L’émir du captagon aux mains du Hezbollah !http://reseauinternational.net/lemir-du-captagon-aux-mains-du-hezbollah/Source libanaise :
http://francophone.sahartv.ir/infos/actu_d%C3%A9cryptage-i8341-l’emir_du_captagone_aux_mains_du_hezbollah!!!
2 novembre 2015
« Ce n’est pas la première visite effectuée par l’émir saoudien, Abdul Mohsen Ben Walid Ben Abdel Aziz al-Saoud au Liban. Ce n’est pas la première fois qu’il mène une opération de trafic de drogues dans son avion privé, à partir de l’aéroport international de Beyrouth. »
Ce sont les propos d’une partie concernée par le dossier des gangs de drogues au Liban.
Les sources ont révélé à Al-Ahednews, que le prince en question avait mené des opérations de trafic à deux reprises dans le passé, profitant de son immunité diplomatique et de son avion privé.La source interviewée par Al-Ahednews, a précisé que le bureau de lutte antidrogue a reçu une lettre d’Interpol sur la dernière opération de trafic de drogue. Un fait qui a mené à l’arrestation du prince à l’AIB, au moment où il quittait le Liban, transportant plus de 1700 KG de drogues.
Dans les détails, on rapporte que certains trafiquants de drogues à Beyrouth et dans la Bekaa du Nord étaient surveillés de près, ce qui a permis de suivre les pas du prince saoudien, qui communiquait avec eux, via des médiateurs. Ces derniers lui avaient assuré les quantités demandées.
Selon les sources, les autorités libanaises n’étaient point en mesure d’ignorer le télégramme d’Interpol, en dépit des périls politiques auxquels le Liban serait exposé, en raison de l’arrestation d’un des membres de la famille royale saoudienne à Beyrouth. Il semble que des pressions diplomatiques et politiques aient immédiatement été exercées par l’ambassade saoudienne et ses alliés au Liban afin de remettre le prince en liberté et de tourner la page de l’affaire avant d’élargir l’enquête et de porter atteinte à des personnalités locales, que le prince avait l’habitude de visiter au Liban.
Ainsi, après la rapidité de l’arrestation d’Abdel Mohsen, on prévoyait l’embarras dans lequel sera placé l’Etat Libanais, auprès d’Interpol et sur le plan local. En effet, certains proches de trafiquants de drogues en détention, se préparaient à manifester pour réclamer la libération de leurs proches, si l’émir saoudien est remis en liberté.
A noter dans ce contexte que le trafic des drogues s’est activé depuis le début de la guerre syrienne, notamment lorsque les organisations takfiristes ont lancé la culture de l’opium et du hachich dans les deux rifs d’Idlib et d’Alep et dans certaines régions du sud de la Syrie. Ces organisations sont en relation étroite avec les trafiquants de drogues au Liban. Le «front Al-Nosra» et «Daech» avaient recouru à des agriculteurs afghans et pakistanais, experts dans la culture du hachich et de l’opium avant de livrer leurs produits aux trafiquants.
De fait l’arrestation du prince saoudien a prouvé que ces derniers étaient des figures éminentes dotées de pouvoir et même des membres de la famille saoudienne au pouvoir. Une dynastie dont le terrorisme s’aggrave du jour au lendemain, passant par le meurtre et le trafic des drogues. Le Liban résistera-t-il devant les pressions saoudiennes?
Source: Al-Ahednews
source: http://francophone.sahartv.ir/infos/actu_d%C3%A9cryptage-i8341-l’emir_du_captagone_aux_mains_du_hezbollah!!!
Et quelques jours plus tôt, sur Sputnik, le 28 octobre :
http://fr.sputniknews.com/international/20151028/1019149466/arabie-saoudite-drogue.htmlLa "potion magique des djihadistes syriens" saisie chez le prince saoudien
La quantité quasi industrielle de captagon, drogue surnommée par les médias internationaux "potion magique des djihadistes syriens", découverte dans le jet privé du prince saoudien, soulève la polémique sur la position de l’Arabie Saoudite dans le conflit syrien.
Lundi dernier, le prince saoudien Abdel Mohsen Ibn Walid Ibn Abdelaziz a été arrêté par les douanes de l'aéroport de Beyrouth avec en sa possession une quantité de drogue record. Le prince et ses 4 compagnons n'ont pas même pris la peine de bien cacher les 40 valises remplies de captagon et de cocaïne.
Le captagon, une drogue à base d'amphétamine, fait oublier la douleur et surmonter la fatigue. En 2013 déjà, le quotidien libanais The Daily Star et le Time avaient publié des informations selon lesquelles le trafic de cette drogue serait directement lié au conflit en Syrie, et que cette question s'était posée à plusieurs reprises.
Selon Samir Saul, historien et chercheur au centre d'études et de recherches internationales de Montréal, ce lien entre le trafic de captagon et le conflit en Syrie existe.
"On parle de cette drogue depuis un certain temps, les djihadistes l'utilisent car ils mènent une guerre très cruelle, pour calmer leur sentiment, s'ils en ont. Cette drogue a été employée comme une monnaie d'échange pour acheter des armes, même si la source principale des armes, ce sont les dons que font les pays parrains", a déclaré Samir Saul dans une interview accordée à Sputnik.
En outre, l'historien précise que cette démarche du prince visant à commercialiser le captagon dans son pays reflète les problèmes économiques et politiques de l'Arabie Saoudite.
"Les recettes pétrolières ont baissé et les saoudiens sont en déficit budgétaire (…). Et également, c'est un déficit politique, car l'Arabie Saoudite est engagée dans des conflits en impasse, en Syrie et au Yémen. Et la prise à Beyrouth est un symptôme de la situation actuelle en Arabie Saoudite", explique M.Saul.
Malgré l'évidence scandaleuse du crime, la réaction de l'Occident, qui préfère éviter le sujet, est étrangement timide mais en même temps explicable par le fait que l'Arabie saoudite est son allié.
"L'Arabie saoudite joue le rôle de financier des éléments extrémistes. Et c'est un grand pourvoyeur de contrats militaires", indique l'historien.
Ainsi Glenn Greenwald, le fameux journaliste américain qui court après les révélations, a dernièrement publié un article dans The Intercept, où il dévoile le moyen de la Grande-Bretagne pour masquer les crimes de l'Arabie Saoudite, son grand allié, en utilisant la BBC. Selon Greenwald, le monstre médiatique britannique a modifié plusieurs fois ses propres articles, où figuraient des affirmations selon lesquelles les Saoudiens livraient des armes aux groupes terroristes.