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Auteur Sujet: Des panneaux solaires fonctionnant 24 heures sur 24 ?  (Lu 1671 fois)

Sarcastelle

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Des panneaux solaires fonctionnant 24 heures sur 24 ?
« le: 29 mars 2016, 10:51:57 pm »
Un beau rêve mais un apparent paradoxe ? Non, si au lieu d'ex­traire l'énergie des photons on exploite celle des neutrinos so­laires, qui ont la particularité de traverser la Terre entière prati­quement sans perte. Des panneaux solaires à neutrinos (PSN) en cours de développement fonctionneront alors aussi bien de jour en recevant directement les neutrinos, y compris sous les nuages les plus épais, et aussi bien de nuit après qu'ils auront traversé la planète. On se rappelle comment cette propriété « passe-mu­raille » est exploitée pour détecter en Italie au Gran Sasso les neutrinos produits au CERN distant de 700 kilomètres : ils volent d'un lieu à l'autre à travers la croûte terrestre. Cette particule porteuse d'une énergie considérable pré­sente un grand intérêt pratique.

Tout l'intérêt de produire une énergie renouvelable 24 heures sur 24 est bien évidemment de se passer des centrales classiques in­dispensables à combler les heures creuses de la production éolienne et photovoltaïque, aussi longtemps que ne sera pas au point le stockage en masse de l'énergie produite. Les pronucléaires en seront pour leurs frais, eux qui comptaient sur l'irrégularité des ENR pour faire survivre leur procédé favori mais décidément moribond et mortifère.

Une énergie naturelle qu'on a jusqu'à présent laissé perdre

Les photons lumineux sont émis par la « surface » du soleil. Elle rayonne plusieurs dizaines de milliers de kilowatts par mètre carré, ce qui rendu à la distance de notre planète représente encore plus d'un kW par mètre carré de notre sol malgré tous les déperditions et ralentissements subis en chemin. Les panneaux solaires en convertissent une fraction en énergie électrique. Les neutrinos quant à eux naissent au cœur de notre étoile dans les ré­actions de fusion thermonucléaire, et de là nous atteignent en huit mi­nutes sans que rien les ait sensiblement freinés. Quel volume d'énergie nous apportent-ils ?

Tandis qu'un photon lumineux classique véhicule une énergie radiante de l'ordre de l'électron-volt, la plupart des neutrinos solaires emportent une énergie de 420 mille électrons-volts. Certes ils sont moins nombreux que les photons, mais n'oublions pas que la Terre ne leur offrant aucun obstacle, ils reste possible de les recevoir de jour comme de nuit, qu'il fasse chaud ou froid, que le ciel soit clair ou couvert.

 Chaque centimètre carré de notre sol reçoit par seconde 65 milliards de neutrinos. Il en résulte pour ordre de grandeur que chaque mètre carré de surface terrestre reçoit sans aucune interruption en énergie neutri­nique environ 40 joules par mètre carré et par seconde. C'est l'éner­gie d'un poids de 4 kilogrammes tombant d'un mètre de hauteur, suffi­sante pour ne pas passer inaperçue sur un pied nu... et cela sans aucune interruption jamais.

 
Mais une énergie hélas presque impossible à capter

On rencontre évidemment une difficulté majeure pour l'exploitation de cette énergie : comment récupérer l'impulsion d'une particule que rien n'arrête, à laquelle tout est transparent ? On sait seulement que le gal­lium est la substance qui permet de temps à autre d'en arrêter une, et de construire ainsi des détecteurs certes très peu performants, malheu­reusement les seuls possibles jusqu'à présent si l'on entend leur conser­ver de petites dimensions.

 La gallium est un curieux métal découvert en 1869 par le Français Lecoq de Boisbaudran, et qui présente la particularité de se liquéfier à 30° Cel­sius. Autrement dit il fond dans la main, ce qui selon l'heureuse formule des chimistes du XIXè siècle lui vaut le surnom de « mercure du pauvre », car il est bien meilleur marché. On ne croyait pas si bien dire, et le gallium allié d'indium a précisément remplacé le vif-argent dans les thermo­mètres médicaux depuis que le Club de Rome a établi l'impossibilité d'une croissance médicale soutenable basée sur le paradigme du mer­cure.

 Mais le gallium n'intercepte encore qu'un neutrino sur plusieurs milliards de milliards ! On reste loin du compte... C'est ici qu'intervient une ré­cente découverte allemande faite au prestigieux Deutsches Institut für Fliegenfischen (DIF) implanté à Heringstadt, riche déjà de trois prix No­bel de physique. Nikola Tesla, le physicien préféré des Agoravoxiens, avait sur des bases purement théoriques annoncé au début du siècle dernier l'existence possible du matériau dont ont précisément besoin les PSN : le gallium hyperdense métastable. Une telle substance restait du domaine de l'abstraction au temps de Tesla, mais au DIF le professeur Kennel von Hecht et de sa doctorante Schubertha Forelle viennent en ce début d'année d'en produire expérimenta­lement quelques milli­grammes.

 
Un matériau inédit pour recueillir l'énergie des neutrinos solaires

On sait que la formidable pesanteur à la surface des étoiles à neutrons conforme leur carapace de fer de curieuse manière à travers un effet de cette physique quantique dont aucun Agoravoxien n'ignore les détours : le fer normal ne peut y exister ; les noyaux de ses atomes viennent pra­tiquement en contact en formant un « fer » dont un dé à coudre pré­sente la masse d'un porte-avions de la classe Nimitz ou d'une flotte entière de chalutiers. Or il s'avère que le gallium subirait dans les mêmes conditions une transformation analogue. Dès lors, une pellicule de ce matériau présenterait un écran continu de protons et neutrons imperméable même aux neutrinos : nécessairement arrêtés, ils cèdent alors leur énergie.

Il est évidemment impossible de créer sur Terre une gravitation sem­blable à celle des étoiles à neutrons, même dans une ultracentrifugeuse. Qu'à cela ne tienne : les physiciens de Heringstadt la remplacent par la pression de radiation formidable d'un faisceau de rayons X issus du syn­chrotron Gottfried Wilhelm Leibnitz de l'université de Schwalbenfish inauguré en 2011 par la chancelière. C'est le principe même de la compression de la matière fusible à des densités extrêmes dans une bombe H par les rayons X provenant du dé­tonateur à fission. Un échantillon de gallium a pu ainsi être écrasé pour former le gallium hyperdense de Tesla. Or un effet quantique mal expli­qué rend ce matériau métastable, c'est-à-dire qu'il conserve sa densité formidable une fois la pression relâchée.

On n'en finirait pas d'énumérer les propriétés gravitationnelles exotiques qu'aurait ce matériau s'il était possible d'en fabriquer un lingot de taille ordinaire, ayant par exemple les dimensions d'une boîte de sardines. Sa masse de millions de tonnes ramassées sur si peu de volume dévierait en le tendant vers lui par simple attraction gravitationnelle un pendule présent dans un rayon de plusieurs dizaines de mètres ! Un tel lingot se comporterait comme un « aimant gravitationnel » vis-à-vis de n'importe quel objet situé près de lui ; l'objet attiré se précipiterait sur le lingot avec une vitesse de plusieurs kilomètres par seconde ; la déformation gravitationnelle locale de l'espace-temps se remarquerait par la déviation visible à l'œil d'un rayon lumineux... Plus prosaïquement, un micro­gramme de gallium hyperdense au bout d'un balai attirerait inéluctable­ment toute la poussière à distance de plusieurs décimètres ; un fragment plus important dans l'eau permettrait une pêche miracu­leuse...

Mais les panneaux solaires à neutrinos n'exigent qu'une pellicule de gal­lium hyperdense épaisse comme un noyau atomique, et donc de masse raisonnable par unité de surface. Il reste à passer des milligrammes du docteur von Hecht aux dizaines de tonnes requises pour une industriali­sation même limitée des PSN. On ne connaît guère qu'une source de rayonne­ment à la taille de cette ambition : la focalisation sur une faible surface de tout le rayonnement émis par un réacteur à fusion de type ITER. Il serait même bien préférable d'utiliser son rayonnement à cette fin, plutôt que de l'employer comme prévu à produire du tritium ! Le tri­tium s'échappe à travers tous les matériaux, et quoique les consé­quences sa­nitaires de sa fuite accidentelle massive seraient très en re­trait de ce qu'admettent communément les écologistes, une contrée en­tière n'en se­rait pas moins perdue pour des années à la pêche à la ligne par la pollution des rivières par l'eau tritiée, qui rendant les poissons malades et leur coupant l'appétit les dissuaderait de mordre à l'hameçon. Les retraités la délaisseraient pour s'expatrier au grand dommage de notre économie.

 
Voici comment fonctionnera le panneau solaire à neutrinos.

Le panneau se présente sous la forme d'une plaque de verre recouverte sur ses deux faces d'une pellicule de GHM d' « épaisseur » sub-nucléique déposée par diffusion gazeuse dans l'ultravide, quantique de préférence pour de meilleures performances. Les neutrinos frappent d'abord la couche de GHM du côté exposé au soleil. Les neutrinos pourtant ne sont pas arrêtés car la couche est suffisamment mince pour qu'il ne fassent que s'y ralentir en y cédant une fraction de leur énergie. Celle-ci se ma­nifeste par l'apparition sur la couche de GHM de charges électriques né­gatives.

 Les neutrinos traversant le verre frappent ensuite la couche de GHM ap­pliquée sur l'autre face du verre, mais assez épaisse celle-là pour en blo­quer le passage. Les neutrinos y sont réfléchis tout en cédant encore une part de leur énergie (principe du choc inélastique quantique), faisant ap­paraître sur la couche des charges électriques positives. La différence de potentiel ainsi créée entre les deux couches peut atteindre plusieurs di­zaines de biovolts, l'unité de tension électrique désormais officielle lorsque le courant provient de sources vertueuses.

Les neutrinos réfléchis reviennent frapper la première couche, lui cédant encore de l'énergie, mais en ayant perdu assez déjà pour ne plus la re­traverser. Il y sont encore réfléchis, et ainsi de suite jusqu'à épuisement de toute leur énergie, par ce mouvement oscillant d'une couche à l'autre. Ce n'est là rien d'autre que la première application pratique des fameuses « oscillations des neutrinos » dont la confirmation de l'exis­tence a résolu le vieux mystère du déficit des neutrinos solaires. Les neutrinos enfin arrêtés restent piégés autour des nœuds du réseau cris­tallin du verre amorphe, qu'ils finissent cependant après une douzaine d'années de fonctionnement par opacifier. Des techniques de déneutrinisation douce et respectueuse de l'environnement sont à l'étude pour le recyclage des PSN afin d'en doubler au minimum la durée de vie.

Les charges accumulées sur les deux couches de GHM s'écoulent en for­mant le courant électrique débité par le panneau solaire à neutrinos. L'équipe du professeur von Hecht travaille actuellement à la résolution d'un der­nier défi de cette technologie nouvelle. Lors des éruptions solaires sont générés de rares mais destructeurs neutrinos hypervéloces non plus de 400 000 électrons-volts, mais de 18 millions. Comment en protéger les PSN ? De la réponse rien moins que facile dépend l'avenir de l'électricité neutrinique.

 
Quel avenir pour l'énergie neutrinique ?

Nous ferons court pour laisser à chacun la liberté de laisser vagabonder son imagination créatrice, au profit de la future société progressiste et heureuse issue de la transition énergétique. L'électricité neutrinique solaire ne prétendra pas étancher la soif en énergie des humains à elle seule, mais elle entre­ra dans un bouquet d'énergies prometteuses où les Agoravoxiens sont déjà familiers de la fusion froide, des machines surunitaires puisant leur énergie dans le vide quantique, ainsi que des déjà très ré­pandus moteurs autonomes sans consommation à aimants permanents basculants.

 
Nous tenons à remercier les nombreux scientifiques de l'école de la pensée magique auxquels nous sommes redevable du plus clair de notre bagage de physique théo­rique et appliquée.