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Auteur Sujet: Rouble en crise, mais...  (Lu 2438 fois)

JacquesL

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Rouble en crise, mais...
« le: 16 décembre 2014, 02:56:45 pm »
http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0204019125816-russie-la-banque-centrale-hisse-son-principal-taux-de-105-a-17-1075479.php

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La banque centrale russe a hissé son taux directeur de 10,5% à 17%. Mais la monnaie replonge, entraînant la Bourse avec elle.
Article(s) associé(s)

    Russie : mini-krach sur le rouble
    La Russie tente encore de sauver le rouble
    La Russie n'arrive pas à stopper la chute du rouble

La mesure-surprise de la Banque de Russie dans la nuit de lundi a mardi n’y aura rien fait. En réaction au mini-krach qu’a subi le rouble lundi soir, chutant jusqu’à 10% face au dollar et jusqu’à 12% face à l’euro, elle a fait bondir son taux directeur à 17% dans la nuit de lundi à mardi. Soit une hausse spectaculaire de plus de six points de pourcentage. Le taux directeur vaut maintenant le triple de son niveau en début d’année à 5,5%. « La décision a pour but de limiter les risques liés à la dépréciation du rouble et à l’inflation, qui ont considérablement augmentés récemment », a expliqué le régulateur dans son communiqué.

Malgré cette annonce choc, mardi, le rouble a creusé ses pertes, s’approchant dangereusement des seuils historiques de 100 roubles pour un euro et 80 roubles pour un dollar. En début d’après-midi, la monnaie russe chute de plus de 10% : il faut 90 roubles pour acheter un euro et 72 roubles pour acheter un dollar. Du même coup, le rouble a entraîné dans sa chute la Bourse de Moscou, l’indice RTS libellé en dollars cédant presque 13% en début d’après-midi. Après avoir lâché presque 7% dans la matinée, le Micex rebondit de 3%. Les taux d’emprunt à dix ans de l’Etat russe ont également grimpé de trois points de pourcentage à presque 16%.
Interventions sans succès

Un nouvel échec dont la Banque de Russie, qui subit déjà une forte pression politique, se serait bien passée. Pas plus tard que jeudi dernier, elle avait déjà relevé d’un point son taux directeur , à 10,5%. En chute libre depuis plusieurs semaines, le rouble, qui a déjà perdu plus de 40% de sa valeur depuis le début de l’année, connaît ses pires journées depuis le défaut de la Russie en 1998. Il pâtit des sanctions occidentales liées à la crise ukrainienne et de la chute des cours du pétrole.

L’institution est à cours de moyens pour enrayer la dégringolade de sa monnaie, intervenant quasi quotidiennement depuis le début du mois pour défendre la devise. Elle a déjà dépensé plus de 80 milliards de dollars à cet effet. Lundi, elle est revenue sur sa décision de limiter le montant de ses interventions à 1,5 milliard de dollars par période de 28 jours. Elle pourra désormais dépenser jusqu’à 5 milliards de dollars sur la même période pour racheter des roubles et ainsi soutenir les cours. C’est un retour en arrière par rapport à son annonce choc de début novembre, lorsqu’elle avait décidé de mettre le rouble quasiment en régime de change flottant . Cette décision n’était pas sans raison : les réserves de la Banque de Russie s’amenuisent. Elles sont estimées à environ 400 milliards de dollars.
Angoisses sur l’année 2015

Quelques heures avant d’annoncer la hausse de son taux directeur, la banque centrale a dressé un tableau cauchemardesque de l’année à venir pour la Russie, avertissant que le produit intérieur brut du pays pourrait chuter de 4,5% à 4,8% si les prix du pétrole se maintiennent autour de 60 dollars le baril, leur niveau actuel. L’effondrement des cours du pétrole pèse lourdement sur le rouble et sur l’économie de la Russie, qui tire de l’or noir la moitié de ses revenus budgétaires.

D’autres facteurs politiques, comme une série de sanctions européennes et américaines sans précédent contre Moscou dans le cadre de la crise ukrainienne, plombent l’économie russe, qui devrait entrer en récession dès 2015. Ils placent la Banque de Russie, à la réputation d’indépendance face aux autorités russes, dans une situation délicate : elle doit tenter de calmer une tempête causée par des facteurs qui ne dépendent pas d’elle. A cela s’ajoutent les effets de la chute du rouble sur l’inflation, qui devrait atteindre 11,5% sur un an selon l’institution.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0204019125816-russie-la-banque-centrale-hisse-son-principal-taux-de-105-a-17-1075479.php?SFfeJPltuiL8U78d.99

Sur Le Monde :
http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/12/16/riposte-de-la-banque-centrale-russe-apres-la-chute-du-rouble_4541037_3214.html
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La Russie relève drastiquement ses taux d'intérêt pour limiter l'effondrement du rouble

La banque centrale russe a annoncé, dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 décembre, avoir relevé son principal taux d'intérêt de 650 points de base, à 17 %, donnant ainsi un spectaculaire deuxième tour de vis monétaire en moins d'une semaine afin d'endiguer le plongeon du rouble.
« Cette décision est destinée à limiter de manière substantielle les risques accrus de dépréciation du rouble et les risques inflationnistes », précise l'institut d'émission dans un communiqué.

Jeudi, la banque centrale russe avait relevé ses taux d'intérêt de 100 points de base, à 10,5 %, évoquant déjà sa volonté de soutenir le rouble et de contenir l'inflation. Depuis le début du mois de décembre, elle est intervenue quasi quotidiennement pour soutenir la monnaie, dépensant au total 5,9 milliards de dollars, sans succès.

UN ROUBLE AU PLUS BAS

A la suite de cette décision, la monnaie russe s'est redressée vers la barre des 60 roubles pour un dollar après avoir subi dans la journée une chute de 10 % face au billet vert. Il s'agit de son repli le plus marqué depuis 1998 et la crise financière qui avait valu à l'époque une inflation galopante au pays.

Mardi, il fallait encore plus de 63 roubles pour obtenir un dollar.

Il a fallu jusqu'à 64 roubles pour acheter un dollar.

TABLEAU CAUCHEMARDESQUE

La Bourse de Moscou a aussi touché de nouveaux plus bas en raison des inquiétudes sur la faiblesse des cours pétroliers et des craintes sur de possibles nouvelles sanctions économiques occidentales contre Moscou dans le cadre de la crise ukrainienne.

Plus de la moitié des recettes du pays sont liées à l'exportation d'or noir. La Russie avait déjà annoncé la semaine dernière qu'elle prévoyait d'entrer en récession en 2015.

Quelques heures avant d'annoncer la hausse de son taux directeur, la banque centrale a dressé un tableau cauchemardesque de l'année à venir pour le pays, avertissant que son produit intérieur brut pourrait même chuter de 4,5 % si le pétrole restait à 60 dollars.

« Modifié: 05 janvier 2015, 07:08:55 am par JacquesL »

JacquesL

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La première attaque contre le rouble a déjà échoué (24 décembre 2014).
« Réponse #1 le: 03 janvier 2015, 08:31:38 am »
La première attaque contre le rouble a déjà échoué (24 décembre 2014).
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-premiere-attaque-contre-le-161239

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La première attaque contre le rouble a déjà échoué
par IlfattoQuotidiano.fr
dimanche 28 décembre 2014

Pendant des jours et des jours, les analystes mainstream nous ont dit et répété, du haut de leur pupitre télévisuel ou journalistique, que la fin du « régime » russe était proche. D’après eux, les fameux « marchés financiers » avaient décidé du haut de leur grandeur que cette nation était destinée à revivre les jours de pénurie de l’époque Boris Eltsine. Les marchés – nous expliquaient-ils – avaient émis leur sentence, et même la Russie devait, comme toutes les autres nations, s’incliner devant leur divine volonté.

Laissons de côté les doutes et les questionnements sur une telle stratégie ; le plus stupéfiant est de voir que cette affaire auparavant hypermédiatisée est aujourd’hui désertée par les grands médias italiens [et français – NdT] : c’est même le blackout total. Pourquoi donc ? Nous devrions poser la question aux journalistes qui en parlaient autant voilà quelques jours pourquoi soudain ils n’en parlent plus : d’après eux, le destin est-il déjà tout tracé, ou bien s’est-il passé quelque chose qu’il vaut mieux taire ? Une chose qui met à mal aussi bien la narration immédiate ("la Russie est en crise"), que la narration permanente, celle qui doit montrer l’aigle impérial américain toujours triomphant dans le monde entier ?

Penchons-nous un instant sur le graphique ci-dessous qui va nous aider à savoir s’il s’est produit quelque chose digne d’intérêt depuis qu’est tombé le blackout total sur la « crise du rouble ».



Comme on peut le voir, le rouble a récupéré 30% de sa valeur par rapport à l’Euro (et sa remontée a été pratiquement identique vis-à-vis du dollar).

Que s’est-il passé de si important pour permettre une récupération aussi spectaculaire que l’attaque spéculative qui avait poussé le rouble dans l’abysse ? A lire les journaux occidentaux, absolument rien. Répétons-le, cette affaire est tombée aux oubliettes, au point qu’on peut parler ici de censure.

Mais en allant vérifier sur les sites en langue russe, il s’avère qu’en réalité un événement crucial s’est produit (lien).

Comme on le sait, les banques centrales de la Russie et de la Chine ont signé un contrat (swap) pour s’échanger directement leurs valeurs sans recourir à l’intermédiaire du dollar. Le taux de change prévu dans ce contrat est de 5,67 roubles pour 1 yuan renminbi. Étant donné que le Yuan s’échange avec d’autres valeurs (y compris le dollar) oscillant de +/- 2 % par rapport à la parité moyenne établie par la Banque centrale chinoise, il se crée ainsi une situation particulière où quelqu’un (disons, la Russie) peut vendre des yuans (obtenus au taux de change établi par contrat swap) en échange de dollars, et avec ces derniers, acquérir des roubles.

Le fait d’acheter des roubles fait immédiatement augmenter sa valeur par rapport au dollar, et cela expose à d’énormes pertes ceux qui auraient vendu des roubles « à découvert » (sans les posséder) dans l’espoir de les acquérir plus tard, certains qu’ils étaient de le voir baisser et de pouvoir alors empocher la différence.

En somme, la Banque centrale russe a ainsi, grâce à l’assistance de la Banque centrale chinoise, la possibilité d’effectuer une énorme opération « d’arbitrage » (lien) à même d’exposer à de grosses pertes ceux qui spéculent contre le rouble. En confirmant le taux de change sur le swap, les Chinois ont offert un arbitrage de 100% aux Russes. Un levier capable de faire sauter n’importe quel spéculateur en l’espace de quelques jours.

Ce n’est qu’une hypothèse sur la façon dont les choses se sont passées, mais je pense qu’elle est extrêmement plausible, et cette thèse est renforcée, voire confirmée par le silence assourdissant dans lequel est tombée cette « crise du rouble » dans les médias mainstream. Un silence tellement impénétrable que même les lecteurs les plus fidèles ne savent probablement rien de la remontée du rouble par rapport au dollar et à l’Euro, et sont sans doute toujours convaincus que les Russes sont au bord de la crise de nerfs de ne plus pouvoir acheter le dernier iPad et que les classes les plus démunies pâtissent déjà de la faim du fait de l’augmentation des denrées alimentaires.

Il vaut sans doute mieux jeter un voile pudique sur cette chape de plomb qui s’est abattue sur les médias occidentaux et qui ressemble de plus en plus à une forme avérée de censure, et se concentrer un instant sur l’aspect véritablement important de cette situation : les marchés financiers occidentaux, qui ont si souvent attaqué les pays considérés comme "non alignés" sur les positions de l’Empire, ont non seulement, et pour la première fois échoué à détruire la monnaie, et par conséquent l’économie du pays attaqué, mais ils ont en l’occurrence subi un revers véritablement historique. Désormais, ceux qui commandent – et même le FMI le reconnait -, ce sont les Chinois.

Entretemps, l’aigle impérial américain s’est retiré dans son antre, un peu sonné, et réfléchit sans doute à une revanche.

Il faut cependant observer que cet aigle un peu déplumé, pour ne pas voir démentie la narration permanente qui le voit toujours triomphant, a donné l’ordre à ses vassaux de propager le tout dernier canular : la croissance de son PIB de 5%. Un PIB en papier kraft, un peu comme les chars du carnaval de Viareggio.

Giuseppe Masala
Megachip
24 décembre 2014

Traduction Christophe pour ilfattoquotidiano.fr

Lettres de Moscou
24 décembre 2014
Par Jacques Sapir   

http://russeurope.hypotheses.org/3190
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Un de mes amis, banquier d’investissement à Moscou, vient de m’envoyer deux messages concernant les mouvements récents sur le Rouble, dont je retranscris l’essentiel :

« Pour commenter ton dernier billet et la Contre-Spéculation sur le Rouble, une partie de la remontée est une conséquence indirecte de l'échec de l'attaque.

Les vendeurs à découverts doivent déboucler s'il ne peuvent pas rouler leur pose ce qui ne manque pas d'arriver avec la fin de l'année. Si le marché n'a pas dévissé dans le sens du trade ils se retrouvent tout simplement à poils. On tient le temps qu'on peut puis vient le moment de vérité. Ceux qui sont rentrés avec l'EUR à 50 RUB on fait une belle culbute (19/50= 38%) mais ceux qui sont rentrés à 80 feront une jolie perte -26%. Et comme la plupart des entrants dans ce jeu suivent les mouvements de panique ....

Quand tu dois déboucler malgré toi à perte (ici vendre des USD pour racheter des RUB) tu pousses encore un peu le marché dans le sens qui fait mal ! C'est un short squezze, la terreur des traders ! Comme ce sont des métiers à rotation rapide il est bon qu'il y en ait un tous les 4-5 ans pour rafraîchir la mémoire des plus vieux et former celle des plus jeunes. Faire ça en décembre, frachement c'est vicieux de la part des russes parce que comme il ne reste plus de temps pour se refaire et c'est un gros coup dur pour les bonus. »

Ainsi que celui-ci :

« On a vite les infos quand il y a de gros gains, c'est beaucoup plus long quand il y a de pertes ! En général les traders essaient en effet de déboucler le soir si le deal est gagnant et de le rouler s'il est perdant. Mais il y a deux familles de traders  : pour compte de clients et pour compte propres. Les traders clients doivent en effet clôturer leur pose le soir et essaient juste de s'amuser su la journée avec des petits shorts. Les traders compte propres peuvent garder des positions ouvertes. Sauf erreur, c'est la première fois depuis 1998 qu'il y a un rebond si brusque du rouble après un dévissage.  Les intervenants de marchés ont du être frappés de stupeur car je suis à peu près sûr que les anticipations étaient calées sur une baisse forte et irréversible. »

On constatera (graphique 1) qu’il y a eu poursuite de la spéculation POUR le rouble le mardi 23 décembre. Cette spéculation a certainement permis aux autorités monétaires russes de reconstituer la part des réserves dépensée le mercredi 17 pour "tuer" les spéculateurs.

Graphique 1

Mouvements sur le marché des changes


La situation devrait se calmer avec l’équivalent russe de la « trêve des confiseurs ». Les mouvements sont d’ores et déjà très faibles aujourd’hui !

BONNES FËTES A TOUS !

JacquesL

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La nouvelle banque du monde? C'est la Chine...
« Réponse #2 le: 05 janvier 2015, 07:08:22 am »
La décision de la Chine de porter secours à la Russie, alors qu’elle vient également de le faire pour le Venezuela et l’Argentine, indique que le système de Bretton Woods est définitivement enterré, et elle marque la fin du rôle des Etats-Unis comme clé de voûte de ce système, affirme Wiliam Pesek de Bloomberg. Des institutions telles que le Fonds Monétaire International (FMI), ou la Banque asiatique de Développement (BAD), n’auront bientôt plus de raison d’être, au train où vont les choses, prophétise-t-il.

http://www.bloombergview.com/articles/2014-12-25/china-steps-in-as-worlds-new-bank

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China Steps In as World's New Bank
577 Dec 25, 2014 6:00 PM EST
By William Pesek

Thanks to China, Christine Lagarde of the International Monetary Fund, Jim Yong Kim of the World Bank and Takehiko Nakao of the Asian Development Bank may no longer have much meaningful work to do.

Beijing's move to bail out Russia, on top of its recent aid for Venezuela and Argentina, signals the death of the post-war Bretton Woods world. It’s also marks the beginning of the end for America's linchpin role in the global economy and Japan's influence in Asia.

What is China's new Asian Infrastructure Investment Bank if not an ADB killer? If Japan, ADB's main benefactor, won't share the presidency with Asian peers, Beijing will just use its deep pockets to overpower it. Lagarde's and Kim’s shops also are looking at a future in which crisis-wracked governments call Beijing before Washington.

China stepping up its role as lender of last resort upends an economic development game that's been decades in the making. The IMF, World Bank and ADB are bloated, change-adverse institutions.  When Ukraine received a $17 billion IMF-led bailout this year it was about shoring up a geopolitically important economy, not geopolitical blackmail.

Chinese President Xi Jinping's government doesn't care about upgrading economies, the health of tax regimes or central bank reserves. It cares about loyalty. The quid pro quo: For our generous assistance we expect your full support on everything from Taiwan to territorial disputes to deadening the West’s pesky focus on human rights.

This may sound hyperbolic; Russia, Argentina and Venezuela are already at odds with the U.S. and its allies. But what about Europe? In 2011 and 2012, it looked to Beijing to save euro bond markets through massive purchases. Expect more of this dynamic in 2015 should fresh turmoil hit the euro zone, at which time Beijing will expect European leaders to pull their diplomatic punches. What happens if the Federal Reserve’s tapering slams economies from India to Indonesia and governments look to China for help? Why would Cambodia, Laos or Vietnam bother with the IMF’s conditions when China writes big checks with few strings attached?

Beijing’s $24 billion currency swap program to help Russia is a sign of things to come. Russia, it's often said, is too nuclear to fail. As Moscow weathers the worst crisis since the 1998 default, it’s tempting to view China as a good global citizen. But Beijing is just enabling President Vladimir Putin, who’s now under zero pressure to diversify his economy away from oil. The same goes for China’s $2.3 billion currency swap with Argentina and its $4 billion loan to Venezuela. In the Chinese century, bad behavior has its rewards.

If ever there were a time for President Barack Obama to accelerate his "pivot" to Asia it's now. There's plenty to worry about as China tosses money at rogue governments like Sudan and Zimbabwe. But there’s also lots at stake for Asia's budding democracies. The so-called Washington consensus on economic policies isn't perfect, but is Beijing's model of autocratic state capitalism with scant press freedom really a better option? With China becoming Asia's sugar daddy, the temptation in, say, Myanmar might be to avoid the difficult process of creating credible institutions to oversee the economy.

There could be a silver lining to China lavishing its nearly $4 trillion of currency reserves on crisis-plagued nations: It might force the IMF, World Bank and ADB to raise their games. Competition, as Lagarde, Kim and Nakao would agree, is a good thing. But more likely, China's largess will encourage bad policy habits and impede development in ways that leave the global economy worse off.

To contact the author on this story:
William Pesek at wpesek@bloomberg.net

To contact the editor on this story:
Mary Duenwald at mduenwald@bloomberg.net

JacquesL

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En quelques jours la Russie a racheté presque tous ses actifs gaziers et pétroliers pour trois fois rien.

http://novorossia.today/en-quelques-jours-la-russie-a-rachete-presque-tous-ses-actifs-gaziers-et-petroliers-pour-trois-fois-rien/

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En quelques jours la Russie a racheté presque tous ses actifs gaziers et pétroliers pour trois fois rien
janvier 07, 2015

Comment Poutine a roulé dans la farine les investisseurs occidentaux.

En quelques jours la Russie a racheté pour trois fois rien presque tous ses actifs gaziers et pétroliers détenus par des financiers. La chute du rouble ainsi les bruits qui ont couru que la Banque Centrale de la Russie n’avait pas de moyens pour le consolider ce qui allait provoquer aussi la dévalorisation des actions, y ont grandement contribué. C’est ce qu’a annoncé début janvier la chaîne RT en citant comme source le portail d’information “InSerbia”.

“La Russie a fait un coup de “mat à l’étouffé”, – écrit la source. Grâce à la chute du rouble, Moscou a réussi à récupérer la plupart de ses actifs en possession chez des détenteurs étrangers, et en plus gagner 20 milliards de dollars seulement en quelques jours”.

Il est connu qu’auparavant, quasi la moitié des revenus de la vente du gaz et du pétrole allait non pas au Trésor public russe, mais chez des requins de la finance occidentaux. Avec la crise ukrainienne, le rouble s’est mis à baisser, suite à ça, les indices des actions des compagnies énergétiques russes se sont mis à chuter, eux aussi. Les gros bonnets financier occidentaux on paniqué et se sont mis à les écouler, tant qu’elles avaient encore de la valeur.

” Poutine a laissé les choses venir pendant une semaine ne faisant que sourire lors de la conférence de presse, et lorsque les indices se sont retrouvés au plus bas, il a donné l’ordre de racheter immédiatement les actifs détenus par les européens et les Américains. Lorsque les gros bonnets financiers se sont rendus compte d’avoir été bernés, il était déjà beaucoup trop tard. A présent tous les revenus de la vente du gaz et du pétrole resteront en Russie, le rouble va se consolider de lui-même sans qu’on ait à dépenser les réserves de change”.

“Les requins financiers européens sont restés le bec dans l’eau : en quelques minutes la Russie a racheté pour trois fois rien les actifs gaziers et pétroliers qui valent des milliards. On n’a jamais vu une opération aussi époustouflante depuis la création la bourse de valeurs”, – a conclu “InSerbia”.