrique.jpg

JacquesL

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Re : 23H00 : Demande 47.72 GW, Nucleaire 44.89 GW, le 20 octobre 2014.
« Réponse #1 le: 13 novembre 2014, 10:22:07 am »
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/operation-drones-sur-sites-159229?debut_forums=100#forum4164065
Conclusion par JMBerniolles dans la soirée du 12 novembre :
Citation de: JMBerniolles
Par JMBerniolles   (---.---.---.71) 12 novembre 23:00

Mais par la voix d’un de ses responsables nucléaire, Yannick Rousselet, Greenpeace vient pratiquement de déclarer que la sécurité nationale avait signifié la fin de l’opération.


    Par jarnicoton (---.---.---.162) 12 novembre 23:28

    Signifier la fin d’une opération dont on ne connaît sensément pas l’auteur ni le programme ? que voulez-vous dire ?
   
    Par JMBerniolles (---.---.---.71) 13 novembre 10:01

    Greenpeace est à l’origine et à l’exécution de cette opération drones avec l’aval des pouvoirs publics.

    Cela fait un mois que cela dure et sous peine de grave ridicule, la sûreté nationale ne peut laisser se prolonger ces actions. Elle a donc averti Greenpeace qu’elle mettait en place un système de repérage et sans doute de destruction ou de récupération des drones...

    Un membre de Greenpeace n’a pu s’empêcher de d’annoncer la nouvelle :
    ///

    19 survols de centrales enregistrés

    Cette source réagissait à la diffusion mercredi sur twitter par un membre de Greenpeace, Yannick Rousselet, chargé des questions nucléaires basé à Cherbourg, de la photo d’un radar militaire de type ANGD, avec la légende "la protection de La Hague et Flamanville vis-à-vis des drones s’organise« . ///

    Il faut bien comprendre qu’en France, pays en route vers le naufrage c’est ainsi que nous sommes souvent présentés à l’étranger, il y a un pouvoir officiellement anti nucléaire et les anti nucléaires sont actifs partout : à l’EDF, au CEA et même d’une manière quasiment ouverte à l’ASN et à l’IRSN créé par D Voynet sur le thème de l’action anti nucléaire...

    je pense qu’il s’agit aussi de préparer l’opinion afin que le pouvoir puisse se défausser, en accusant le nucléaire, des conséquences de sa politique énergétique. Le but est d’empêcher que le grand public fasse le lien entre un gros black out électrique et cette politique qui a imposé notamment un long moratoire sur le nucléaire en France