Pour ceux qui ont suivi, mon kayak a beaucoup grossi, surtout en large et en creux, et c'est un pur voilier. Encore que vous avez déjà vu la godille mi-occidentale mi-chinoise que je lui ai aménagé. Toutefois il a un âge certain, et son entretien à Cavalaire semble avoir été incertain, par moments. Aussi se sont révélées de nombreuses piqures dans le gel-coat, qui sont probablement des bulles à la fabrication, une pose mal ébullée au rouleau, et elles crèvent.
Particularité : la plupart de ces piqures se sont révélées lors d'une passe au nettoyage haute pression de près. Voilà deux mois que je suis sur ce chantier, à gratter et réhabiliter la carène.
Et un autre grand coup de Kärcher plus tard...5 gâchées de lut époxy, puis de nombreux compléments ponctuels au mastic de carrossier. Ponçages (l'homme est un roseau ponçant, à ses heures ; à d'autres il est surtout un roseau pionçant).
Puis avant de dérouler le ruban de masquage, un scrupule : pourquoi pas un nouveau grand coup de Kärcher (qui en réalité est un Lavor) ? Les oeuvres mortes sont d'une bien vilaine saleté, et les vives encore poudreuses, malgré mes coups de balayette. Voilà le résultat en photos : toutes les zones à trou-trous se sont révélées bien plus étendues et nombreuses que précédemment perçu (plus tôt dans le printemps, ou au printemps 2014). Les photos 2 et 9 montrent les nouvelles extensions de dégâts révélés sous la flottaison, le reste est en oeuvres mortes. 1 à 9 sont à tribord, 10 à 15 à bâbord, et chaque fois en partant de l'avant.
A la fesse babord (photos 14 et 15), chaque cloque est vraisemblablement une bulle qui n'attend qu'à crever.
Il va donc falloir préparer d'autres gâchées de lut époxy. La mise à l'eau 2015 voit sa date encore retardée.