Et un autre grand coup de Kärcher plus tard...

[JacquesL]

Pour ceux qui ont suivi, mon kayak a beaucoup grossi, surtout en large et en creux, et c'est un pur voilier. Encore que vous avez déjà vu la godille mi-occidentale mi-chinoise que je lui ai aménagé. Toutefois il a un âge certain, et son entretien à Cavalaire semble avoir été incertain, par moments. Aussi se sont révélées de nombreuses piqures dans le gel-coat, qui sont probablement des bulles à la fabrication, une pose mal ébullée au rouleau, et elles crèvent.

Particularité : la plupart de ces piqures se sont révélées lors d'une passe au nettoyage haute pression de près. Voilà deux mois que je suis sur ce chantier, à gratter et réhabiliter la carène.

Et un autre grand coup de Kärcher plus tard...

5 gâchées de lut époxy, puis de nombreux compléments ponctuels au mastic de carrossier. Ponçages (l'homme est un roseau ponçant, à ses heures ; à d'autres il est surtout un roseau pionçant).
Puis avant de dérouler le ruban de masquage, un scrupule : pourquoi pas un nouveau grand coup de Kärcher (qui en réalité est un Lavor) ? Les oeuvres mortes sont d'une bien vilaine saleté, et les vives encore poudreuses, malgré mes coups de balayette. Voilà le résultat en photos : toutes les zones à trou-trous se sont révélées bien plus étendues et nombreuses que précédemment perçu (plus tôt dans le printemps, ou au printemps 2014). Les photos 2 et 9 montrent les nouvelles extensions de dégâts révélés sous la flottaison, le reste est en oeuvres mortes. 1 à 9 sont à tribord, 10 à 15 à bâbord, et chaque fois en partant de l'avant.



























A la fesse babord (photos 14 et 15), chaque cloque est vraisemblablement une bulle qui n'attend qu'à crever.





Il va donc falloir préparer d'autres gâchées de lut époxy. La mise à l'eau 2015 voit sa date encore retardée.

[JacquesL]

Je me suis décidé à crever les bulles de la fesse bâbord. Malfaçon certaine : gel coat trop mince dans cette zone, mauvaise liaison avec le premier roving. Première séance de lutage avant-hier, ponçage hier matin entre deux pluies. Il faudra compléter, mais au retour du beau temps (ce qui me renvoie vers mercredi 17 ?).

[JacquesL]

Fin du grand carénage après cinq mois de travaux : Skärgård est à l'eau depuis le 6 septembre.
Là la photo est prise en août, après la fin de la peinture des hauts, 2 couches de polyuréthane blanc, avant arrachement des rubans de masquage :



Après, il y a eu des très petites retouches, notamment en sous-marine, pose de pontets à platine en guise de nouvelles ferrures de coffres de cockpit, pose de pontets à sangles pour bailles à drisses et bailles à écoutes de foc,


pontet à platine en fond de cockpit pour ancrer le tangon comme mât de charge, cadènes de mâtage, cadènes pour harnais, contre-cadènes à l'intérieur pour suspendre les sangles de toiles de roulis.



Ensuite, il faudra faire :
Bandes antidérapantes sur les parties lisses du pont, et notamment à l'arrière sous le balcon. En l'état ce pont lisse est trop souvent une catapulte.
Deux ou quatre cadènes plus fortes dans les listons, pour points d'amarrage et traction plus sérieux.
Découper quatre ou six trappes de visite dans les bancs à couchettes pour y injecter 900 litres de mousse, pour insubmersibiliser ce croiseur. Une jolie dépense.

[JacquesL]

Après mise en peinture antidérapante des parties lisses du pont et des murets arrière, si délicats à franchir lors des débarquement et embarquements, Skärgård navigue.

Sous foc n°1, dont la chute entièrement lattée ne bat plus.



L'amure de la GV a été sérieusement revue.


Barre amarrée, un dispositif enfin satisfaisant.


Les hérons sont inapprochables, s'envolent rapidement.