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Auteur Sujet: Plein de textes sur les fraudes du GIEC et des média suiveurs :  (Lu 7437 fois)

JacquesL

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Plein de textes sur les fraudes du GIEC et des média suiveurs, plein plein plein :

http://www.pensee-unique.fr/bonnetdane.html#himalaya

http://www.pensee-unique.fr/oceans.html

Citation de: François Guillet
Des physiciens contestaient récemment le fait que le CO2 serait à l'origine du
réchauffement climatique. Au contraire, il en serait la conséquence. Les
climatologues seraient incompétents, ils ne maîtrisent pas les bases des outils de
la physique qu'ils utilisent :
http://fr.arxiv.org/abs/0707.1276
http://fr.arxiv.org/abs/0707.1161

Peu de temps après, on apprenait qu'un article publié dans Nature sur la déviation
prévisible du Gulf Stream à cause du réchauffement climatique contenait non
seulement de grossières erreurs dans le traitement des données mais en plus des
manipulations pour rendre l'article plus "vendeur" (questions se transformant en
affirmations).
Aucune déviation du Gulf Stream ne peut être déduite des observations.
http://www.thefirstpost.co.uk/index.php?menuID=2&subID=1510

Aujourd'hui un petit groupe d'experts conclut dans un article de The International
Journal of Climatology, en se basant sur les données d'observation, que le
réchauffement serait d'origine naturelle.
"The inescapable conclusion is that human contribution is not significant and that
observed increases in carbon dioxide and other greenhouse gases make only a
negligible contribution to climate warming"
http://www.physorg.com/news116996704.html

Falsi cation Of The Atmospheric CO2 Greenhouse E ffects Within The Frame Of Physics : http://fr.arxiv.org/PS_cache/arxiv/pdf/0707/0707.1161v4.pdf

Quantitative implications of the secondary role of carbon dioxide climate forcing in the past glacial-interglacial cycles for the likely future climatic impacts of anthropogenic greenhouse-gas forcings : http://fr.arxiv.org/ftp/arxiv/papers/0707/0707.1276.pdf
...
Les fondateurs du WWF, WWF à l'origine de la fraude du GIEC aux glaciers himalayens, sont extrêmement liés à des grosses fortunes pétrolières.

JacquesL

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http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3232,50-1299689,0.html

Citer
Le GIEC est mort, vive le débat ! par Drieu Godefridi
LEMONDE.FR | 01.02.10 | 15h12. 

Bien que docteur en philosophie, et non en sciences exactes, lorsqu'il y a trois ans j'ai commencé à publier des réflexions critiques sur les thèses dominantes en matière de réchauffement climatique, je recevais en moyenne une invitation par quinzaine pour participer à des débats télévisés.

Alors que je m'étonnais d'être convié étant mon absence de références en sciences exactes – que ne compensaient que très partiellement mes éventuelles compétences dans le domaine de l'épistémologie – il m'était à chaque fois répondu : "On ne trouve personne qui accepte de porter, publiquement, la contradiction aux experts du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat)." !

C'est assez dire le climat de terrorisme intellectuel qui régnait, et des scientifiques de premier plan ont été jusqu'à suggérer de criminaliser la "révisionnisme" en matière climatique, interrogeant sournoisement la pureté des motifs de leurs (rares) contradicteurs, refusant d'envisager – avec cette naïveté politique typique de certains scientifiques – qu'on puisse être à la fois désintéressé, et pas d'accord avec eux.

Deux développements majeurs viennent de porter un coup que l'on espère fatal à cette belle arrogance intellectuelle, mâtinée d'intimidation : d'une part, il est établi que des éléments matériels contredisant le "consensus" prévalant au sein du GIEC ont été sciemment scellés et contrefaits ; d'autre part, et plus fondamentalement, le GIEC, à l'instar de tant de ses devanciers, s'est lourdement trompé au jeu des prévisions, en "anticipant" de deux ou trois siècles la fonte (hypothétique, navré d'avoir à l'ajouter) des glaces de l'Himalaya.

Faut-il pour autant dissoudre le GIEC et jeter sur ses membres le même opprobre dont ils ont couvert les quelques voix scientifiques dissidentes ? Pas de triomphalisme déplacé : ce serait une faute. Les mensonges et manquements du GIEC n'instituent pas en vérité scientifique les thèses divergentes – d'ailleurs multiples.

Ce dont ces révélations successives sont, plus modestement, l'occasion, est de restaurer un débat scientifique ouvert, honnête et digne de ce nom. Il existe, parmi les climato-sceptiques, des personnes également peu recommandables, qui se figurent que l'invective suffit à exclure le rôle de l'homme dans le réchauffement : ne tombons pas d'un excès dans l'autre. Quoi qu'il en soit, l'arrogance et le surfinancement du GIEC, et le sous-financement corrélatif de ses opposants, doivent être dépassés ; il est temps pour nos scientifiques, même pétris de certitudes climatiques, de retrouver leur esprit afin de renouer un débat sans arrière-pensées politiques, idéologiques et financières.

Accessoirement, trois considérations : le "réchauffisme" aura été la plus grande imposture intellectuelle de la science moderne. Jamais, en effet, autant d'argent et d'énergies, scientifique et médiatique auront été mis au service d'une démarche politique drapée des oripeaux ennoblissants de la science.

Ensuite, pourquoi ? N'oublions pas que la conversion généralisée et mondiale à l'économie de marché est très récente, et souvent peu sincère dans le chef d'anciens sympathisants et tenants des idéologies étatistes. A tous ceux-là, le "réchauffisme" offrait une opportunité, aussi jubilatoire qu'inespérée, de montrer que, tout de même, l'économie de marché n'est pas la solution, qu'elle aboutit à l'épuisement des ressources naturelles (Malthus !), à la destruction de la biosphère, donc ultimement de l'humanité.

Enfin, ne jetons pas le bébé avec l'eau de l'Himalaya : parce que le débat scientifique n'est pas terminé – il va seulement recommencer sur des bases saines –, ensuite parce que la prise de conscience – quant à elle, parfaitement justifiée – de la possible action délétère de l'homme sur son environnement, a généré, au moins dans certaines parties du monde, un ensemble de pratiques plus responsables et respectueuses de l'environnement, auxquelles il serait dommage de renoncer, ne serait-ce que pour des raisons économiques et géostratégiques bien comprises.

Drieu Godefridi est fondateur de l'Institut Hayek, juriste et docteur en philosophie (Paris IV - Sorbonne).

JacquesL

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Vincent Courtillot, sur les erreurs du GIEC :
« Réponse #2 le: 12 février 2010, 01:55:49 am »
Vincent Courtillot à Strasbourg, sur les erreurs du GIEC :
http://www.dailymotion.com/video/xanv0e_rechauffement-climatique-les-erreur_tech
6 parties.
Ou http://www.objectifliberte.fr/2009/10/videos-de-vincent-courtillot-sur-youtube-et-daily-motion.html

A regarder plus finement les données des sondages à Vostock (Jan Veizer), on constate que les concentrations en CO2 suivent de 800 à 1000 ans les variations de la température des océans, au long des cycles de Milankovitch. La périodicité est d'environ cent mille ans. On sait que les grandes variations climatiques, notamment les glaciations et déglaciations, sont pilotées par les variations périodiques d'orbites terrestres, dues aux perturbations par les grosses planètes, Jupiter et Saturne. Et c'est la température des océans qui pilote le gaz carbonique, et non le contraire.

A Punta di Maiata, côte Sud de la Sicile, un remarquable affleurement calcaire accuse les cycles de précession de 23 000 ans, avec quadruplets de couleur rose, blanc, gris, blanc, réguliers. Neuf cycles sont visibles, exhibant donc l'histoire d'environ 200 000 ans. Pour chaque cycle, le banc rose correspond à du sable du Sahara, riche en oxyde de fer dans le sédiment, période chaude, et les bancs gris et blanc à des périodes plus froides, avec des apports plus organiques, alimentés par les rivières d'Europe. A plus grande échelle d'observation, le site accuse aussi des maxima de dépôt de CaCO3 tous les 100 000 et 400 000 ans.

Son équipe a multiplié les preuves de corrélations très nettes entre le cycle de onze ans du Soleil, et de nombreuses variables météorologiques. Il se trouve que ces preuves étaient des premières en climatologie et météorologie.  Idem en océanographie, pour les oscillations océaniques, telles que l'oscillation de Maden Julian dans le Pacifique Nord.

Sur 342 W/m² qui arrivent en moyenne sur la terre, plus ou moins un watt selon les variations solaires, environ 80 W/m² sont renvoyés par les nuages. On n'avait jamais eu d'évaluation quantitatives des nuages avant les satellites d'observations terrestres... Le GIEC prétend 2W/m² de variations dues au CO2.

Ce sont les rayons cosmiques, solaires ou extrasolaires, qui sont les principaux nucléateurs de gouttelettes de nuage. La corrélation entre les rayons cosmiques et la couverture nuageuse n'est bonne que pour les nuages de basse altitude : pas assez de vapeur d'eau sursaturante en haut. Phénomène très proche de celui exploité dans les chambres à brouillard de Wilson, premiers traceurs de particules qui ont été utilisés, avant les chambres à bulles, qui ont précédé les chambres à fils actuelles.

Au M.I.T., Richard Lindzen a prouvé que la sensibilité du climat au CO2 est de l'ordre de 0,5°C et non de 3 °C, sous l'hypothèse d'un doublement du CO2 atmosphérique. Encore une contestation dévastatrice pour les dogmes professés par le GIEC, et encore fondée sur des observations.

Attention, les six vidéos totalisent quelques deux heures d'audition, surtout si comme moi vous revenez en arrière pour écrire des notes.


A suivre : nombreux autres articles et séminaires de Vincent Courtillot.
« Modifié: 22 février 2010, 09:39:00 am par Jacques »

JacquesL

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Vincent Courtillot, sur les erreurs du GIEC, suite :
« Réponse #3 le: 12 février 2010, 02:09:17 am »
« Modifié: 12 février 2010, 02:17:22 am par Jacques »

JacquesL

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Le niveau d'insultes auxquelles Courtillot fait face :
« Réponse #4 le: 12 février 2010, 03:30:30 pm »
Le niveau d'insultes auxquelles Courtillot fait face :
Les Chevaliers de l’Ordre de la Terre Plate, Part II: Courtillot's Geomagnetic Excursion
Classé dans:

    * Climate Science

— raypierre @ 18 décembre 2007


Première partie à http://www.realclimate.org/index.php/archives/2007/11/les-chevaliers-de-lordre-de-la-terre-plate-part-i-allgre-and-courtillot/langswitch_lang/fr/

Voilà, nous avons donc affaire à une secte d'imposteurs, qui ne reculeront devant rien, pour continuer de vendre leurs impostures, aux media, aux politiques, et au grand public désarmé.
« Modifié: 17 février 2010, 07:02:27 pm par Jacques »

JacquesL

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Géomagnétisme et climat (2007) :
« Réponse #5 le: 12 février 2010, 03:51:06 pm »
http://climat-sceptique.over-blog.com/article-7217663.html
Citer
Géomagnétisme et climat

Le climat varie à diverses échelles de temps. Outre la variabilité naturelle de la circulation océanique et atmosphérique, les évolutions globales du climat mettent en jeu des forçages sur des périodes allant des années aux millénaires : forçages du soleil, des gaz à effet de serre, des émissions volcaniques. A des échelles de temps plus grandes encore, d’autres facteurs comme la dérive des continents jouent leur rôle. La modélisation climatique accorde depuis ses origines un poids prépondérant aux gaz à effet de serre, notamment au CO2, et ce carbocentrisme initial s’est poursuivi jusqu’à nos jours. Mais sont-ils les seuls en cause ? Un travail récent sur le géomagnétisme suggère une réponse clairement négative.

L’équipe de Vincent Courtillot (Institut de physique du globe de Paris) s’est penchée sur les corrélations entre le champ magnétique terrestre et le climat, en l’occurrence les températures de surface. Rappelons que ce champ géomagnétique est créé par le noyau métallique liquide de notre planète et qu’il forme une sorte de bouclier protecteur dans les régions hautes de l’atmosphère, ionosphère et surtout magnétosphère.

Le graphique ci-dessous montre l’évolution au cours du XXe siècle des indices géomagnétiques moyennés par période de 11 ans (observatoires de Eskdalemuir et Sitka, ESK, SIT), de l’irradiance solaire totale (S(t)) et des températures de surface (Tglobe).



On constate une remarquable corrélation entre les courbes, qui ne décrochent (pour les températures) qu’au milieu des années 1980. Plusieurs autres travaux récents commentés sur notre site ont déjà documenté cette étroite association avec divergence récente (N. Scafetta, B.J. West, voir ici ; M. Lockwood, C. Frohlich voir ici).

Comme le soulignent les chercheurs de l’IPGP, « il y a donc de bonnes indications d’une contribution significative de l’irradiance solaire au changement climatique des trois premiers quarts du XXe siècle au moins, avec une contribution anthropogénique du CO2 ne devenant significative qu’au milieu des années 1980, bien que l’origine de cette ‘température anormale’ ne puisse pas être considérée comme démontrée ».

Une corrélation n’est pas une cause, et il n’y a aucune raison de penser que le géomagnétisme en lui-même influence le climat : « Les corrélations observées entre le climat de la Terre et le géomagnétisme ont pour l’essentiel impliqué les changements magnétiques contrôlés par des variations externes (solaires) et non internes (noyau) ». Ce sont donc les variations du flux solaire total et de son champ magnétique, associées à des variations du rayonnement cosmique atteignant notre planète, qui constituent la cause première de la corrélation observée. Ce travail confirme une précédente étude menée par la même équipe sur l’évaluation du géomagnétisme en rapport avec l’activité solaire (Le Mouël 2005). Les chercheurs proposent donc une vision élargie des mécanismes climatiques, synthétisée dans le graphique ci-après, et dans la droite ligne des hypothèses avancées par H. Svensmark (voir ici) ou N. Shaviv (voir ici) :



Vincent Courtillot et al. montrent par ailleurs que l’on trouve de bonnes corrélations à d’autres échelles de temps (en Europe occidentale sur les 1000 dernières années, en Mésopotamie sur les 4000 dernières années), même s’il manque encore des banques de données globales du géomagnétisme pour aller au-delà de telles observations locales. Mais ces travaux suscitent désormais le plus grand intérêt et c’est une nouvelle réjouissante. Après 40 ans d’une domination arrogante, le carbocentrisme est en passe de montrer ses limites : on ne progresse plus guère depuis 10 ans dans la réduction des fourchettes de sensibilité au CO2, lesquelles ont de toute façon à peine varié depuis les premiers modèles rudimentaires à 1 dimension. Du point de vue épistémologique, on pourrait dire que le paradigme carbonique entre en crise : il ne propose aucune autre perspective de progrès que des micro-sophistications marginales de ses modèles, dont l'effet est généralement d'accroître les incertitudes prédictives au lieu de les restreindre.

Le temps est donc venu de se pencher sur les déterminants bien moins connus, mais peut-être bien plus efficaces, du climat terrestre. Laissons donc les adeptes de la comptabilité carbonique égrener une à une les quelques parties par million de CO2 atmosphérique. Et tournons les yeux vers les étoiles…

Références
Courtillot V. et al. (2007), Are there connections bewteen the Earth’s magnetic field and climate ?, Earth Planetary Sci Lett, 253, 328-339.
Le Mouël J.L. et al. (2005), On long-term variations of simple geomagnetic indices and slow changes in magnetospheric currents: The emergence of anthropogenic global warming after 1990?, Earth Planetary Sci Lett, 232, 273-286.
« Modifié: 12 février 2010, 04:02:03 pm par Jacques »

JacquesL

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Les nuages se forment par condensation de la vapeur d’eau présente dans l’atmosphère.
Sacrilège pour la religion carbocentrique...

http://climat-sceptique.over-blog.com/article-5654147.html

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Entretien avec Henrik Svensmark


Entretien avec Henrik Svensmark
Le physicien danois Henrik Svensmark dirige depuis 2004 le groupe de recherche soleil-climat au sein du Centre national danois de l’espace (DNSC, Copenhague). En 1997, il a formulé l’hypothèse que le soleil possède un effet indirect important sur le climat, à travers la modulation du rayonnement cosmique d’origine galactique et de ses conséquences sur la nébulosité de basse couche. Il revient dans cet entretien sur ces travaux et sur sa toute récente publication concernant cette hypothèse.

Pouvez-vous rappeler votre hypothèse centrale sur la nébulosité ?
Depuis des années, il existe de nombreux travaux sur un lien apparent entre l’activité solaire et le climat. Voici 10 ans, avec Eigil Friis-Christensen, j’ai suggéré que ce lien pourrait opérer à travers l’influence des rayons cosmiques sur la nébulosité terrestre. J’ai trouvé de bonnes corrélations entre les mesures de ce rayonnement d’origine galactique et la couverture nuageuse telle qu’elle est observée par les satellites.

Quel était le but de votre récente recherche ?
Le problème était qu’aucun mécanisme connu ne parvenait à expliquer ce lien entre nébulosité et rayon cosmique – et dès lors, beaucoup ont rejeté cette possibilité. Cependant, il est devenu clair que cette idée peut être testée expérimentalement. Comme vous le savez sans doute, il reste bien des incertitudes sur la formation des nuages, en particulier sur la manière dont les petits aérosols deviennent les composants des noyaux de condensation des nuages (CCN), autour desquels la vapeur d’eau se condense. L’hypothèse est que le processus est favorisé par la présence d’ions, et c’est que nous avons testé.

En quoi a consisté l’expérimentation ?
Cette expérience appelée SKY (nuage en danois) s’est tenue dans une chambre de réaction de 7 m3 contenant un mélange de gaz, dans des conditions de simulation réaliste de la basse troposphère terrestre. Des lampes simulaient l’irradiance spectrale du soleil, notamment l’UV qui lance le processus photochimique de formation de l’acide sulfurique. Lorsque cette atmosphère a été bombardée par des rayonnements cosmiques, les instruments ont enregistré l’ensemble des réactions chimiques. Les données ont montré que les électrons libérés par le rayonnement agissent comme des catalyseurs, accélérant de manière significative la formation de groupes stables de molécules d’eau et d’acide sulfurique, c’est-à-dire les ingrédients des CCN à l’œuvre dans la formation des nuages (schéma). L’utilisation de deux électrodes à des points opposés de la chambre a permis de confirmer le rôle central des électrons et, surtout, la vitesse étonnante à laquelle les réactions se tiennent : il suffit d’une seconde pour voir se former les premiers noyaux de condensation, là où les estimations théoriques étaient de 80 secondes.



Quelles sont les conséquences pour l’étude du climat ?
Cela signifie que les nuages ne sont pas seulement la résultante du climat, mais que le climat est aussi la résultante des nuages. Au cours du XXe siècle, le champ magnétique solaire a plus que doublé, réduisant d’autant la pénétration du rayonnement cosmique. La conséquence sur la nébulosité, notamment en basse couche, peut expliquer une partie des variations climatiques observées.

Références
Svensmark H., Eigil Friis-Christensen (1997), Variation of Cosmic Ray Flux and Global Cloud Coverage - a Missing Link in Solar-Climate Relationships, J. Atmosph. Solar-Terrestr. Phys., 59 ,11, 1225-1232.
Svensmark H. (1998), Influence of Cosmic Rays on Earth's Climate, Physic. Rev. Lett., 81, 22,. 5027-5030
Svensmark H. (2007), Experimental evidence for the role of ions in particle nucleation under atmospheric conditions, Proc. Roy. Soc. A, 463, 2078, 1364-5021

Certains de ces textes sont disponibles sur cette page d’Henrik Svensmark

A signaler
Henrik Svensmark vient de publier avec Nigel Calder un ouvrage de vulgarisation de sa théorie :
Svensmark H., N. Calder (2007), The Chilling Stars. A New Theory of Climate Change, Icon Books. Disponible sur Amazon


Quelques explications rapides

Les nuages se forment par condensation de la vapeur d’eau présente dans l’atmosphère. Pour que cette condensation opère, outre le refroidissement de la parcelle d’air, il faut la présence de petites particules (aérosols), un peu comme la buée se forme sur une surface froide. L’expérience décrite par H. Svensmark explique comment de tels noyaux de condensation (CN) se forment plus aisément e présence d’une ionisation moléculaire induite par le rayonnement cosmique d’origine galactique (RCG). Il est à noter que ce ne sont pas directement des noyaux de condensation de nuages (CCN) dont la taille critique est supérieure (environ 60 à 90 nm de diamètre) aux CN mis en évidence par l’expérience SKY (schéma ci-dessous). Néanmoins, il s’agit d’une étape importante dans l’établissement du lien entre rayonnement cosmique et nébulosité. Une analyse plus approfondie est en cours au CERN, dans le cadre du projet Cosmics Leaving Outdoor Droplets – CLOUD dont les premiers résultats devraient paraître d’ici 2010.


L’hypothèse du lien entre rayons cosmiques et nébulosité a encore un long chemin devant elle, puisqu’il faut montrer l’association avec des CCN, l’effet relatif de ces CCN sur la nébulosité (par rapport aux autres aérosols naturels ou anthropiques déjà présents dans l’atmosphère), la valeur en forçage de ce phénomène (c’est-à-dire, selon le niveau de formation des nuages et leur profondeur optique, le bilan radiatif entre l’effet albedo de réflexion du rayonnement incident et l’effet de serre d’absorption et d’émission de l’infra-rouge lointain). Plusieurs travaux suggèrent que le rayonnement cosmique est un « chaînon manquant » des sciences climatiques (voir notamment sur ce site la présentation des travaux de Nir Shaviv).

L’importance de ces recherches est évidente pour comprendre le réchauffement climatique actuel. En effet, l’irradiance totale du soleil est en hausse depuis deux siècles, et a connu ses plus fortes valeurs au cours de la seconde partie du XXe siècle. Outre l’effet direct sur le climat, ce rayonnement solaire et le champ magnétique interplanétaire induit font écran à l’entrée du rayonnement cosmique dans l’atmosphère. Donc à la formation de nuages dans l’hypothèse Svensmark. En moyenne, sur les 342 W/m2 de rayonnement solaire incident au sommet de l’atmosphère, environ 100 W/m2 sont réfléchis vers l’espace par l’albedo des nuages. On comprend qu’une petite variation suffit à avoir de grands effets (en comparaison, le forçage de l’ensemble des gaz à effet de serre accumulés dans l’atmosphère depuis la révolution industrielle s’élève à 2,4 W/m2).

Depuis une dizaine d’années, les hypothèses de Svensmark et al. sont accueillies assez froidement par une partie de l’establishment scientifique, qui en tient pour le confortable carbocentrisme des modèles actuels, faisant la part belle aux gaz à effet de serre, mais modélisant très mal en revanche les effets directs et indirects du soleil sur le climat. Plusieurs dizaines de travaux ont été publiés autour de l’hypothèse Svensmark, dont tous n’ont d’ailleurs pas retrouvé les corrélations entre nébulosité et RCG. La fiabilité assez médiocre des enregistrements (pour la nébulosité, mais aussi pour les RCG à haute énergie) explique une partie de ces controverses.

Quoi qu’il en soit, la science est un processus ouvert, et le climat terrestre n’a certainement livré tous ses secrets.
« Modifié: 12 février 2010, 04:00:26 pm par Jacques »

JacquesL

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Le site pensee.unique et son auteur : Jacques Duran.
« Réponse #7 le: 22 avril 2010, 08:55:40 pm »
Jacques Duran vient de révéler son identité réelle derrière son nom de plume :
http://www.pensee-unique.fr/auteur.html
http://www.electron-economy.org/ext/http://www.electron-economy.org/article-l-auteur-du-blog-pensee-unique-revele-son-identite-49034753.html

Il avait été couvert d'insultes et de dénigrements par la religion hégémonique :
"charlatan, usurpateur, imposteur, nul, incompétent, (j'en oublie sûrement)" etc. ou encore, tout récemment, de "gogo" et de "Jean-le-Menteur"

JacquesL

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Finalement, le Soleil, pourquoi pas ?
« Réponse #8 le: 08 octobre 2010, 08:27:13 pm »
Finalement, le Soleil, pourquoi pas, en matière de climats ?

The Sun may have caused as much warming as carbon dioxide over three
years...

http://www.nature.com/news/2010/101006/full/news.2010.519.html

http://www.nature.com/nature/journal/v467/n7316/full/nature09426.html
(payant)

Citer
Declining solar activity linked to recent warming

The Sun may have caused as much warming as carbon dioxide over three years.

Quirin Schiermeier

An analysis of satellite data challenges the intuitive idea that decreasing solar activity cools Earth, and vice versa. In fact, solar forcing of Earth's surface climate seems to work the opposite way around — at least during the current Sun cycle.

Joanna Haigh, an atmospheric physicist at Imperial College London, and her colleagues analysed daily measurements of the spectral composition of sunlight made between 2004 and 2007 by NASA's Solar Radiation and Climate Experiment (SORCE) satellite. They found that the amount of visible light reaching Earth increased as the Sun's activity declined — warming the Earth's surface. Their unexpected findings are published today in Nature1.

The study period covers the declining phase of the current solar cycle. Solar activity, which in the current cycle peaked around 2001, reached a pronounced minimum in late 2009 during which no sunspots were observed for an unusually long period.

Sunspots, dark areas of reduced surface temperature on the Sun caused by intense magnetic activity, are the best-known visible manifestation of the 11-year solar cycle. They have been regularly observed and recorded since the dawn of modern astronomy in the seventeenth century. But measurements of the wavelengths of solar radiation have until now been scant.
Radiation leak

Haigh's team compared SORCE's solar spectrum data with wavelengths predicted by a standard empirical model based mainly on sunspot numbers and area, and noticed unexpected differences. The amount of ultraviolet radiation in the spectrum was four to six times smaller than that predicted by the empirical model, but an increase in radiation in the visible wavelength, which warms the Earth's surface, compensated for the decrease.

Contrary to expectations, the net amount of solar energy reaching Earth's troposphere — the lowest part of the atmosphere — seems to have been larger in 2007 than in 2004, despite the decline in solar activity over that period.

The spectral changes seem to have altered the distribution of ozone molecules above the troposphere. In a model simulation, ozone abundance declined below an altitude of 45 kilometres altitude in the period 2004–07, and increased further up in the atmosphere.

The modelled changes are consistent with space-based measurements of ozone during the same period.

"We're seeing — albeit limited to a very short period — a very interesting change in solar irradiation with remarkably similar changes in ozone," says Haigh. "It might be a coincidence, and it does require verification, but our findings could be too important to not publish them now."
Sun surprise

The full implications of the discovery are unclear. Haigh says that the current solar cycle could be different from previous cycles, for unknown reasons. But it is also possible that the effects of solar variability on atmospheric temperatures and ozone are substantially different from what has previously been assumed.

"At face value, the data seem incredibly important," says Michael Lockwood, a space physicist at the University of Reading, UK. "If solar activity is out of phase with solar radiative forcing, it could change our understanding of how processes in the troposphere and stratosphere act to modulate Earth's climate."

Some meteorologists believe, for example, that during phases of low solar activity, 'blocking events' — unusual patterns in westerly air currents that can cause cold snaps and freak weather in Europe — occur more frequently. A blocking event is thought to have caused the southward transport of ash clouds following the eruption in March of the Icelandic volcano Eyjafjallajökull, which disrupted air traffic throughout Europe. But any links between recent weather anomalies and possible peculiarities in the current solar cycle are speculative for now, says Lockwood.

Changed understanding

Over the three-year study period, the observed variations in the solar spectrum have caused roughly as much warming of Earth's surface as have increases in carbon dioxide emissions, says Haigh. But because solar activity is cyclic it should have no long-term impact on climate, regardless of whether similar spectral changes have occurred during previous solar cycles.

"If the climate were affected in the long term, the Sun should have produced a notable cooling in the first half of the twentieth century, which we know it didn't," she says.

The idea that scientists might not have quite understood the Sun's effect on climate should not provide ammunition for climate-change sceptics, says Martin Dameris, an atmospheric scientist at the German Aerospace Center in Oberpfaffenhofen.

"The findings could prove very significant when it comes to understanding, and quantifying, natural climate fluctuations," he says. "But no matter how you look at it, the Sun's influence on current climate change is at best a small natural add-on to man-made greenhouse warming."

"All the evidence is that the vast majority of warming is anthropogenic," agrees Lockwood. "It might be that the solar part isn't quite working the way we thought it would, but it is certainly not a seismic rupture of the science."

Future measurements — ideally overlapping data from different satellite instruments — should help to clear up the matter. But testing the accuracy of Haigh's provisional findings will require at least a full 11-year solar cycle of high-quality spectral observations.

"We're waiting with bated breath for these data to turn up," says Haigh.

    *
      References
         1. Haigh, J. D., Winning, A. R., Toumi, R. & Harder, J. W. Nature 467, 696-699 (2010). | Article | OpenURL

Bin alors ? ils vont dire quoi, à présent, les groupies du carbocentrisme ?

JacquesL

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L'IPCC pourra-t-il être réformé et assaini ?
« Réponse #9 le: 09 octobre 2010, 02:13:59 am »
L'IPCC pourra-t-il être réformé et assaini ?
La langue de bois suffira-t-elle ?
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2495_GIEC_reforme.php

JacquesL

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Lettre de démission de l'APS d'Harold Lewis, membre depuis 67 ans.
« Réponse #10 le: 13 octobre 2010, 04:10:00 pm »
Lettre de démission de l'APS d'Harold Lewis, membre depuis 67 ans.

http://www.maxisciences.com/environnement/une-demission-qui-ne-mache-pas-ses-mots_mrm39213.html

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Une démission qui ne mâche pas ses mots.
Skyfall, publié le 12 octobre 2010
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Ambiance à l'APS, (American Physical Society, société américain de physique) … Traduction de PapyJako.

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Lettre de démission de l'APS d'Harold Lewis, membre depuis 67 ans.

De : Hal Lewis, University of California, Santa Barbara
A : Curtis G. Callan, Jr., Princeton University, President of the American Physical Society

Le 6 octobre 2010

Cher Curt,

Lorsque j’ai rejoint la Société Américaine de Physique il y a soixante-sept ans, elle était plus petite, plus modérée, et n’était pas encore corrompue par l’argent (une menace que Dwight Eisenhower avait évoquée il y a un demi-siècle -voir ci-dessous, NdA- ).

Effectivement, le choix de la profession de physicien était alors la garantie d’une vie de pauvreté et d’abstinence. La Seconde guerre mondiale a changé tout cela. La perspective de gains matériels motivait alors peu de physiciens. Il y a à peine 35 ans, lorsque j’ai dirigé la première étude de l’APS sur le thème controversé sur le plan social et scientifique de la sécurité des réacteurs, bien qu’il y ait eu à l’extérieur beaucoup de fanatiques, il n’y a pas eu de signes d'une pression démesurée sur nous, physiciens. Nous étions donc en mesure de produire ce que je crois avoir été une évaluation honnête de la situation à ce moment là. Nous étions confortés par la présence d’un comité de surveillance composé de Pief Panofsky, Vicki Weisskopf, and Hans Bethe, tous des physiciens éminents et inattaquables.  Je suis fier de ce que nous avons fait dans cette atmosphère très tendue. A la fin, le comité de surveillance, dans son rapport au Président de l’APS, a souligné l’indépendance complète de notre travail, et prédit que ce rapport serait attaqué des deux cotés. Quel meilleur compliment pouvait-il faire ?

Comme cela a changé aujourd’hui. Les géants (de la physique, NdT) ne sont plus là, et l’argent est devenu la raison d’être de la plus grande part de la recherche en physique, un moyen de survie pour plus encore, et le soutien d'un nombre incalculable d’emplois. Pour des raisons qui vont s'éclaircir, ma fierté initiale d’être un membre de l’APS puis durant toutes ces années, s’est transformée en honte et je me vois contraint, sans aucun plaisir, à vous présenter ma démission de la Société.

C’est bien sûr l’escroquerie du réchauffement climatique avec les (littéralement) milliers de milliards de dollars qui la dirigent, qui a corrompu tant de scientifiques, et a poussé l’APS devant elle comme une vague scélérate. C’est la plus grande et la plus fructueuse fraude pseudo-scientifique que j’ai vue dans ma longue vie de physicien. Quiconque a le moindre doute à ce sujet devrait se forcer à lire les documents du ClimateGate, qui la met à nu. (Le livre de Montford présente très bien les faits). Je ne crois pas qu’il existe un seul vrai physicien, ni un seul scientifique, qui puisse lire cette chose sans écœurement. Je pourrais presque définir le mot scientifique avec cet écoeurement.

Et, qu’a fait l’APS, en tant qu’organisation, face à ce défi ? Il a accepté la corruption comme une norme, et l'a intégrée. Par exemple :

1 - Il y a environ un an, certains d’entre nous ont envoyé un e-mail sur ce sujet à une partie des membres. L’APS ignora le fond du sujet, mais le Président à l'époque a ouvert une enquête hostile sur la façon dont nous nous étions procuré les adresses mail. Lorsque les jours étaient meilleurs, l’APS encourageait les discussions sur les sujets importants et de fait, sa charte en fait son objet principal. Rien de plus. Tout ce qui a été fait dans cette dernière année était destiné à éteindre le débat.

2 - La déclaration effroyablement tendancieuse de l’APS sur le changement climatique a apparemment été écrite par quelques personnes au cours d’un repas, et n’est certainement pas représentative de la qualité des membres de l’APS tels que je les connais depuis longtemps. Quelques-uns d’entre nous ont alors adressé une pétition au Conseil pour qu’il la reconsidère. Un des signes remarquables de l'(in)distinction de la déclaration était le mot empoisonné « irréfutable », qui caractérise peu de choses en physique, et certainement pas pour celle en cause. En réponse, l’APS a nommé un comité secret qui ne s’est jamais réuni, qui ne s’est pas donné la peine de parler aux sceptiques, et qui a pourtant confirmé la déclaration dans son entier. (Ils ont admis que le ton était un peu dur, mais étonnamment ont conservé le mot « irréfutable » pour décrire les preuves, position que personne ne soutient). Finalement, le Conseil a confirmé la déclaration originelle, mot pour mot, mais a approuvé une  explication beaucoup plus longue, qui admet qu’il y aurait des incertitudes, mais pour les balayer et confirmer totalement l’original. La déclaration originale, qui représente actuellement la position de l’APS, contient aussi ce que je considère comme une recommandation pompeuse et idiote à tous les gouvernements du monde comme si l’APS était le maître de l’univers. Il ne l’est pas et cela me gêne que nos dirigeants semblent le penser. Ce n'est ni une plaisanterie ni un jeu, ce sont des affaires sérieuses qui impliquent nombre de nos fondements nationaux, et la réputation de la Société comme société scientifique est en jeu.

3 - Dans l’intervalle, le scandale du ClimateGate fit irruption dans les média, et les machinations des principaux alarmistes furent révélées au monde. C’était une tromperie à une échelle que je n’avais jamais vue, et les mots me manquent pour décrire son énormité. Aucun effet sur les positions de l’APS. Aucun. Ce n’est pas de la science, d’autres forces sont à la manœuvre.

4 - Alors, quelques uns d’entre nous ont essayé de remettre la science dans le débat (cela est, après tout, l’objectif déclaré et historique de l’APS), et ont rassemblé les 200 signatures et plus nécessaires pour soumettre au Conseil une proposition d’un groupe d’actualité sur le changement climatique, imaginant qu’une discussion ouverte sur les points scientifiques...
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http://www.skyfall.fr/?p=648

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4 - Alors, quelques uns d’entre nous ont essayé de remettre la science dans le débat (cela est, après tout, l’objectif déclaré et historique de l’APS), et ont rassemblé les 200 signatures et plus nécessaires pour soumettre au Conseil une proposition d’un groupe d’actualité sur le changement climatique, imaginant qu’une discussion ouverte sur les points scientifiques, dans la meilleure tradition de la physique, serait un bénéfice pour tous, et aussi une contribution à la nation. Je dois observer que la collecte des 200 signatures n’a pas été chose aisée, car vous nous avez refusé l’usage de la liste des membres de l’APS. Nous nous sommes strictement conformés aux règles de la Charte de l’APS, et avons décrit en détail ce que nous avions en tête, simplement mettre le problème au grand jour.

5 - A notre stupéfaction, la Charte soit maudite, vous avez refusé de prendre en compte notre pétition; en revanche, vous avez utilisé votre contrôle de la liste de distribution pour organiser un scrutin interrogeant les membres sur la création  d'un groupe technique (NdT : « TG ») sur le climat et l’environnement. Vous avez demandé aux membres s’ils signeraient une pétition pour former un groupe sur le sujet-à-définir-ultérieurement, sans la fournir et beaucoup de réponses ont été affirmatives. (Si vous aviez parlé de sexe, vous auriez obtenu encore plus de marques d’intérêt). Il n’y avait bien sûr ni pétition, ni proposition, et vous avez maintenant abandonné la partie Environnement, donc l’ensemble de l’affaire est contestable. (N’importe quel juriste vous dira qu’il n’est pas possible de rassembler des signatures sur une pétition vague et de la remplir ensuite à votre guise). Le seul objectif de la manœuvre était d’esquiver votre responsabilité vis-à-vis de la Charte, de présenter notre pétition au Conseil.

6 - Et maintenant vous avez encore créé un comité secret en plus pour organiser votre propre groupe technique, ignorant simplement notre légitime pétition.

La direction de l’APS a joué avec la question depuis le début pour éviter une conversation sérieuse au sujet de la valeur des affirmations relatives au changement climatique. Vous étonnez-vous que j’aie perdu confiance dans l’organisation ?

Je ressens la nécessité d’ajouter quelques mots, qui ne forment qu'une conjecture, car il est toujours risqué de discuter des motifs des autres. Ces machinations à la direction de l’APS sont tellement bizarres qu’elles ne peuvent pas avoir une explication simple. Certains ont prétendu que les physiciens d’aujourd’hui ne sont pas aussi intelligents qu’ils l’ont été par le passé, mais je ne le pense pas. Je crois que c’est l’argent, exactement ce contre quoi Eisenhower nous avait mis en garde il y a un demi-siècle. Il y a en effet des milliards de dollars en jeu, sans parler de la célébrité et de la gloire (et des voyages fréquents dans des îles exotiques) qui accompagnent la carte de membre du club. Votre propre département de physique (celui dont vous êtes président) perdrait des millions par an si la bulle du réchauffement climatique éclatait. Quand l'université de Pennsylvanie a absout Michael Mann de toute faute, et quand l’université d’East Anglia a fait de même pour Phil Jones, elles ne pouvaient ignorer les pénalités financières qui résulteraient d’une décision différente. Comme dit le dicton, il n’est pas nécessaire d’être météorologiste pour savoir d’où souffle le vent. Puisque je ne suis pas philosophe, je me garderai d’explorer jusqu’à quel point l’intérêt personnel éclairé croise la ligne de la corruption, mais une lecture attentive des documents du ClimateGate montrent clairement qu’il ne s’agit pas d’une question académique.

Je ne veux pas participer à ça, merci donc d’accepter ma démission. L'APS ne me représente plus, mais j’espère que nous restons amis.

Hal

Harold Lewis est
- Professeur émérite de physique à l’université de Californie à Santa Barbara et ancien président ;
- Ancien membre du Conseil de défense, président du comité technologique ;
- Président de l’étude DSB sur l’hiver nucléaire ;
- Ancien membre du Comité consultatif de sûreté nucléaire ;
- Ancien membre du groupe présidentiel de supervision de sûreté nucléaire,
- Président du groupe d’études de l’APS sur la sureté des réacteurs nucléaires, Président du groupe d’évaluation des risques
- Co-fondateur et ancien président de JASON
- Ancien membre du Conseil scientifique consultatif de l’USAF


Et la version américaine :
http://blogs.telegraph.co.uk/news/jamesdelingpole/100058265/

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US physics professor: 'Global warming is the greatest and most successful pseudoscientific fraud I have seen in my long life'

Harold Lewis is Emeritus Professor of Physics at the University of California, Santa Barbara. Here is his letter of resignation to Curtis G. Callan Jr, Princeton University, President of the American Physical Society.

Anthony Watts describes it thus:

    This is an important moment in science history. I would describe it as a letter on the scale of Martin Luther, nailing his 95 theses to the Wittenburg church door. It is worthy of repeating this letter in entirety on every blog that discusses science.

It’s so utterly damning that I’m going to run it in full without further comment. (H/T GWPF, Richard Brearley).

    Dear Curt:
    When I first joined the American Physical Society sixty-seven years ago it was much smaller, much gentler, and as yet uncorrupted by the money flood (a threat against which Dwight Eisenhower warned a half-century ago). Indeed, the choice of physics as a profession was then a guarantor of a life of poverty and abstinence—it was World War II that changed all that. The prospect of worldly gain drove few physicists. As recently as thirty-five years ago, when I chaired the first APS study of a contentious social/scientific issue, The Reactor Safety Study, though there were zealots aplenty on the outside there was no hint of inordinate pressure on us as physicists. We were therefore able to produce what I believe was and is an honest appraisal of the situation at that time. We were further enabled by the presence of an oversight committee consisting of Pief Panofsky, Vicki Weisskopf, and Hans Bethe, all towering physicists beyond reproach. I was proud of what we did in a charged atmosphere. In the end the oversight committee, in its report to the APS President, noted the complete independence in which we did the job, and predicted that the report would be attacked from both sides. What greater tribute could there be?

    How different it is now. The giants no longer walk the earth, and the money flood has become the raison d’être of much physics research, the vital sustenance of much more, and it provides the support for untold numbers of professional jobs. For reasons that will soon become clear my former pride at being an APS Fellow all these years has been turned into shame, and I am forced, with no pleasure at all, to offer you my resignation from the Society.

    It is of course, the global warming scam, with the (literally) trillions of dollars driving it, that has corrupted so many scientists, and has carried APS before it like a rogue wave. It is the greatest and most successful pseudoscientific fraud I have seen in my long life as a physicist. Anyone who has the faintest doubt that this is so should force himself to read the ClimateGate documents, which lay it bare. (Montford’s book organizes the facts very well.) I don’t believe that any real physicist, nay scientist, can read that stuff without revulsion. I would almost make that revulsion a definition of the word scientist.

    So what has the APS, as an organization, done in the face of this challenge? It has accepted the corruption as the norm, and gone along with it. For example:

    1. About a year ago a few of us sent an e-mail on the subject to a fraction of the membership. APS ignored the issues, but the then President immediately launched a hostile investigation of where we got the e-mail addresses. In its better days, APS used to encourage discussion of important issues, and indeed the Constitution cites that as its principal purpose. No more. Everything that has been done in the last year has been designed to silence debate

    2. The appallingly tendentious APS statement on Climate Change was apparently written in a hurry by a few people over lunch, and is certainly not representative of the talents of APS members as I have long known them. So a few of us petitioned the Council to reconsider it. One of the outstanding marks of (in)distinction in the Statement was the poison word incontrovertible, which describes few items in physics, certainly not this one. In response APS appointed a secret committee that never met, never troubled to speak to any skeptics, yet endorsed the Statement in its entirety. (They did admit that the tone was a bit strong, but amazingly kept the poison word incontrovertible to describe the evidence, a position supported by no one.) In the end, the Council kept the original statement, word for word, but approved a far longer “explanatory” screed, admitting that there were uncertainties, but brushing them aside to give blanket approval to the original. The original Statement, which still stands as the APS position, also contains what I consider pompous and asinine advice to all world governments, as if the APS were master of the universe. It is not, and I am embarrassed that our leaders seem to think it is. This is not fun and games, these are serious matters involving vast fractions of our national substance, and the reputation of the Society as a scientific society is at stake.

    3. In the interim the ClimateGate scandal broke into the news, and the machinations of the principal alarmists were revealed to the world. It was a fraud on a scale I have never seen, and I lack the words to describe its enormity. Effect on the APS position: none. None at all. This is not science; other forces are at work.

    4. So a few of us tried to bring science into the act (that is, after all, the alleged and historic purpose of APS), and collected the necessary 200+ signatures to bring to the Council a proposal for a Topical Group on Climate Science, thinking that open discussion of the scientific issues, in the best tradition of physics, would be beneficial to all, and also a contribution to the nation. I might note that it was not easy to collect the signatures, since you denied us the use of the APS membership list. We conformed in every way with the requirements of the APS Constitution, and described in great detail what we had in mind—simply to bring the subject into the open.<

    5. To our amazement, Constitution be damned, you declined to accept our petition, but instead used your own control of the mailing list to run a poll on the members’ interest in a TG on Climate and the Environment. You did ask the members if they would sign a petition to form a TG on your yet-to-be-defined subject, but provided no petition, and got lots of affirmative responses. (If you had asked about sex you would have gotten more expressions of interest.) There was of course no such petition or proposal, and you have now dropped the Environment part, so the whole matter is moot. (Any lawyer will tell you that you cannot collect signatures on a vague petition, and then fill in whatever you like.) The entire purpose of this exercise was to avoid your constitutional responsibility to take our petition to the Council.

    6. As of now you have formed still another secret and stacked committee to organize your own TG, simply ignoring our lawful petition.

    APS management has gamed the problem from the beginning, to suppress serious conversation about the merits of the climate change claims. Do you wonder that I have lost confidence in the organization?

    I do feel the need to add one note, and this is conjecture, since it is always risky to discuss other people’s motives. This scheming at APS HQ is so bizarre that there cannot be a simple explanation for it. Some have held that the physicists of today are not as smart as they used to be, but I don’t think that is an issue. I think it is the money, exactly what Eisenhower warned about a half-century ago. There are indeed trillions of dollars involved, to say nothing of the fame and glory (and frequent trips to exotic islands) that go with being a member of the club. Your own Physics Department (of which you are chairman) would lose millions a year if the global warming bubble burst. When Penn State absolved Mike Mann of wrongdoing, and the University of East Anglia did the same for Phil Jones, they cannot have been unaware of the financial penalty for doing otherwise. As the old saying goes, you don’t have to be a weatherman to know which way the wind is blowing. Since I am no philosopher, I’m not going to explore at just which point enlightened self-interest crosses the line into corruption, but a careful reading of the ClimateGate releases makes it clear that this is not an academic question.

    I want no part of it, so please accept my resignation. APS no longer represents me, but I hope we are still friends.
    Hal

Harold Lewis is Emeritus Professor of Physics, University of California, Santa Barbara, former Chairman; Former member Defense Science Board, chmn of Technology panel; Chairman DSB study on Nuclear Winter; Former member Advisory Committee on Reactor Safeguards; Former member, President’s Nuclear Safety Oversight Committee; Chairman APS study on Nuclear Reactor Safety
Chairman Risk Assessment Review Group; Co-founder and former Chairman of JASON; Former member USAF Scientific Advisory Board; Served in US Navy in WW II; books: Technological Risk (about, surprise, technological risk) and Why Flip a Coin (about decision making)