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La Mafia adore les éoliennes, même sans vent...

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JacquesL:
Les éoliennes, ça ne produit que des emmerdements et en moyenne pas d'énergie, mais c'est politically obligatoire. Et si vous n'y croyez pas, à leur campagne publicitaire, hé bien, un accident vous est si vite arrivé...
http://www.enquete-debat.fr/archives/peut-on-concevoir-une-verite-scientifique-politiquement-correcte-71422

JacquesL:
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/08/13/20002-20130813ARTFIG00397-quand-l-allemagne-fait-tourner-un-champ-d-eoliennes-au-diesel.php


--- Citer ---Quand l'Allemagne fait tourner un champ d'éoliennes au diesel
Une erreur dans la planification repousse l'inauguration du parc offshore Riffgat à l'an prochain.

C'est une version moderne de l'usine à gaz, «made in Germany». Le parc offshore Riffgat devait être inauguré samedi dernier au large de Borkum, une île de la mer du Nord située à la frontière des Pays-Bas. Trente majestueuses éoliennes de 150 mètres au-dessus des vagues ne demandent qu'à produire de l'électricité. Las. Une erreur dans la planification repousse leur inauguration à l'an prochain.

Pour l'instant, le parc ne peut fonctionner. Mais comme l'on craint que les turbines ne soient attaquées par le sel des embruns, il faut faire tournoyer les pales coûte que coûte. Le casse-tête vire au burlesque: des groupes électrogènes doivent en effet apporter l'alimentation nécessaire au refroidissement des turbines et à l'éclairage aérien du parc… Gourmandes, les éoliennes consomment 22.000 litres de diesel par mois. Ces éoliennes ne peuvent pas utiliser le courant qu'elles produisent pour leur propre consommation. Cette énergie est normalement fournie par le continent, mais il manque 15 km de câble à haute tension pour être relié à la terre ferme. Lors des plongées exploratoires, des bombes britanniques ont été découvertes au fond de l'eau. Elles rouillent là depuis la Seconde Guerre mondiale et il faut les désamorcer avant de commencer les travaux. Or, il y a très peu de sous-marins capables d'accomplir ce travail délicat, et tous sont réservés jusqu'au mois de février 2014.

Ces mésaventures illustrent les accrocs de la révolution énergétique décidée par Berlin en 2011. Les installations sont opérationnelles, mais le réseau fait défaut. Du coup, l'énergie verte tourne grâce au bleu pétrole…

David Philippot
--- Fin de citation ---

Les lecteurs corrigeront d'eux-mêmes : 22 000 litres de gazole, carburant diesel.


Autre source, sur le truandage des statistiques par les fanatiques de l'éolien :
http://www.allier-citoyen.com/2011/11/eolien-comment-faire-mentir-les-statistiques/

--- Citer ---Eolien :  comment faire mentir les statistiques

On connaît maintenant l’astuce qui consiste à faire croire qu’une éolienne de 2 MW (2 mégawatts = 2000 kilowatts) produit 365 jours de l’année 24h/24 à pleine puissance alors qu’elle n’en fournit en fait que le cinquième. C’est comme si un marchand de voiture affirmait qu’une voiture roule à 160Kmh 24h/24 365 jours par an, ce qui lui ferait parcourir 26 000 km par semaine, 1.4 millions de km par an !

Une démonstration poussée permet de démontrer que 8 éoliennes desservent en fait à peine 1000 foyers, ce qui amène à une éolienne pour 160 foyers, rendement vraiment dérisoire, qui permet pourtant aux promoteurs éoliens d’encaisser des millions de défiscalisation … ! Rappelons que l’investissement moyen d’une éolienne est de 2.5 millions, ce qui ramène le coût d’équipement par foyer à ….15 000 euros par foyer !!! Pour ceux que ça intéresse, je joins une partie de la démonstration en fin d’article.

On sait désormais que les statistiques révèlent que la « moyenne » fait état d’environ 20% de production par an, en fait 19% sur le territoire français.

Malheureusement, c’est encore trop beau. Les statistiques de moyennes sont souvent trompeuses et présentées de façon détournée.

Démonstration par le tableau ci-dessous :

    Pour des données identiques, l’éolienne B aura produit un seuil admissible 6 jours sur 8 et l’éolienne A seulement 2 jours sur 8.
    Le point médian de production de l’éolienne B sera de 18%, mais le point médian de l’éolienne A sera seulement de 5 %.
    Toutes les deux auront une moyenne identique de 22% et la production totale sera la même à peu de choses près. (175 et 172)

C’est ce genre de statistique qui est utilisée pour faire croire que les éoliennes produisent beaucoup de courant alors qu’elles en produisent très peu, pour un coût faramineux au KW/h que nous sommes obligés de payer via la CSP, même s’il va à la poubelle.
En parlant de poubelle, c’est comme si notre taxe d’ordure ménagère était payée même si on ne ramassait notre poubelle qu’une semaine sur 5 … !

Ceci explique aussi pourquoi certains riverains observent que les éoliennes tournent au moteur auxiliaire certains jours … Pour gonfler les statistiques, Et elles font beaucoup de bruit ces jours-là … !
Beaucoup d’éoliennes manquent de souplesse au vent et correspondent au cas production A, très faible et inutile, car elles sont de technologie dépassée. Elles sont équipées de sortes de boites de vitesses très peu maniables et fragiles, et de ce fait sont souvent en panne. Elles restent souvent en panne pendant des semaines voire des mois, car il n’y a que très peu d’équipes en France. Les fabricants d’éoliennes vont tous mal et essaient de caser leur personnel en intervention dans les temps creux.

Quelques analyses :

    1. Tout d’abord, la puissance d’une éolienne, qui est son maximum théorique, n’est jamais atteinte.
    Le syndicat professionnel de l’éolien précise que la capacité éolienne terrestre française totale a un potentiel de 5 GigaW, pouvant produire 9.6 TeraW/h/an. (Giga = 10 puissance 9 soit 1 000 000 000 et Tera = 10 puissance 12 soit 1 000 000 000 000).
    Si une puissance installée de 4 492 000 000 watts peut donner 7 800 000 000 000 watts/an, ceci veut donc dire que la capacité moyenne de production par éolienne est environ de la puissance installée théorique de toutes les éoliennes françaises multipliée par 1900 heures par an à plein régime.
    Il est rare qu’une éolienne tourne à plein régime. C’est une équivalence. Dans les régions favorables, en façade maritime, elles peuvent tourner 3000 à 4500 heures par an, mais dans une région située à l’intérieur, le nombre d’heures à plein rendement est très faible. Disons qu’une éolienne peut tourner de 1000 à 5000 heures par an, mais comme elle ne tourne pas à plein régime tout le temps, cela fait une équivalence moyenne en France de 1900 heures par an à 100%. 20% est un chiffre très faible de disponibilité.
    Ceci veut donc dire par comparaison en image qu’on ne peut compter sur une éolienne qu’un jour sur cinq, ou seulement 12 minutes dans une heure, surtout en regard du tarif particulièrement élevé du kilowatt/heure fourni, contre productif pour l’économie nationale et charge pour les entreprises au détriment de leur compétitivité.

    2. Électricité utile fournie par une éolienne : l’électricité fournie par une éolienne n’est pas utile en totalité car il faut la transporter par le réseau.
    Plus elle est proche des lieux de consommation, plus le rendement est favorable. L’idéal est de mettre des éoliennes en plein cœur de Paris ou des zones industrielles. Le réseau électrique fonctionne comme une résistance et perd de la puissance sur de longues distances. Les postes de transformation dissipent également de l’énergie en chaleur.
    Les pertes moyennes de réseau sont variables, mais pour une région comme la nôtre, il est plausible de les estimer de 6 à 10%, d’autant plus que l’âge moyen du transfo du réseau n’est pas tout jeune …
    Il est aussi surprenant de voir les industriels de l’éolien s’obstiner à utiliser les modèles à hélices en raison de leur faible coût de production, alors que leur bilan CO2 est désastreux, que leur rendement est très faible, que leur pollution visuelle est très forte, que leur plage d’utilisation nécessite un vent déjà supérieur à 4mètres/seconde, et qu’elles doivent par contre s’arrêter dès que le vent est trop fort.

    3. Sous information des milieux écologistes : Puisque les milieux écologistes prennent souvent partie pour les éoliennes, on peut être surpris de leur faibles connaissances dans ce domaine, et de leur manque de mémoire par rapport aux inventions du Français Darrieus de la turbine hélicoïdale dans les années 30, ou des fameux mâts verticaux du bateau du Commandant Cousteau inventés par le Professeur Malavard, dont le rendement est bien meilleur, la pollution visuelle réduite, et les nuisances bien moins élevées. Ce ne sont pas les seuls en parlant des Allemands Magnus et Flettner, de l’Italien Venturi.

    4. Consommation électrique des ménages (et des autres !…) : On évoque souvent la production des éoliennes en termes de ménages ou de foyers. Pourquoi distinguer les ménages des activités professionnelles ? Tout le monde consomme de l’électricité et il n’y a pas de distinction de fourniture entre les ménages et les activités professionnelles, sauf dans les tarifs.
    En termes de volume, L’industrie consomme 28% de l’électricité française, et les zones urbaines comprenant bureaux et logements 65%. Le reste est consommé par l’agriculture, les transports etc…(source EDF et RTE).
    La consommation totale française a été dans les dernières années d’environ 480 à 500 Terawatts/h/an. Il faut rapprocher ce chiffre de la production éolienne qui est de 9.6 TWH, soit 1.6% de la consommation. Une première réponse est donc de dire que l’installation d’éoliennes ne correspond au mieux qu’à 1.6% des besoins d’électricité d’une région, et seulement pour 20 % du temps, soit, 0.3% utile, ce qui est vraiment minuscule.

    5. Réponse utile aux besoins :
    a. Les périodes de pointe : ces périodes sont essentiellement situées en hiver et surtout décembre et janvier (source RTE) de l’ordre de 90 à 100 TW. Il est à noter que ce n’est pas la période où les éoliennes tournent le plus, en raison du froid et des intempéries, alors qu’elles ne tournent que 20% par an …
    b. Taux de disponibilité : les consommateurs n’imaginent pas ne pouvoir compter sur une prise de courant ou un interrupteur qu’une fois sur cinq. C’est pourtant ce qui se passe avec l’électricité produite par une éolienne. Ceci a une conséquence très importante : pour Une éolienne installée, il faut 4 autres installations utilisant un autre mode de production pour assurer la fourniture d’électricité 365 jours par an, et en plus, il faut être absolument certain que ces 4 autres installations pourront produire au moment où les éoliennes ne pourront pas le faire.
    La capacité éolienne pouvant au mieux passer de 1.6% à 4.5% de la production française, en supposant qu’on défigure la moitié du paysage français, il faudrait multiplier par 4 les autres modes de production pour compenser le fait qu’une éolienne ne fournit réellement du courant que pour un cinquième du temps. Malgré les progrès affichés par les industriels de l’éolien, le nombre d’heures utiles par an n’est passé que de 1650 à 1900 heures par an dans les trois dernières années, alors qu’il y a 8760 heures dans une année. (source syndicat de l’énergie renouvelable, RTE, ademe)

    6. Éoliennes sur nombre de foyers : si on veut quand même répondre à la question sur le nombre de foyers desservis par une éolienne, on peut aussi le faire selon l’équation suivante :

    a. la consommation moyenne d’un foyer français varie environ de 3500 kwh à 8000 kwh, selon la surface, le niveau d’équipement et le mode de chauffage. Si on veut exclure le chauffage (mais comment font ceux qui ont le chauffage ?) il faut savoir que le poste chauffage compte pour 35 % environ .

    b. Par exemple en Allier : Le parc de la Ligue a une puissance théorique installée de 16 MW, soit donc 16 000 kw. Les pertes de réseau atteignent de 6 à 9% pour un équipement excentré. Admettons que les pertes se situent environ à 5 % pour rester en dehors de toute polémique. La puissance utile théorique délivrée est donc d’environ 15.2 mWh. Appliquons à ce chiffre le taux de disponibilité en utilisant les chiffres officiels pour 2010 du syndicat des professionnels de l’éolien : soit environ 1900 heures par an à pleine puissance équivalent. Ce chiffre est également très favorable car il tient compte du rendement élevé des installations en zone d’influence maritime, alors que l’Auvergne est classée en zone 1 sur une échelle de 1 à 5, et donc sans doute en dessous de ce niveau. Ceci nous donne donc une production d’environ 29 MWh par an.

    c. Si ce chiffre a un sens, on peut dire que cet équipement pourrait desservir de 4000 à 7000 foyers par an alors que certains évoqueraient « 20 000 foyers » mais uniquement en éclairage, sauf qu’il ne le fait que 1900 heures par an, et donc que ce chiffre doit être ramené à environ 1000 foyers équivalents. Ceci ne résout pas le fait que les éoliennes ne fonctionneront pour autant que 20 % du temps, qu’il faut d’autres équipements pour assurer le relais des 80 % manquants, et que le coût de production de cet ensemble multiplie par CINQ votre facture d’électricité actuelle à un coût du kw de l’ordre de 0.5€ au kw, en fonction des infrastructures nécessaires .

Regardez votre facture EDF, faites votre estimation à partir de votre consommation personnelle : Qui est d’accord ?

Ludovic Grangeon
Enseignant chercheur en économie
--- Fin de citation ---

Vous trouvez que les éoliennes gâchent le paysage ? Il suffit de les enterrer. Ça coûte plus cher, mais il faut savoir ce que l'on veut.

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