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Auteur Sujet: Amnesty International, George Soros, et la guerre.  (Lu 4206 fois)

JacquesL

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Amnesty International, George Soros, et la guerre.
« le: 31 mars 2015, 10:11:20 am »
Un père de famille mentionne son accablement devant l'iniquité systématique des jugements de cour :
http://www.sospapa.net/forum/viewtopic.php?f=22&t=13230

C'est que pour le/la JAF(e), il a commis un crime inexpiable : il est né mâle. Voilà pourquoi ils/elles le lui font payer aussi cher que possible.

Regardez de quoi il est accusé par les services ministériels de Nadine Morano :
http://debats.aristeides.info/index.php?option=com_content&view=article&id=101:la-propagande-fminazie-au-gouvernement&catid=43:financement-du-fminazisme&Itemid=57

Pendant des années, je m'étais demandé en vain pourquoi une ONG comme Amnesty International se conduit en soutien de la guerre sexiste de misandrie, propagandant tout ce qu'ils peuvent contre "la violence conjugale", à condition toutefois d'en accuser les mâles et d'en innocenter les femelles. Remarquez, quand il s'agit de violence conjugale entre lesbiennes, il leur faut ruser davantage pour ne pas pulvériser leur échafaudage de décors en toc :
http://debats.caton-censeur.org/index.php/tous-les-articles-mainmenu-9/fminazies-mainmenu-57/43-financement-du-fminazisme/56-lesbienne-requise-pour-le-poste

Fin du mystère, regardez qui finance Amnesty International : George Soros lui-même.
http://lesmoutonsenrages.fr/2014/09/16/video-georges-soros-reconnait-son-implication-dans-le-maidan-ukrainien/

Activer la guerre sexiste dans chaque famille, dans chaque couple, nous faire plonger la Lybie dans le chaos, activer la guerre en Syrie au profit d'Israël, déclencher puis activer la guerre civile en Ukraïne, exciter tous les media européens pour précipiter l'Europe dans la guerre contre la Russie, obliger les gouvernements d'Europe (France incluse) à faire les choix énergétiques les plus ruineux et les plus absurdes possibles, faire croire tous les ignorants à une "acidification des océans" et à un "Réchauffement Climatique Anthropique", miraculeusement médié par le méchant dioxyde de carbone... Une seule et même oligarchie commande tout cela, toute cette intox, tous ces partis de l'étranger.

Comment ils ont planté des pantins à eux au sommet de toute la presse, bon on sait, une vantardise de maître Eric Turcon à son client Alfred Sirven nous a révélé le mode opératoire. Pour d'autres pantins (Météo France, l'OMM, l'Elysée...), le mode opératoire de la manipulation et de la corruption nous est encore opaque, mais on voit bien le résultat.
« Modifié: 31 mars 2015, 10:41:09 am par JacquesL »

JacquesL

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Re : Amnesty International, George Soros, et la guerre.
« Réponse #1 le: 26 décembre 2015, 01:33:13 pm »
La suite des informations :
http://arretsurinfo.ch/syrie-pour-qui-roule-amnesty-international/
Citer
Syrie : Pour qui roule Amnesty International ?

Par Silvia Cattori le 26 mai 2015
Désinformation Propagande Syrie Lobbies Droit international Crises Ingérence

Billet rédigé après la publication du rapport d’Amnesty International sur « les crimes de guerre et violations des droits humains à Alep en Syrie. »

 

L’information à sens unique délivrée par les médias traditionnels n’a pas aidé le public à comprendre ce qui se passe véritablement en Syrie depuis 2011. Néanmoins pour ceux d’entre nous qui voulons rechercher et faire connaître la vérité, les témoignages d’honnêtes citoyens n’ont jamais manqué. Et cela, dès le début des troubles ; comme celui du Dr. Nabil Antaki (1) « , qui en juin 2011, dénonçait déjà le mythe d’une révolution pacifique » propagé par les médias occidentaux.

Tout était dit par M. Nabil en clair. Cela n’a malheureusement pas empêché les médias traditionnels de relayer la propagande  répandue par les groupes « rebelles », durant quatre ans. Et les grosses ONG – HRW, Amnesty International – de concentrer principalement les accusations  sur les forces gouvernementales syriennes (2).

Le rapport d’Amnesty International du 4 mai en est un ultime exemple (3).

Son biais démontre qu’Amnesty, est aujourd’hui une ONG dont la direction abandonne de plus en plus son rôle d’honnête dénonciateur des abus touchant les victimes, pour faire sienne la propagande répandue par les partisans de l’idéologie d’ingérence humanitaire (4).

Pour rappel.

Amnesty a appelé le Conseil de sécurité à intervenir en Syrie – légitimant les visées de puissances engagées à renverser Assad par groupes terroristes interposés – comme elle le fit en Libye avec les conséquences horribles que l’on sait.

Au lieu d’attirer l’attention, comme elle aurait dû, sur les exactions perpétrées par les divers groupes terroristes qui ont plongé la Syrie  – naguère prospère et pacifique – dans la peur et l’horreur absolue, au lieu de condamner principalement leurs bombardements contre des civils depuis les zones qu’ils occupent, dans son rapport du 4 mai, Amnesty continue d’accuser principalement les forces gouvernementales – qui tentent au prix d’immenses sacrifices et pertes, de les déloger des nombreuses régions où ils se sont mêlés à la population par la force – de « terribles crimes de guerre et autres abus commis quotidiennement dans la ville » d’Alep.

Le directeur du programme Moyen-Orient/Afrique du Nord d’Amnesty, Philip Luther, accuse le gouvernement d’adopter « une politique insensible de punition collective contre la population civile à Alep » ; et de «viser de manière délibérée et continuelle les civils » ; de les « frapper aveuglément avec des barils d’explosifs », qui suscitent « une terreur pure et une souffrance insupportable. »

«Punition collective contre la population civile ». « Frappes aveugles avec des barils d’explosifs »…ce sont-là des accusations lourdes véhiculées dans le rapport cité. Peu importe que Damas ait toujours nié avoir fait usage de bombes-barils, dès lors qu’elles permettent à Amnesty de conclure que « certaines actions du gouvernement à Alep équivalent à des crimes contre l’Humanité ».

Ainsi les vagues incessantes d’extrémistes sunnites (5) venus de partout [plus de 80 nationalités : Tchéchènes, Ouighour, Ouzbek, Afghans, Tunisiens, Saoudiens, Français, Turques, Libyens, Belges, Bosniaques, Algériens, Marocains, etc.], dont la sauvagerie a conduit des millions de Syriens à fuir leurs foyers, n’auraient, selon Amnesty, commis que des « crimes de guerre. » Ils n’auraient fait usage que d’ « armes imprécises comme les obus de mortier et des roquettes artisanales fabriquées à partir de bouteilles de gaz » et qui, toujours selon Amnesty, n’auraient « causé la mort (que) de 600 civils en 2014 ». Alors que, durant la même période,  selon Amnesty les « barils d’explosifs de l’armée [de défense syrienne contre la population-NdA] ont tué plus de 3.000 civils dans la province d’Alep ».

Comment Amnesty établit-elle ses chiffres ? En se fondant sur des sources proches des groupes armés, notamment sur le si peu neutre « Observatoire syrien des droits de l’homme » (OSDH).

Qu’en est-il de ces « armes artisanales » utilisées par les soit-disant « opposants » ?

Les Syriens qui vivent à Alep, comme le père Georges Sabe (6), l’évêque Antoine Audo (7), le Dr Nabil Antaki, affirment unanimement que ce sont les groupes armés qui rendent la vie impossible aux Syriens et qui « bombardent quotidiennement les civils avec des armes très performantes » (8). Il faut entendre leurs poignants témoignages.

Comment Amnesty peut-elle continuer d’accuser principalement les forces gouvernementales d’attaquer « délibérément les civils, les marchés, les nœuds de transport, les mosquées, les hôpitaux, les écoles » ?

La population se sent menacée par les bandes terroristes, qualifiées par Amnesty de « rebelles »

Comme l’atteste Ayman Rustom, qui réside dans la zone journellement bombardée par les obus provenant des zones occupées par les terroristes d’al-Nosra/Al-Qaida, tirés avec des fusées appelées « canons de l’enfer ». Ayman Rustom raconte ici ce qui s’est passé début mai dans son quartier chrétien d’Alep.

« Nous pouvons apporter la preuve également par des photos [nous en diffusons deux ci-dessous] que selon l’impact les fusées du type canons de l’enfer tirées sur mon immeuble provenaient de la zone occupée par les bandes armées». Ayman Rustom termine son témoignage en disant sa reconnaissance aux forces gouvernementales – le gouverneur, le chef de la police, le responsable du parti, de l’armée arabe syrienne, de la défense civile, les secouristes  – « qui après quelques minutes sont arrivées sur les lieux secourir les gens écrasés au-dessous des décombres ».

 

alep mai 1

 

alep mai 2

 

Quand Amnesty International cessera-t-elle de dénaturer la réalité de la guerre cruelle qui écrase les Syriens et ravage leur pays ?

« Probablement jamais » s’insurge un syrien que les affirmations d’Amnesty révoltent (9). Depuis le début de l’agression qui frappe la Syrie l’objectif d’Amnesty, tout comme celui d’HRW, est toujours le même: affaiblir le gouvernement par des accusations devant justifier une intervention militaire « humanitaire ». Une répétition du scénario Yougoslave ou Libyen, conduisant à la désintégration de la Syrie, le seul Etat arabe qui ne se plie pas à Israël et aux dictas de ses alliés.

Qui a pillé, incendié et détruit les souks millénaires d’Alep? Qui a fait exploser tous les monuments historiques dans les zones d’Alep fidèles au gouvernement ? Les groupes terroristes !

Amnesty manipule la réalité en ne précisant pas que la plus grande partie de la population d’Alep soutient l’armée du gouvernement Assad ; que ce sont donc les trois quarts de la ville qui subissent tous les jours, depuis 2012, les assauts venant de la zone où les terroristes se sont infiltrés ; que c’est parce que nous soutenons l’armée régulière que leurs obus tombent quotidiennement sur nous ; quand ce ne sont pas des explosions souterraines. Tous les jours les habitants d’Alep meurent à cause de leurs tirs…»

Premier constat

Le rapport d’Amnesty n’a aucune crédibilité car il se fonde essentiellement sur la collecte de chiffres et les comptes rendus d’ONG proches des groupes djihadistes extrémistes sunnites qui veulent renverser Assad – comme l’OSDH – et qui ne font que de servir ou répercuter leur propagande. Chiffres et compte-rendus rapportés sans vérification par l’AFP, dont les dépêches sont ensuite reprises telles quelles par les « grands médias ».

Deuxième constat

Les Syriens souffrent atrocement – non pas à cause du « régime » ; mais à cause de la violence des gangs armés entrés illégalement en Syrie. Les Syriens souffrent également de se voir l’objet de manipulations politiques et médiatiques qui légitiment la violence aveugle que les terroristes font peser sur eux…

Pour qui roule Amnesty International ?

La souffrance du peuple syrien semble être la dernière préoccupation des dirigeants d’Amnesty.

Si leur véritable intention était de protéger le peuple syrien ils n’auraient pas commencé par appeler le Conseil de sécurité à intervenir en Syrie. Ils auraient dénoncé dès 2011 les manœuvres des pays – France, Qatar, Arabie saoudite qui, comme nous l’avons documenté, étaient à la pointe de la déstabilisation de la Syrie.

Si leur volonté était d’épargner aux Syriens davantage de souffrances et une catastrophe humanitaire de grande ampleur ils auraient dénoncé la myriade de sanctions qui, comme attendu, allaient ruiner l’économie, les appauvrir et aggraver leur sort. Ils auraient dénoncé la déclaration du chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, disant que le groupe terroriste « al-Nosra faisait du bon boulot »…

En lieu et place Amnesty s’est alignée, comme elle le fit déjà en Libye, sur la politique criminelle de pays qui, comme la France et les Etats-Unis, s’appuient sur des groupes extrémistes sunnites pour s’ingérer dans les affaires d’Etats souverains en violation de la Charte des Nations Unies.

Silvia Cattori – 26 Mai 2015

(1) http://arretsurinfo.ch/un-medecin-syrien-analysait-en-2011-deja-de-quoi-son-pays-etait-victime/ 19 juin 2011

(2) http://arretsurinfo.ch/ong-neutre-ou-vendue-human-rights-watch-accuse-les-bombes-baril-syriennes/ 01 mars 2015

http://arretsurinfo.ch/human-rights-watch-accuse-a-nouveau-la-syrie-de-degats-causes-par-les-bombes-barils-des-autres/ 09 mai 2015

http://arretsurinfo.ch/human-rights-watch-poursuit-ses-accusations-a-laide-de-fausses-photos/ 15 mai 2015

(3) https://www.amnesty.org/en/documents/mde24/1370/2015/en/ 4 mai 2015

(4) http://silviacattori.net/spip.php?article2993 16 mars 2012

http://silviacattori.net/spip.php?article3364 19 juin 2012

http://silviacattori.net/spip.php?article3446 5 juillet 2012

http://silviacattori.net/spip.php?article3483 2 août 2012

http://www.counterpunch.org/2002/10/31/amnesty-international-and-israel/ 3 octobre 2012

http://silviacattori.net/spip.php?article3836 8 août 2012

http://silviacattori.net/spip.php?article3631 21 août 2012

https://www.middleeastmonitor.com/articles/middle-east/18452-amnesty-whitewashes-another-massacre 6 mai 2015

http://dissidentvoice.org/2015/05/eight-problems-with-amnestys-report-on-aleppo-syria/ 14 mai 2015

(5) http://arretsurinfo.ch/la-farce-tragique-de-letat-islamique/

http://www.politis.fr/Document-secret-US-l-Etat,31265.html 26 mai 2015

Selon un document de la DIA l’Occident a facilité la montée de l’Etat islamique « afin d’isoler le régime syrien »  22 mai 2015

(6) http://arretsurinfo.ch/alep-une-ville-assoiffee/

http://arretsurinfo.ch/poignant-temoginage-de-georges-sabe-linquietude-monte-a-alep/

(7) http://arretsurinfo.ch/selon-antoine-audo-eveque-chaldeens-dalep-linformation-est-orientee-a-dessein/ 9 mai 2015

http://arretsurinfo.ch/selon-antoine-audo-eveque-chaldeens-dalep-linformation-est-orientee-a-dessein/

(8) Voir quelques-uns parmi les nombreux témoignages du Dr Nabil Antaki :

http://www.silviacattori.net/article4635.html 19 juillet 2013

http://silviacattori.net/spip.php?article4967 10 octobre 2013

http://silviacattori.net/spip.php?article5571 5 mai 2014

http://silviacattori.net/spip.php?article5608 9 mai 2014

http://silviacattori.net/spip.php?article5635 9 mai 2014

http://silviacattori.net/spip.php?article5695 30 mai 2014

http://silviacattori.net/spip.php?article5721 3 juin 2014

http://arretsurinfo.ch/rester-ou-quitter-tel-est-le-dilemme-auquel-font-face-plus-que-jamais-les-syriens/ 01.09. 2014

http://arretsurinfo.ch/video-le-dr-nabil-antaki-parle-des-souffrances-quotidiennes-a-alep/ 26 février 2015 (vidéo)

http://arretsurinfo.ch/syrie-triste-anniversaire-par-nabil-antaki/ 01 mars 2015

http://arretsurinfo.ch/la-population-dalep-sous-les-fusees-des-groupes-terroristes/ 3 mai 2015

http://arretsurinfo.ch/lettre-de-syrie%E2%80%89-alep-ville-sinistree/  25 mai 2015

(9) Ce témoin souhaite garder l’anonymat pour des raisons de sécurité


Silvia-à-la-Moukata-2-1a (1)

Journaliste indépendante

Source: http://arretsurinfo.ch/syrie-pour-qui-roule-amnesty-international/
« Modifié: 12 octobre 2016, 10:27:05 am par JacquesL »

JacquesL

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Comment combattre Soros ?
« Réponse #2 le: 19 mars 2016, 02:42:21 pm »
Comment combattre Soros ?
Il faut des équipes «Opérations anti-Soros» en Russie, en Serbie et en Chine, et partout ailleurs

Par Wayne Madsen – Le 8 mars 2016 – Source Strategic Culture

Citer
Quand un multimilliardaire contrôle non seulement les activités de Radio Free Europe, Radio Free Asia et Radio Liberty, à Munich et à Prague, mais qu’il possède virtuellement et manipule des ONG comme Human Rights Watch et Amnesty International, les gouvernements nationaux ciblés par une telle menace devraient y réfléchir et réagir offensivement. George Soros continuera à dominer la politique étrangère d’une administration Hillary Clinton. Il lui a d’ailleurs donné récemment 8 millions de dollars pour relancer sa campagne.

Les États-nations qui ont été et vont continuer à être les cibles du soft power de Soros – qui a toujours reçu plus qu’une approbation discrète de la CIA, qui lui avait délégué les émissions de propagande de la Guerre froide –, ces États devraient mettre sur pied des Opérations anti-Soros au sein des ambassades et consulats et de leurs services d’information pour marquer à la culotte l’énorme empire de propagande de Soros et ses opérations de déstabilisation .



George Soros au forum Charting A New Growth Path for the Euro Zone . Washington, le 24 septembre 2011. REUTERS/Yuri Gripas (UNITED STATES – Tags: POLITICS BUSINESS)

De nombreux pays ont des ministères de l’Information qui servent à répandre leurs propres vues sur toutes sortes de sujets et d’événements – ce qu’on appelle généralement la propagande. Et donc, les opérations de Soros sont si imbriquées dans les productions de tant de gouvernements nationaux, organisations internationales, ONG, partis politiques, universités, médias, mouvements de travailleurs, qu’il faut aujourd’hui des postes de travail à temps plein pour rechercher ces entités et leurs activités. Les exécutants de Soros se sont même introduits dans Wikipedia, dans sa version anglaise et dans d’autres langues, pour y répandre la désinformation et la propagande toujours orientée du même côté.

Une base de données interactive, à accès limité, serait très utile aux gouvernements nationaux qui souhaiteraient partager leurs informations sur Soros et toutes ses activités, proches ou liées, dans leur intérêt commun. Il y a peu de doute que Soros prend la plupart de ses ordres de marche de la CIA – avec laquelle il est associé de longue date – et des éléments des opérations d’influence du département d’État américain et du Conseil de sécurité nationale. Tous ces liens interconnectés avec Soros, au travers de ses réseaux, sociaux, de renseignement et d’affaires, pourraient être les centres d’intérêts prioritaires de ces équipes d’Opérations anti-Soros, qu’elles soient une entreprise nationale ou un organisme coopératif émanant de plusieurs gouvernements concernés.

Les câbles classifiés et fuités du département d’État donnent des exemples sur la façon dont les opérations de Soros s’intègrent dans la politique étrangère des États-Unis et dans le travail des agences de renseignement américaines. Beaucoup de gens ne se rendent pas compte qu’avant que George Soros devienne aussi impliqué dans le façonnage de la politique étrangère des États-Unis, son frère aîné Paul Soros a participé au financement de projets d’installations portuaires, partout dans le monde, qui étaient dans l’intérêt de hauts responsables américains, le plus connu étant Henry Kissinger. Kissinger a été Secrétaire d’État et conseiller à la Sécurité nationale, et pour un temps a même occupé ces deux postes simultanément, sous les administrations Nixon et Ford.

Des câbles déclassifiés du Département d’État montrent que la société de Paul Soros, Soros Associates Consulting Engineers, était en train de négocier la construction d’un nouvel aéroport international – Aero Isla – avec le gouvernement argentin le 9 août 1974, le jour où Nixon a démissionné, et où Kissinger s’est retrouvé seul aux commandes à la fois des opérations secrètes du Renseignement américain et de la diplomatie officielle. Bien que ce soit Isabel Perón qui ait été présidente de l’Argentine à l’époque, elle qui avait succédé à la précédente junte militaire, l’institution militaire exerçait toujours une énorme influence sur l’administration du pays, et notamment sur les opérations portuaires.

En 1976, le Département d’État, toujours aux mains de Kissinger, a aidé Paul Soros à négocier un contrat pour la construction d’un port en Libye. Comme Kissinger le déclarait dans un câble à l’ambassade américaine à Tripoli, «aucune société américaine n’a remporté un grand contrat en dehors du secteur pétrolier libyen depuis 1969». Mais 1969, c’est l’année où le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a renversé le roi corrompu et a établi une république populaire. Ironie du destin, on retrouve George Soros dans la planification du Printemps arabe qui finit par renverser et assassiner Kadhafi. Une révolution célébrée par Mme Clinton avec cette tirade : «Nous y sommes allés, nous avons vu, et il est mort», suivie par son rire caquetant et sociopathe si reconnaissable.

Toute Opération anti-Soros doit prendre en compte les liens étroits que la Fondation Soros et l’Open Society Institute ont avec des entités quasi-officielles et les ONG, qu’elles soient basées aux États-Unis ou ailleurs. Les activités de Soros représentent une hydre à plusieurs têtes, avec des tentacules qui s’étendent jusqu’au sein des Nations Unies, de l’Union européenne, de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, de la Cour internationale de justice, des conférences sur la Sécurité à Munich et Bilderberg, le Haut-Commissariat aux réfugiés. Citons aussi The New School for Social Research à New York, le Forum économique mondial à Davos, les fondations privées comme Ford, Rockefeller, Carnegie et la Konrad Adenauer Stiftung en Allemagne. Et même l’Eurovision…

Il faudra examiner de près les activités de Soros dans le monde si Mme Clinton devient le prochain président des États-Unis. En février 2016, Soros a donné 6 millions de dollars au super-Comité d’action politique de Clinton (Super PAC) appelé Priorities USA Action. Avec une administration Clinton, Soros aura encore plus de poids dans la politique étrangère américaine qu’il n’en a eu du temps de Barack Obama.

Soros coordonne de près ses efforts de déstabilisation avec l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et la Dotation nationale pour la démocratie (NED), toutes les deux des prête-nom pour la CIA. Soros prétend combattre l’aile droite et les éléments conservateurs dans le monde en finançant les partis et mouvements de gauche et les partis sociaux-démocrates. C’est en fait un écran de fumée très habile qui sert à cacher qu’on ne promeut pas la gauche, mais qu’on la contrôle. Carl Gershman, président de longue date de la NED, fondation très liée à la CIA, a commencé ses activités anti-communistes pour le compte de la CIA comme directeur exécutif des Social Democrats USA (SDUSA), un parti ostensiblement de centre-gauche. SDUSA fut un moyen pour la CIA de contrôler les hommes de gauche modérés pour faire échec à l’influence des marxistes et des communistes au sein du Parti démocrate et des syndicats. La même tactique fut employée par Soros pour promouvoir le Democratic Leadership Council (DLC) qui a soutenu des politiciens pro-business, néo-conservateurs et néo-libéraux comme Bill et Hillary Clinton contre les politiciens démocrates anti-Wall Street et de sensibilité sociale. Aujourd’hui, on appelle cette manœuvre de Soros la Troisième voie.

Soros a réussi à infiltrer et à neutraliser un grand nombre de partis de gauche dans le monde et particulièrement ceux qui en Europe avaient critiqué les institutions et l’évolution de l’Union Européenne. Le parti Syriza en Grèce, Podemos en Espagne, les Cinq Étoiles en Italie sont maintenant connus comme des Sorosites (ou des parasites), qui, comme leurs homologues trotskystes du siècle dernier, sont seulement intéressés à manœuvrer les mouvements de gauche pour qu’ils oublient leurs principes de base. Syriza, qui est arrivé au pouvoir sur un programme de rejet de l’austérité imposée par l’Union européenne, a très vite retourné sa veste pour approuver chaudement cette austérité. Podemos en Espagne fera de même si elle intègre un futur gouvernement. Tel un cancer mortel, Soros infiltre un organisme politique, l’infecte, et finalement le tue.

Les forces derrière la Révolution du Bulldozer qui a renversé le Président serbe Slobodan Milosevic – OTPOR! et le Centre pour les stratégies et l’action non-violente (CANVAS), son dirigeant, Srdja Popovic, un soi-disant agitateur pour la démocratie – ont toutes été démasquées comme des éléments du renseignement américain. Leur modèle d’action révolutionnaire a été repris plus tard dans les rues de Tbilissi, Kiev, Chisinau (Moldavie), Moscou, Skopje (Macédoine), Bucarest, Sofia, Budapest, Podgorica (Monténégro), et au-delà, à Damas, Benghazi, Tunis, Le Caire, Bangkok, Beyrouth, Hong-Kong, Caracas, Quito (Équateur) et Téhéran.

Pour combattre les sponsors américains, ouest-européens et israéliens de Soros, la réponse est de mettre sur pied des unités qui d’abord identifient les menaces, ensuite ripostent par des mesures offensives, notamment par des raids sur les organismes financés par Soros et permettent d’arrêter les meneurs et les fauteurs de troubles, puis alertent l’opinion publique sur la nature des activités de Soros et sur les hommes et les organisations qu’il utilise, et enfin neutralisent en permanence les menaces grâce aux lois déjà existantes sur la sécurité nationale, la protection contre le racket et la lutte contre le blanchiment, ainsi que les complots pour provoquer des violences urbaines. Toutes mesures moins intimidantes que celles-ci seraient sans effet.

Wayne Madsen

Traduit par Ludovic, vérifié par Wayan, relu par Diane pour le Saker Francophone.

JacquesL

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L’Open Society de Soros: la formation d’un Lebensraum idéologique pour l’Empire

http://lesakerfrancophone.fr/lopen-society-de-soros-la-formation-dun-lebensraum-ideologique-pour-lempire
http://journal-neo.org/2016/04/11/soros-open-society-new-world-lebensraum-idealism-underway/

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L’Open Society de Soros: la formation d’un Lebensraum idéologique pour l’Empire

Par Phil Butler – Le 11.04.2016 – Source New Eastern Outlook

WikiLeaks nous a appris que les Panama Papers ont été fournis par le gouvernement des États-Unis, des ONG de la nébuleuse Soros, ainsi qu’un groupe de journalistes occidentaux. Les preuves sont aujourd’hui irréfutables. Au cours des dernières décennies, un vaste réseau a été mis en place pour non seulement contrôler l’information, mais pour influencer l’appareil législatif des sociétés dans lesquelles ce réseau opère. Ce texte est le premier document à charge contre ce Nouvel ordre mondial qui se met en place. Il propose un regard nouveau sur les États baltes, et analyse la vraie nature inflammable de ce Nouvel ordre.


Les révélations contenues dans les Panama Papers ne sont que la nouvelle phase de la campagne de désinformation à laquelle nous sommes soumis depuis des décennies. Aujourd’hui, le monde de l’information est chamboulé par un groupe de journalistes et de laquais du capital, qui ont pour mission de camoufler la vérité. Aujourd’hui, mon récit porte sur une seule des tentacules de la pieuvre, sur une facette d’un des sicaires au service du Nouvel ordre mondial, George Soros.

Sa Fondation DOTS, précédemment connue sous le nom de Fondation Soros-Lettonie, nous apporte les preuves irréfutables dont je parle. Mais avant que je ne tourne le projecteur sur cette ONG, mes lecteurs devraient d’abord se familiariser avec George Soros le financier, George Soros le philanthrope imposteur.

Les imposteurs de haut-vol: George Soros

Né à Budapest en 1930, le vrai nom de George Soros est Gyorgy Schwartz, un pseudonyme qu’il a adopté au moment de son émigration à Londres après la Seconde Guerre mondiale. Avec une fortune actuelle estimée à 26 milliards de dollars, son passé est loin d’être banal, c’est même du matériau de création pour le personnage du méchant dans un film hollywoodien.

Collaborateur avec les nazis à Budapest en 1944 et 1945, l’adolescent Gyorgy leur dénonçait ses coreligionnaires juifs, aidant à les déposséder et à cataloguer leurs avoirs, pendant que les sbires d’Hitler déportaient environ un demi-million de juifs hongrois vers les camps de la mort.

Soros sortit diplômé de la London School of Economics dans les années 1950. Il entra dans la carrière bancaire, d’abord au sein de la banque commerciale londonienne Singer & Friedlander, avant d’émigrer aux États-Unis pour travailler pour F.M. Mayer à New York. Son ascension dans les rangs des spéculateurs boursiers est depuis devenu un récit légendaire. On dit que sa vente à découvert sur la livre sterling contre le Banque d’Angleterre lors du Black Wednesday [en 1992, NdT] lui a rapporté son premier milliard de livres sterling. Mais ce n’est pas sur sa fortune qu’il faut s’attarder pour comprendre le rôle qu’il joue dans le chaos actuel, mais plutôt sur sa philosophie et ses stratégies.

Soros, malgré tout ce qu’on peut dire d’autre sur lui, est un destructeur effréné qui a toujours été énigmatique, et qui retourne à l’envers chaque concept dont il se réclame. C’est flagrant lorsqu’on analyse ses emprunts intellectuels à Karl Popper, qui théorisa le premier, dans les années 1940, le concept de ce qu’est censée être une société ouverte (open society). Nous n’avons pas le temps ici pour une leçon de théorie politique, mais il faut retenir que Popper eut une influence majeure sur le façonnement de la duplicité qui caractérise Soros. Je parle de duplicité, parce que le début de carrière du milliardaire à Budapest, faite de survie et de trahison, a forgé les traits d’une personnalité qui n’eut pas déplu à Machiavel. C’est cette duplicité qui rend Soros si dangereux, car elle lui permet, à lui et tant d’autres, de manipuler le public, de se présenter comme un philanthrope, tout en étant en même temps un milliardaire cupide.

    «Il n’y a point d’entreprise plus difficile, plus douteuse, ni plus dangereuse que celle de vouloir introduire de nouvelles lois.» – Machiavel

Tout ce qu’on a besoin de savoir pour comprendre des personnages comme Soros est le fait suivant: à chaque fois que quelque chose se fait au détriment d’une société, c’est au bénéfice du cartel de Soros et ses semblables. Soros ne donne pas, il prend, un point c’est tout, même si c’est maquillé derrière l’excuse de faire des affaires. On constate que Soros se réclame d’esprits brillants tels que Karl Popper, pour ensuite trahir ses idéaux à chaque fois qu’il pouvait manipuler à son avantage les principes de la société ouverte. Mais assez avec ce George Soros, qui ne fait que se mentir à lui-même et qui trahit tout principe ressemblant de près ou de loin à un ordre social, si ce n’est son attachement à l’élitisme. Soros se ment à lui-même quotidiennement.

Le Lebensraum à l’américaine

«Nous ne souhaitons pas être un mouvement composé de quelques intellectuels, mais plutôt un mouvement qui peut plaire aux masses. La propagande se doit d’être populaire, et non pas intellectuellement séduisante. Il n’est pas du ressort de la propagande de découvrir des vérités intellectuelles.» – Joseph Goebbels, ministre de la Propagande du IIIe Reich.

La Fondation DOTS, anciennement Fondation Soros-Lettonie, a été créée en 1992, immédiatement après l’effondrement de l’Union soviétique. C’est à partir de ce moment que Soros a commencé à financer l’éducation supérieure, et à descendre progressivement jusqu’à l’école secondaire. Puis, à partir de 1994, Soros a commencé à encourager les étudiants lettons à étudier à l’étranger, puis à leur distribuer des bourses d’encouragement. A partir de 1995, il a commencé à injecter des financements destinés à influencer le système judiciaire letton, par le biais de la création du Centre de formation judiciaire letton. Cette partie est centrale à sa stratégie: lier l’Association des avocats américains au processus de transition vers l’État de droit d’un État inexpérimenté. En même temps, Soros a financé un Centre pour ONG, où les fonctionnaires pouvaient recevoir gratuitement des leçons de langues étrangères. Influence de la pensée, de la loi, du langage, tout cela a des implications majeures sur une administration, mais tout ceci a été camouflé derrière le cache-sexe de la philanthropie.

En 1996, la publication de l’ouvrage Homme et Société a représenté un tournant pour l’établissement du Nouvel ordre de George Soros en Lettonie. Vingt-six des grands classiques philosophiques mondiaux ont été traduits en letton, permettant à Soros de mettre un premier pied dans l’édition en Lettonie. Puis en 1998, il a créé le Centre Soros pour l’Art contemporain, ainsi que la Faculté d’études supérieures de droit de Riga. Entre 1990 et 2002, les activités de Soros ont pénétré chaque pan de la société civile lettone, du droit à l’éthique, aux handicapés et aux arts. Le petit État balte est devenu une sorte de cas d’étude en matière de conversion, une sorte de rat de laboratoire pour les expériences de Soros en nouvel-ordre-mondialisme.

Puis en 2003, la Fondation Soros a co-établi le Centre d’Administration PROVIDUS [sorte d’école nationale d’administration lettone, NdT]. Cette initiative, comme de nombreux autres projets estampillés Soros, est maintenant soutenue par la Commission européenne, mais aussi par le ministère de l’Éducation et des Sciences de Lettonie. Ce projet PROVIDUS nous montre la méthodologie Soros pour créer un processus de transformation profonde dans un État, où des centaines d’ONG, de sociétés privées et d’agences gouvernementales peuvent désormais s’engouffrer.

Ce procédé a ensuite évolué, les succès de ces expériences de manipulation transformatrice des sociétés civiles ont été clonés, ce qui nous permet de voir de façon si claire la manière dont Soros et les élites du Nouvel ordre mondial travaillent.

Ces mécanismes de contrôle subversifs ont été installés au cœur des sociétés occidentales, en particulier celles des pays d’Europe de l’Est, où l’URSS a été présentée comme l’ennemi de la liberté. Cependant, ce sont les connivences entre l’UE, Soros et les tenants du Nouvel ordre mondial, que je trouve les plus dignes d’intérêt.

Un rapport indépendant que j’ai rédigé a révélé un financement helvético-roumain de ces Panama Papers; et je découvre aujourd’hui une connexion helvético-lettone à une initiative de Soros. Ce Programme de coopération Lettonie-Suisse, qui soutient financièrement PROVIDUS, est calqué sur le modèle du Programme de coopération Suisse-Roumanie qui soutient une organisation appelée Projet de recensement du crime organisé et de la corruption, elle-même un satellite du Centre pour la probité des fonctionnaires, et du Consortium international des journalistes d’investigation (de son acronyme anglosaxon ICIJ), le même qui a révélé les Panama Papers.

Nous enfoncer maintenant plus avant dans ce dédale de collusions, ne ferait que nous distraire de la preuve irréfutable que constitue ce rapport. Je préfère m’attarder sur les principaux projets de Soros en Lettonie, et démontrer comment sa stratégie coïncide avec, ou tout du moins facilite, les objectifs de politique étrangère de Washington envers la Russie et les anciennes républiques soviétiques.

En 2005, la Fondation Soros a lancé un programme appelé Pour une Europe plus large (Wider Europe), au sein duquel la Biélorussie, l’Ukraine, la Moldavie et la Géorgie ont été identifiées comme des partenaires d’une UE élargie. Simultanément, tout au long des années 2000, la Fondation Soros-Lettonie a élargi le champ et l’ampleur de ses activités dans tous les aspects de la vie du pays. Les financements et le trafic d’influence ont été projetés au plus profond du pays jusque dans les zones rurales. Un effort de pénétration du pays a été entrepris dans les champs juridique, politique, et jusque dans le processus électoral.

C’est à ce moment, vers la fin 2002, que les agents d’infiltration de Soros ont commencé à pénétrer les champs des affaires, de la justice et de l’administration du pays. Puis, en 2011, les ONG de Soros ont créé une initiative appelée Moi aussi je peux être Premier ministre, suivie d’une autre appelée Re: Baltica, une organisation à but non-lucratif qui produit soi-disant du journalisme d’investigation au service de l’intérêt public. Un coup d’œil à l’organigramme de Re: Baltica nous révèle la présence de personnages-clés de la nébuleuse de think tanks financés par Soros, à l’instar de Vita T?rauda, qui est également au poste de directeur exécutif de PASOS (Association pour les politiques publiques en faveur d’une société ouverte).

La stratégie de ce réseau de Soros est de répliquer son modèle de pénétration de la société civile lettone aux autres pays européens. Cela aura certainement de profondes répercussions. La propagande et la coercition sorosienne n’a rien à apprendre des maîtres de la propagande hitlérienne, dans le sens où elle réussit à convertir à ses idées les masses et les intellectuels.

Le creuset letton

Peu d’observateurs occidentaux comprennent le rôle qu’a joué la Lettonie dans les conflits entre l’Occident et ce qu’on peut appeler les influences slaves. Sans faire de leçon d’Histoire, les idéaux de gens comme les théoriciens de l’âme balte et du criminel de guerre nazi Alfred Rosenberg, remontent à bien longtemps. Cela suffit pour comprendre que les Lettons, ainsi que les peuples des nations baltes, ont toujours été divisés le long de lignes de fractures idéologiques et politiques.

Cela s’est vérifié tout particulièrement avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque la moitié de la Lettonie était du côté de l’Allemagne nazie, tandis que l’autre moitié se battait avec les Soviétiques. Même les alinéas cachés du tristement célèbre Pacte Molotov-Ribbentrop, révèlent que l’Allemagne et l’Union soviétique se sont partagé des nations comme la Lettonie, et que ce pacte de non-agression a servi de modèle pour des accords passés plus récemment entre l’Occident et l’Europe de l’Est. On peut dès lors affirmer sans exagération que Soros n’aurait pas pu choisir de meilleur pays comme cible à déséquilibrer, selon ses méthodes inspirées de la politique allemande du Lebensraum. Je présenterai la situation des autres États baltes, de l’Ukraine et de la Géorgie dans des articles ultérieurs.

Comme vous commencez à l’entrevoir, les décennies d’ingénierie politique de Soros dans ces contrées, sont intimement liées à l’essor de sociétés et entrepreneurs privés comme Soros. Comme je l’expliquais, l’amplitude de cette influence est difficilement imaginable. De la Macédoine à la Moldavie et à la République tchèque, on comptabilise quelques 32 centres indépendants de politiques publiques dans 21 pays d’Europe centrale et orientale, ainsi qu’en Asie centrale; les subsides de Soros dans ces pays ont évolué en métastases d’un mécanisme de type cancéreux, soutenu par toute la classe politique, des maires aux avocats, en passant par des parlements entiers.

Le Nouvel ordre mondial n’est pas une soudaine lubie sur laquelle des théoriciens du complot aiment divaguer; il s’agit d’une réalité qui a supplanté la démocratie. Soros et ses associés ont déraciné la capacité du public à analyser la réalité, et l’ont remplacée par une autre vérité.

Pour illustrer comment les réseaux de Soros sont devenus largement et complètement interconnectés, nous n’avons qu’à observer les petites stratégies de compétition appelées La brigade, créées par la Fondation Soros en 2012. Si la Faculté d’études supérieures de droit de Riga peut infecter et influencer un vaste réseau d’écoles et d’universités à travers l’Europe, on imagine ce que des subventions et des bourses dirigées vers de plus petites structures peuvent convertir au niveau local et individuel.

La compétition La brigade est désormais fermée, mais il ne s’agit que d’une initiative parmi une multitude d’initiatives d’ensemencement, qui transforment une petite dotation financière en un outil efficace d’évangélisme pour les idéaux de Soros et du Nouvel ordre mondial. Ce qui n’était au début qu’une innocente initiative de politique publique et de stratégie par George Soros en Lettonie, a depuis infiltré jusqu’à la trame de la société civile du pays tout entier.

Les oracles de la garde rapprochée de Soros sont au courant des objectifs ultimes du Nouvel ordre qu’ils contribuent à créer, mais les innocents étudiants et citoyens à l’extrémité de la tentacule de cette pieuvre, ne sont que des pions à sacrifier. Les organisateurs de la défunte initiative La brigade ont tous atterri dans d’autres initiatives visant à endoctriner encore plus la jeunesse lettone. Ce profil Facebook montre comment la propagande est finement distillée via des liens vers du financement participatif, sur lesquels il est tentant de cliquer, et émaillé ça et là de symboles révolutionnaires subliminaux. Ainsi, la Fondation DOTS est la stratégie de politique étrangère de Soros qui a achevé sa première révolution: l’effort de financement de départ a fait germer les premières graines du changement, d’où a éclos une nouvelle société qui ignore la nature de ses origines.

La Lettonie est ainsi irréfutablement influencée non seulement par les idéologies de George Soros, mais même par celles de ceux qui sont plus puissants que lui. On ne connaît encore rien des tentatives d’influence de Washington et Londres sur un peuple et une nation souverains. Mais ne nous y trompons pas: George Soros n’est pas ce mage qui manipule le Nouvel ordre mondial depuis les coulisses, mais il en est l’un des fervents soutiens.

Il est le fossoyeur aguerri de l’idée brillante de société ouverte de Karl Popper; Soros ne fait qu’utiliser les idées de Popper à ses propres fins. Dans son ouvrage La société ouverte et ses ennemis, le philosophe décrit justement les gens comme Soros, qui recommandent l’utilisation du grondement social comme outil de changement des sociétés. Selon Popper, quelqu’un comme Soros se pense du niveau des grands rois philosophes comme Platon. Soros et ses associés, où qu’ils se trouvent, sont moins intéressés par l’avènement d’un monde nouveau, que par la fortification de l’ancien, celui basé sur l’élitisme. Ils ont recours au tribalisme typique de la nature humaine d’un côté, tout en promouvant une vraie démocratie libérale de l’autre.

C’est de cette manière que les citoyens de Lettonie sont séduits, contraints et finalement embrigadés au service de barons industriels. Les fondations Open Society, créées par George Soros, se réclament du nom et de la pensée du livre de Popper. En réalité, le Nouvel ordre mondial nous aveugle par des tours de passe-passe, tout en volant à l’humanité son droit à l’autodétermination. Dans ce creuset de pouvoir, des endroits comme la Lettonie deviennent le Lebensraum idéologique nécessaire à la survie de ces idées tyranniques.

Phil Butler

Phil Butler est un analyste en politiques publiques, politologue et expert sur l’Europe de l’Est, écrivant exclusivement pour le magazine en ligne New Eastern Outlook.

Traduit par Laurent Schiaparelli, relu par nadine pour le Saker francophone