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Auteur Sujet: Les fous de dieu sont irrécupérables  (Lu 1130 fois)

JacquesL

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Les fous de dieu sont irrécupérables
« le: 19 janvier 2015, 07:32:20 pm »
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20150119_00587940

Citer
C’est lors de missions en Algérie, dans les années 90, que Laurent Slachmuylders a appris à connaître le monde islamique.

Par sa carrière à la gendarmerie, Laurent Sclachmuylders connaît l’islam et le terrorisme: il souhaite expliquer et avertir.

Les récents actes terroristes posés ou préparés au nom d’Allah en Europe ont fait réagir Laurent Sclachmuylders, de Saint-Hubert. Fort de son expérience (lire ci-contre), il analyse la situation et avance des solutions en fonction des réalités qu’il a vécues.

D’abord, il ne comprend pas le manque de réalisme et le laxisme des pays européens: «On est face à un terrorisme qui est à nos portes, juste de l’autre côté de la Méditerranée! Dans les années 90, les extrémistes du GIA, la branche armée du FIS, étaient exterminés par l’État algérien: beaucoup se sont expatriés en Belgique. Ils ont été acceptés comme réfugiés. Quand je suis arrivé en Algérie en 1996, j’ai été étonné: il y avait bien moins de femmes voilées qu’à Bruxelles. »

Pour un islam européen

Mais il n’est pas question qu’il tombe dans l’amalgame ou la caricature: «Musulman ne veut pas dire terroriste. C’est en fait une question de pouvoir et la religion sert de prétexte. Il faut savoir qu’il n’y a pas de hiérarchie chez les Sunnites. Alors, quand une pomme est pourrie… 90% des musulmans en Europe ne savent ni lire ni écrire en arabe, la seule langue acceptée pour le Coran, comme si Dieu ne parlait qu’une seule langue… Aucun imam n’est formé en Belgique. Ils arrivent chez nous sans idée sur la démocratie, sans connaître l’Europe. La majorité silencieuse a peur: elle devrait pouvoir critiquer, mais la critique est interdite par le Coran dont on ne peut déformer quoi que ce soit. Il s’agit d’un texte très compliqué dont les interprétations sont faciles. Si on en dévie, c’est immédiatement un blasphème. Pour moi, il est grand temps qu’apparaisse un islam européen, qui respecte les lois de nos pays.»

«Des fous irrécupérables»

Quelles pistes de solutions suggère cet observateur averti? À court terme et contre les Salafistes (fondamentalistes sunnites) djihadistes, il est catégorique: «Ils sont là depuis 15 ou 20 ans, il est impossible de les changer, les Américains ne sont arrivés à rien, ils sont irrécupérables . Soit on leur retire la nationalité et on les expulse, soit on les écarte de la société, dans des camps, ils sont impossibles à gérer. Il faut comprendre que la puissance religieuse est impossible à changer dans la tête des gens. En Algérie, malgré la «concorde civile», ils ont continué à perpétrer des attentats. Si on veut retrouver dans notre pays le «vivre ensemble», il faut trouver des mesures adéquates pour ces fous de Dieu, il n’y a pas d’autres mots. Et puis je suis abasourdi par le prosélytisme qui règne chez nous. Il y a des gens qui prêchent le rigorisme religieux dans nos rues, dans des galeries commerciales. Et c’est facile pour les salafistes d’embrigader les gens, de les contrôler. C’est devenu une secte, soyons clairs!»

Pour l’avenir, le policier ardennais miserait sur l’éducation au «vivre ensemble»: «Il faut agir à long terme et la majorité musulmane doit faire le pas, montrer qu’elle est avec nous contre ces gens. Leur mentalité repose sur une forte solidarité sociale, donc les gens qui partent à la dérive sont connus. Mon espoir, que nos politiques de tous bords prennent des mesures drastiques contre le phénomène, pour que ces gens ne reproduisent plus aucun acte barbare contre la population. »
Deux missions et un mariage

Laurent Sclachmuylders a effectué deux missions à Alger, de 96 à 99. Gendarme chargé de la sécurité de l’ambassade, des diplomates, du personnel et des visiteurs belges, il fournit aussi des renseignements sur une Algérie en état de guerre civile après l’annulation par l’Armée – qui prend le pouvoir – des élections qu’allait gagner le Front islamique du salut (FIS).

En 1997, il épouse une Algérienne; elle est la fille d’un officier de l’armée qui est notamment docteur en psychologie. Par son travail et en fréquentant sa belle-famille, il apprend à connaître le pays, ses coutumes, sa culture, sa religion. Il lit le Coran, en français, afin de mieux comprendre les fondements de l’islam. De retour en Belgique, il travaille dans une cellule de renseignement sur le terrorisme.

Aujourd’hui, il est policier au sein de la zone Semois-et-Lesse, moniteur de tir. Depuis 2012, il est divorcé. Il se définit comme croyant, et catholique par sa naissance.