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Auteur Sujet: Oscillation décennale du Pacifique :  (Lu 3796 fois)

JacquesL

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Oscillation décennale du Pacifique :
« le: 20 mars 2010, 12:51:33 am »
J'aurais bien voulu vous parler du Guatemala, et de la famine, ou des problèmes hydrauliques et d'avancée du désert en Chine, mais la plupart des sources disponibles sont sous influence du GIEC, et entrelardent les faits avec le dogme du "Réchauffement climatique planétaire"...

Donc commençons par déblayer le terrain en vous exposant l'oscillation décennale du Pacifique, ce qui se désigne pour le grand public de façon trompeuse par le seul "El Niño".

http://topex-www.jpl.nasa.gov/science/pdo.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Oscillation_d%C3%A9cennale_du_Pacifique
http://en.wikipedia.org/wiki/Pacific_decadal_oscillation (même texte, à la langue près).
http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=19168201 : Solar activity, global surface air temperature anomaly and pacific decadal oscillation recorded in urban tree rings.
http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/XML/db/planetterre/metadata/LOM-oscillations-oceaniques.xml : Oscillations océaniques et climat.
« Modifié: 29 mars 2010, 10:09:37 pm par Jacques »

JacquesL

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Les deux autres oscillations océaniques :
« Réponse #1 le: 20 mars 2010, 02:17:52 pm »
Les deux autres oscillations océaniques :

El Niño Southern Oscillation (ENSO) : localisée dans la zone Pacifique tropicale.
http://www.atmos.washington.edu/gcg/RTN/rtnt.html

North Atlantic Oscillation (NAO) : localisée dans la zone Nord-Atlantique extratropicale.
http://www.ldeo.columbia.edu/res/pi/NAO/


Les interactions globales entre ces trois oscillations océaniques :
http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/XML/db/planetterre/metadata/LOM-oscillations-oceaniques.xml
http://www.cpc.ncep.noaa.gov/

Bizarrement, rien n'est répertorié sur l'Océan Indien, excepté la Mousson, pourtant variable elle aussi.

Figure 3.  Les scientifiques ont récemment montré la forte influence des phénomènes ENSO sur NAO.
Les scientifiques ont récemment montré la forte influence des phénomènes ENSO sur NAO.



Les résultats de la modélisation de Penland et Mastrosova (b) montrent les variations de la température de surface de l'eau (SST) dans l'Atlantique tropical en réponse à un forçage de type ENSO (a). NAO répond aux phénomènes El Nino avec un retard de l'ordre de 4 à 5 mois. L'océan Pacifique tropical induit donc une rupture dans le système dipolaire du NAO.
« Modifié: 29 mars 2010, 10:13:46 pm par Jacques »

JacquesL

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El Niño, sécheresse et fonte des glaciers andins tropicaux.
« Réponse #2 le: 29 mars 2010, 10:06:17 pm »
El Niño, sécheresse et fonte des glaciers andins tropicaux et équatoriaux.
Article détaillé et raisonnablement accessible au grand public, à
http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/biblio/pigb16/08_recul.htm

Le coupable n'est pas un prétendu "réchauffement climatique global", mais bien une grosse baisse des précipitations locales.
Baisse de l'albedo de la glace non recouverte de neige fraîche : encore la faiblesse des précipitations.

Le document CNRS confirme la grosse baisse des précipitations en périodes El Ninõ.
Il nous faut donc regarder de plus près les deux oscillations océaniques concernées :
Au Sud l'ENSO (El Niño / La Niña), au Nord du Pacifique la PDO, qui est la plus lente, de l'ordre de trente ans.

JacquesL

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Comment mélanger une info avec le dogme :
« Réponse #3 le: 02 mai 2010, 09:15:48 am »
Comment mélanger une info avec le dogme, afin d'en faire une mixture inséparable :
http://www.lexpress.fr/outils/imprimer.asp?id=887413&k=27

Citer

Un puissant courant sous-marin livre ses secrets en Antarctique

Par Reuters, publié le 26/04/2010 à 08:47

Des chercheurs ont détaillé pour la première fois un rapide courant sous-marin, proche de l'Antarctique et d'un volume quarante fois supérieur à celui du fleuve Amazone, qui pourrait aider à comprendre l'impact du réchauffement climatique sur les océans.

Une équipe de scientifiques australiens et japonais ont découvert que ce courant était une composante essentielle du schéma de circulation des océans, qui permet de réguler le climat mondial. Leurs travaux sont publiés dans l'édition de dimanche de la revue Nature Geoscience.

Des preuves de l'existence du courant avaient déjà été découvertes, mais aucune donnée n'avait été collectée sur lui.

"Nous ignorions s'il jouait ou non un rôle important dans la circulation, et ces données montrent clairement que c'est le cas", a déclaré à Reuters l'un des auteurs de la recherche, Steve Rintoul, du centre de recherche coopératif sur le climat et les écosystèmes antarctiques, à Hobart.

RECORD DE VITESSE

Le courant étudié s'est révélé être le plus rapide jamais découvert en eaux profondes, avec une vitesse moyenne de vingt centimètres par seconde.

Le courant achemine en une seconde plus de 12 millions de mètres cubes d'eau froide et salée venue de l'océan Antarctique.

"Jamais de telles vitesses n'avaient été enregistrées à ces profondeurs, plus de trois kilomètres sous la surface", a-t-il ajouté.

Le courant se dirige du continent glacial vers le plateau des Kerguelen, dans l'océan Indien Sud, puis se divise en plusieurs voies.

Il forme surtout une part d'un réseau bien plus vaste qui traverse l'ensemble des océans et distribue la chaleur à la surface de l'ensemble du globe.

Ainsi, le Gulf Stream amène dans l'Atlantique Nord des eaux plus chaudes qui offrent à l'Europe du Nord un climat tempéré. L'arrêt du courant, événement qui s'est déjà produit jadis, apporterait une forte glaciation en Europe.

La circulation de l'ensemble des courants mondiaux dépend de la création de grands volumes d'eau très froide et salée dans plusieurs zones autour du continent Antarctique, où ils plongent en profondeur avant de se diriger vers les autres océans.

Les chercheurs ont déployés pendant deux ans leurs instruments de mesure à des profondeurs atteignant 4,5 km, et ont enregistré la vitesse, la température et la salinité de l'eau.

Selon Rintoul, il conviendra désormais pour mieux prédire le climat de déterminer si la circulation planétaire des courants restera durablement à son niveau actuel, ou si elle sera elle-même affectée par les changements climatiques.

Gregory Schwartz pour le service français