J'avoue que je n'avais pas vraiment rêvé prendre des photos d'oiseaux intéressantes, et les plus intéressantes m'ont échappé. Aussi bien jeudi que samedi, je n'avais pris l'appareil que pour immortaliser ce grand moment de "Réchauffement Climatique anthropique"...
Le gros rassemblement d'oiseaux perchés sur un tronc près de Cusset, dont deux cormorans, il était à contre-jour. Un peu avant, il y avait les cygnes avec l'oie barbue dont l'espèce m'est inconnue, sans doute échappée d'un zoo.
Et tout cela a échappé à ma lenteur de photographe à skis.
Il faut planter les cannes pour pas qu'elles tombent, et le plantage rate une fois sur deux.
Retirer les gants et les poser. Où ça ? Ou les accrocher. A quoi ?
Ouvrir la veste et le gilet ouatiné pour en tirer l'appareil photo, enlever le capuchon d'objectif, pousser l'allumage, zoomer... Ils sont déjà tous partis au loin.
Un premier problème sérieux du photographe à skis, c'est vraiment ce qu'on fait des cannes. Il faudrait pouvoir les crocher dans des longes à la poitrine ou aux aisselles.
Si on porte un sac à dos, ce doit être soluble avec un mousqueton dans chaque bretelle. Mais je n'avais pas de sac à dos.
Et il reste encore le sort des gants. La discussion porte sur le point de départ des sauvegardes à gants : aux aisselles ? Aux biceps ? Aux coudes, aux bouts des manches ? Je préfère aux biceps.
Au bout de la discussion avec ma fille, il appert que les longes pour cannes ne doivent pas être frappées aux manches ni aux aisselles, mais en milieu de poitrine, pour laisser libre le trajet des bretelles de sac à dos : les cannes restent amarrées quand on pose ou qu'on reprend le sac.