L'opinion générale est que les petites jumelles 10 x 25 ou 24 mm sont la dimension pour le randonneur.
J'avais mes 8 x 40 de mer pour la première partie de mon voyage de 1968 ; trop lourdes.
Je les avais encore en Suède en août 1970. Mention spéciale pour le blouson de nylon noir léger, qui les protégea efficacement de la bruine.
Seconde partie du voyage de 1968, j'ai acquis à Fagernes des 6 x 30 russes, des BBT, dont j'ai adoré le large champ, qui convient à merveille à l'usage d'affinement d'itinéraire. Je regrette de les avoir vendues plus tard, à un autre CAFiste de Saint-Quentin. Elles n'étaient toutefois pas légères, ni étanches.
Sur Amazon, on trouve des monoculaires 6 x 30 mm, de marque Luger et Celestron. Leur poids est comparable aux jumelles minimales susdites. Le champ est doublé : on passe de 91 m à 1000 m à 183 m. Là, confort incomparable, et l'angle de champ apparent est meilleur. Le stigmatisme, une fois rendu sur l'astigmatisme de mes yeux, n'est pas meilleur que celui des petites jumelles SBS. Le poids complet est un peu inférieur : 249 g contre 267 g.
La pupille de sortie passe de 2,5 mm à 5 mm. Disons qu'elles ont une valeur nocturne certaine pour une personne de mon âge. Toutefois comme le grandissement est réduit, l'indice crépusculaire aussi est réduit : 13,4 contre 15,8. De fait je n'ai ni plus ni moins de détails en crépusculaire.
Surtout, c'est étanche à la pluie.
Subsidiairement, cela laisse le choix de porter ou retirer les lunettes : l'oeilleton est à manoeuvre hélicoïdale. les SBS à oeilleton raide m'obligent dans tous les cas à retirer les lunettes.
Retour du terrain prochainement, une sortie en raquettes.