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Auteur Sujet: Orgasme sur ordonnance  (Lu 3001 fois)

Mateo

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Orgasme sur ordonnance
« le: 03 octobre 2008, 07:25:13 am »
Lecteur, lectrice,

tu le savais, mais maintenant c'est scientifique :

http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2008/10/orgasme-sur-ord.html

;-)
Mateo
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JacquesL

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Re : Orgasme sur ordonnance
« Réponse #1 le: 03 octobre 2008, 04:54:07 pm »
Lecteur, lectrice,

tu le savais, mais maintenant c'est scientifique :

http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2008/10/orgasme-sur-ord.html

;-)


Voir http://deonto-famille.org/citoyens/debattre/index.php?topic=190.0
Wow ! L'amour sans ocytocine, sans endorphines, sans hormones...
A quoi sert le plaisir sexuel ?

Isla ajoutait qu'on peut douter qu'une expérience amoureuse qui ne bouleverse ni vos habitudes ni vos valeurs, ni votre humeur générale, soit réellement une expérience amoureuse. Ce bouleversement général médié par hormones, n'a pas été sélectionné par hasard, mais parce qu'il sert.

Une chanson malgache le dit avec simplicité : L'amour est comme un plant de riz, il prend racine où on le plante.

Ce qui a largement échappé à la sélection, ce sont les bizarreries et pathologies du désamour. Notamment la rage de déni de l'expérience amoureuse précédente.
"Firefly" n'avait que fiel à la bouche pour parler de ses anciens amants et de son ex-mari.
Pour ne pas parler de mon ex-épouse, sombrée dans la paranoïa de combat, et qui a entraîné nos aînés dans sa guerre à mort contre l'homme qu'elle s'était choisie.

Eviter soigneusement de baiser, est une sûre façon de défaire l'amour, ne serait-ce que pour faire régner la loi du plus frigide : http://deonto-famille.org/citoyens/debattre/index.php?topic=5.0

Yvon Dallaire énonce que seuls 20% des couples, à ce qu'il sait, au Canada, parviennent à dépasser le stade de la lutte à mort pour le pouvoir. Ne faire plus qu'un, oui mais lequel ? Les capacités individuelles sont largement déterminées par les cultures, de coopération ou de domination. A commencer par les cultures familiales.

Mateo

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Re : Re : Orgasme sur ordonnance
« Réponse #2 le: 04 octobre 2008, 05:21:12 pm »
Yvon Dallaire énonce que seuls 20% des couples, à ce qu'il sait, au Canada, parviennent à dépasser le stade de la lutte à mort pour le pouvoir. Ne faire plus qu'un, oui mais lequel ?

"Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument." Raymond Aron.

Par ailleurs, je ne pense pas qu'il faille ne devenir plus qu'un.

C'est vrai que chacun laisse l'autre diriger certains domaines, mais de temps en temps, chacun se rebelle pour ne pas avoir l'impression d'être toujours soumis.

Amicalement,
--
Mateo.
« Modifié: 04 octobre 2008, 05:23:11 pm par Mateo »
Mateo
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JacquesL

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La lutte pour le pouvoir, ennemie de toute coopération.
« Réponse #3 le: 04 octobre 2008, 11:40:31 pm »
Yvon Dallaire énonce que seuls 20% des couples, à ce qu'il sait, au Canada, parviennent à dépasser le stade de la lutte à mort pour le pouvoir. ...
... chacun laisse l'autre diriger certains domaines, ...
En sept ans, m'Amie n'a toujours pas compris quelque chose d'aussi simple.

Il y a 24 siècles, un cornichon s'est levé plus tôt que les autres, et a expliqué qu'un roi doit laisser le général diriger l'armée, là bas sur le terrain. Il s'appelait Sun Tzu. Mais m'Amie ne peut renoncer à aucune parcelle de pouvoir sur son compagnon. Ainsi on a déjà un an de retard sur l'isolation de ses combles. J'ai pu profiter de son absence pour terminer aux trois quarts, et tout laisse à penser qu'on va vers les deux ans de retard pour terminer pour de bon. Pour les 18 carreaux à refaire sur sa terrasse, elle avait déjà changé d'avis, et tenait à m'interdire de poser plus que les quatre du bas, et me faire combler le restant au ciment. Elle a enfin fini par me laisser faire. Et tout le reste de la dictature obsessionnelle, hyper-anxieuse et colérique est à l'avenant.

La lutte pour le pouvoir est ennemie de toute coopération, et ennemie de l'efficacité.
Mieux vaudrait jouir...

JacquesL

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Du nouveau sur l'ocytocine dans la conduite des groupes :
« Réponse #4 le: 13 novembre 2010, 01:26:35 am »
Une hormone nous pousse à défendre notre groupe

http://www.larecherche.fr/content/actualite-sapiens/article?id=28312

Citer
PSYCHOLOGIE | 17.09.2010 | 16h00
Une hormone nous pousse à défendre notre groupe
L'héroïsme guerrier, représenté ici dans La mémoire de nos pères de Clint Eastwood, serait dû en partie à l'ocytocine. Cette hormone renforce l'agressivité d'un groupe lorsqu'il se sent menacé. © COLLECTION CHRISTOPHE L
L'ocytocine, hormone qui intervient dans l'attachement de la mère à son enfant, favoriserait aussi l'altruisme de clan.

D'où vient le dévouement d'un soldat à sa patrie, le sacrifice d'un terroriste pour son groupe ? Ces comportements extrêmes, observés dans toutes les sociétés humaines, relèvent de "l'altruisme de clan" : lorsque l'individu sent que son groupe est menacé par un autre, il le défend au risque de perdre la vie. Une hormone, l'ocytocine, pourrait expliquer en partie cette attitude. C'est du moins ce que suggère une étude menée par des psychologues néerlandais [1].
L'équipe de Carsten de Dreu, de l'université d'Amsterdam, a testé l'influence de l'ocytocine sur des groupes d'hommes. La molécule, sécrétée dans le cerveau au niveau de l'hypothalamus, est surtout connue pour son rôle dans l'accouchement, la lactation et l'attachement de la mère à l'enfant. Mais des études récentes ont montré qu'elle était aussi impliquée dans la coopération et l'empathie. Pour savoir si elle intervient dans l'altruisme de clan, les psychologues ont fait inhaler à 49 hommes de l'ocytocine ou une substance placebo. Puis ils les ont associés par équipe de trois et leur ont fait passer le test du "dilemme du prisonnier".

Coopérer ou non. Dans ce jeu qui fait s'affronter deux équipes, chaque individu reçoit 10 euros qu'il peut garder ou distribuer selon des règles précises. L'une de ces règles permet d'augmenter les bénéfices de son équipe en faisant perdre la même somme d'argent à l'autre équipe. Comme on pouvait s'y attendre, les sujets qui avaient pris de l'ocytocine ont été plus altruistes : ils ont distribué deux fois plus d'argent aux membres de leur groupe que ceux qui avaient reçu le placebo. Mais ils n'ont pas essayé plus que les autres de faire perdre de l'argent à l'équipe adverse : dans des conditions d'affrontement normales, l'ocytocine n'entraîne pas d'altruisme de clan.
Que se passe-t-il maintenant, si chaque équipe se sent réellement menacée par l'autre ? Pour le savoir, les psychologues ont fait passer à 75 sujets une version plus complexe du test. Cette fois, un membre de la première équipe devait décider de coopérer ou non avec un membre de la seconde équipe, et vice versa. S'ils coopéraient tous les deux, ils recevaient pour leur équipe une récompense plus importante que la punition infligée dans le cas où aucun des deux ne coopérait. En revanche, si l'un deux ne coopérait pas alors que l'autre coopérait, il recevait pour son équipe une prime et faisait perdre de l'argent à l'autre groupe. Au fil des essais, les psychologues ont fait varier les sommes afin d'augmenter la crainte ou l'avidité des individus. Résultat : les sujets ayant inhalé de l'ocytocine ont plus souvent choisi de ne pas coopérer, et ce d'autant plus que le risque de faire perdre de l'argent à leur équipe était grand.

Confiance. "Cette étude confirme que l'ocytocine promeut l'altruisme, puisqu'elle renforce la confiance entre les individus au sein d'un groupe, analyse Angela Sirigu, de l'institut de neurosciences cognitives de Lyon. Cependant, lorsque le groupe est menacé, elle induit une agressivité de défense, ce qui est plus étonnant. Reste à savoir si l'ocytocine est la cause de ce comportement ou si elle est simplement l'une des molécules intervenant dans le mécanisme."

Jacques Abadie