L'idée est d'injecter un mètre-cube de mousse polyuréthane entre vaigrage et coque, plus des compléments dans les hauts de coffres de cockpit latéraux, plus un complément dans l'espace arrière axial, autour de la jaumière.
Donc découper des trous dans le vaigrage, et d'abord dans les couchettes, à refermer par des trappes en ABS, en polypropylène pour les plus petites.
On en profitera pour poser les pontets à sangles, qui amarreront les toiles de roulis. Un espace ne sera jamais rempli de mousse : à bâbord pour le réchaud et l'évier.
Après découpe du premier grand trou pour grande trappe, je m'alarme de l'affaiblissement, de la grosse perte de rigidité, comme de résilience en cas d'abordage d'une épave à fleur d'eau.
Première idée : six tronçons de cornière alu à titre de contreplaque.
Problème : manip longue et difficile pour présenter ces six tronçons à l'aveuglette, tandis que le temps de vie en pot de la résine époxy se consume à grande vitesse. Et ce renfort en rigidité n'est pas vraiment suffisant.
Après discussion sur Usenet, il ressort qu'il faut solidariser ces tronçons trois par trois. Mais comment ?
La solution est hélas ouvrageuse : usiner quatre goussets par contre-trappe, les coller à l'époxy, puis plier quatre bandes de plat d'aluminium à 120°, et les lier aux cornières par rivets.
Voilà qui est fait pour une grande trappe :
Ici les goussets sont en acier, et leur usinage a été fastidieux. Cette solution ne sera pas reprise pour les trappes moyennes et sub-moyennes : la vie est trop brève. Les gousset suivants seront en plat d'alu, autrement plus rapide à scier et à usiner.
Collage époxy :
Goussert collé et ébavuré :
Les deux demi-contre-plaques ont été désassemblées de la trappe :
Détail :
Le temps de travail est démesuré.
Et la 2e contreplaque est terminée à son tour :