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Auteur Sujet: Le lien organique entre délire et pouvoir.  (Lu 4448 fois)

JacquesL

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Le lien organique entre délire et pouvoir.
« le: 10 août 2007, 02:51:59 pm »
Typologie des croyants à un délire collectif.

Dans l'échelle sociale des croyants, on distingue quatre marches, plus des subdivisions :

1 - Les crédules naïfs, et leur évolution possible en crédules paresseux.
J'appartenais à cette catégorie quand j'avais quatre ans : le p'tit Jésus, le Père Noël, le dieu qui a créé tous les zècres, je gobais tout, à cet âge-là.
A cet âge-là, non seulement on n'a pas encore été confrontés aux preuves du caractère contrafactuel des croyances reçues, mais surtout on n'a pas encore l'équipement neurologique pour découdre un tissu de mensonges, quand vos propres parents sont vêtus de ce tissu de mensonges. C'est très pressé d'apprendre, un enfant, et ça fera le tri bien plus tard. Apprendre le maximum pour la survie immédiate, en précaution d'orphelinat précoce, telle fut une contrainte sélective sévère.

On me suggère d'ajouter la subdivision des crédules paresseux, style : "Mon père était catholique, mon grand-père était catholique, donc je suis catholique, et si ça fonctionnait pour eux, cela va fonctionner pour moi." Michel de Montaigne s'expliquait de même par cette phrase à l'ambiguïté totale : "Je suis catholique au même titre que périgourdin".
Cette loyauté automatique à sa famille d'origine et aux croyances de sa famille d'origine, ne tient la route que dans la stricte mesure où l'on n'a pas été maltraité par ceux-là. Bien sûr, quand cette famille d'origine maltraitait, ou faisait maltraiter par ses exécuteurs des basses oeuvres, les devoirs de loyauté transgénérationnelle sont violés dès l'origine, et nous voilà délivrés de tout devoir de fidélité envers leurs croyances d'imposteurs et tortionnaires.


2 - Les dévots.
avec deux sous-degrés (et tous les intergrades possibles) :
* Les dévots naïfs mais adultes, voire âgés, mais encore non despotiques.
A 81 ans, et mourant d'un cancer, André T. appartenait encore et toujours à cette catégorie, et se cachait la tête dans le sable. Il prêchait pour que moi aussi je me cachasse la tête dans le sable, et son prêche pour l'aveuglement fit le plus grand profit des tueuses conjurées. Promis, je ne publierai les délires d'André qu'après la disparition de sa veuve.
Plus généralement, ils souffrent tous de graves lacunes à leur entendement, par entraînement aux dénis de réalité quotidiens. Faire le fou un jour ça va, tous les jours, bonjour les dégâts. Réciproquement, nous avons des raison de conjecturer qu'ils sont dévots justement parce qu'ils ont un besoin personnel à dénier des réalités, et à avoir un catalogue de faux-raisonnements tout préfabriqués, et que le délire externe prêt-à-porter remplit justement cette fonction d'aide au déni de réalité. A leur âge, ils ont été confrontés à des preuves du caractère délirant de leurs croyances, mais ils n'en ont jamais tenu compte.

* Les dévots despotiques.
Adhérer à un délire existant, qui leur semble puissant ou victorieux, ou prochainement victorieux, leur permet d'exercer leur despotisme sur leurs prochains.
Exemple comique : la vieille mère bigote et tyrannique dans le film "Whisky à gogo". Seul le whisky échoué sur l'île parvient à mettre fin à sa totale hostilité au mariage de son fils...
Le ouebmestre de forum.sceptiques.qc.ca en donne aussi un exemple démonstratif à http://forum.sceptiques.qc.ca/viewtopic.php?f=20&t=4189. Suite, messages de censure systématique.
En quoi diffèrent-ils des précédents ? Leur narcissisme est bien plus insécure et excité. Leur vanité dépasse de si loin leurs compétences réelles, qu'ils ont constamment peur que leurs impostures éclatent au grand jour. D'où leur impatience à tout contrôler de vous, à exercer le contrôle total sur la relation, et sur vos représentations.


3 - Les manipulateurs cyniques.
Non, ils n'y croient pas vraiment, aux crédulités qu'ils exigent des autres, mais ils font mine d'adhérer à un délire prêt à porter, pour accentuer leur emprise sur le petit peuple. Ce sont des pervers accomplis.
Le shah Mohammed Reza Pahlavi en était un exemple (l'exemple est controversé par au moins un iranien : selon lui, seul son père était incroyant). Napoléon Bonaparte aussi. L'armée algérienne et le FLN aussi, qui ont appuyé le sectarisme et l'intégrisme musulman, pour mieux abêtir et déculturer les masses populaires à exploiter.
Jacasse, Reine-Mère fuie de tous, en donnait un autre exemple vers 1969, quand elle se plaignait que sa fille "n'ait pas reçu d'éducation religieuse. Si Florence avait reçu une éducation religieuse, elle me respecterait et m'obéirait". Autres exemples des techniques manipulatoires de la Reine-Mère à http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Fam_Lavau/Delire_borderline_Reine-Mere.html et à Les guignols de la malveillance.
Le livre de Sandor Kopácsi, Au nom de la classe ouvrière, donne plusieurs exemples saisissants de ces manipulations cyniques de dogmes négateurs de réalité. Numérisations partielles à http://deontologic.org/deonto-famille/citoyens/debattre/index.php?topic=322.0. Extrait du 23 octobre 1956 :
Citer
A la grande surprise de tout le monde, le « nouveau camarade conseiller soviétique » se leva sans même demander la parole. D'un geste bien caractéristique de la main, il écarta du front ses cheveux rebelles, fit signe à son interprète et se mit à parler en martelant chaque syllabe.
-   Les fascistes et les impérialistes font descendre dans la rue de Budapest leurs troupes de choc, et il y a encore des camarades des forces armées de votre pays qui hésitent à employer des armes !
L'interprète traduisit, et nous écoutâmes bouche bée. Nous eûmes droit aux capitalistes déguisés : en étudiants, aux représentants des propriétaires terriens qui fourbissent leurs armes dans les rues, et à la nécessité « d'une leçon à donner à la pègre fasciste ». Toute la phraséologie agressive et éculée de la Pravda, tout le clairon stalinien de la guerre froide datant de trois ans. En catimini, les vice-ministres échangèrent des regards. Non, en Hongrie, en 1956, ce style n'était plus de mise. Ces grands officiers de la Sécurité hongroise n'étaient assurément pas des démocrates : ils croyaient dur comme fer à la nécessité d'employer la force le cas échéant. Mais le sabir d'autrefois les dérangeait. Ils m'adressaient des signes d'encouragement pour que je réponde à cet inconnu.
-   Vous permettez, camarade ministre ? Un mot seulement. Visiblement le camarade conseiller venant de Moscou n'a pas eu le temps de s'informer de la situation de notre pays. Il faudrait que nous lui disions : ce ne sont pas les « fascistes » et autres « impérialistes » qui projettent la manifestation, ce sont les universitaires, fils et filles de paysans et d'ouvriers triés sur le volet, la fine fleur de l'intelligentsia de notre pays qui réclame ses droits et veut manifester sa sympathie pour les Polonais.
Rouge comme une tomate, le petit civil parla tout bas avec le ministre. Il s'était fait traduire mes propos ; il piquait une colère.
Les vice-ministres prirent la parole, l'un après l'autre, et demandèrent à tour de rôle au ministre de se décharger de la responsabilité de l'interdiction au profit des instances supérieures du parti.
-   Bien.
Le ministre décrocha le « téléphone rouge » une seconde plus tard, il eut en ligne le camarade Gero à qui il fit part brièvement de mon avis.
Le premier secrétaire du parti pria le ministre de patienter sans raccrocher.
Nous gardâmes le silence. L'inconnu en civil me fixa longuement, puis il se pencha sur son bloc, gribouilla quelques lignes sur le papier.
Brusquement, nous entendîmes le coassement de Gero au téléphone. L'expression du ministre changea, la tension céda la place au soulagement et à l'obséquiosité.
-   Oui, camarade Gero, d'accord camarade Gero, vos ordres seront exécutés, camarade Gero.
La décision du bureau politique était de lever l'interdiction. La nouvelle fut aussitôt annoncée à la radio. Les vice-ministres et moi-même fûmes priés de nous rendre personnellement dans les différentes facultés pour faire part aux étudiants de la décision et leur rappeler de veiller au bon déroulement des choses.
Le nouveau conseiller soviétique se leva, me jeta un dernier regard chargé de hargne puis se détourna. Nous quittâmes précipitamment la salle des conférences : l'heure prévue pour le cortège approchait.

...
Fin de citation.
Ce  "nouveau camarade conseiller soviétique en civil", était le général Sérov, qui ensuite veilla personnellement à l'incarcération de tout ce qui résistait à la réinvasion par l'armée russe, et aux exécutions. Le rôle de Youri Andropov, alors ambassadeur d'URSS dans la colonie hongroise, est également très détaillé par Kopácsi : élégant danseur galant, puis maître de tortures, dans la même ambassade, mais pas au même étage. Tels sont les cyniques manipulateurs, exploiteurs de croyances prêtes-à-croire. Ici exploiteurs de la croyance en le rôle rédempteur et d'avant-garde la classe ouvrière, ailleurs de la paysannerie (Pol Pot), ailleurs encore de l'Islam, ailleurs encore du catholicisme, ailleurs encore du mythe de l'image de la femme, etc. etc...


4- Les gourous.
Ceux-là créent un délire qu'ils exportent sur les crédules, au service des besoins du gourou, ne pouvant se satisfaire des délires déjà présents sur le marché.
Muhammad, de la tribu de Qoraish, est un exemple célèbre, et assez bien documenté.
Jim Jones, gourou de la secte au Guyana, qu'il a suicidée au cyanure et aux armes à feu, en est un autre exemple type.

Une secte est un imposteur collectif, qui est en train de réussir à donner la force du nombre à ses mensonges et ses délires. Une religion (et certaines idéologies d'état), est une secte qui a réussi, qui dispose de grands biens immobiliers, de banques, de tribunaux d'église, de prisons d'église, voire d'armées, etc.

Entre une secte et un pervers narcissique manipulateur (PNM pour les intimes), seul le nombre diffère. Mêmes recettes pour envahir l'autre et tâcher de le rendre fou, même mépris total de l'autre, même égocentrisme total, mais habillé de ruses pour capturer l'autre, même prédation, même exploitation cherchant à aboutir à l'esclavage parfait et aux meurtres parfaits.
Critères diagnostiques de la relation tyrannique, perverse et sectaire : D'abord l'interdiction totale des métacommunications, afin de verrouiller les doubles contraintes et les contradictions insolubles. Ensuite ces doubles contraintes afin de pouvoir simultanément reprocher tout et son contraire, imposer tout et son contraire, le divorce entre le dit et le fait, la contrainte à accepter de continuelles contre-vérités...



Le lien organique entre délire et pouvoir.
Pour aller au fond des choses, il faut détailler le lien organique entre le pouvoir et le délire.
Montesquieu avait bien proposé un mécanisme, qui s'appliquait à merveille à son roi Louis XV, sous le masque de l'allusion à l'empire ottoman : "Plus l'empire est étendu, et plus grand est le harem, et plus le prince est ényvré de plaisirs. En sorte que plus l'empire est étendu, et moins on y débat des affaires de l'empire."

En fait, cela se constate dès les plus incarcérés des schizophrènes, apparemment les plus dépourvus de pouvoirs : le délire est un moyen de reprendre le pouvoir sur son prochain. Avec sa finesse d'écrivain humoriste, Jay Haley avait parfaitement pointé ce fait dans son livre "Tacticiens du pouvoir, Jésus-Christ, le psychanalyste, le schizophrène et quelques autres". Certains se précipitent déjà pour circonscrire les dégâts produits par cet incrédule de Haley : "Oui, mais seulement dans son chapitre VI, L'art d'être schizophrène !" (traduction chez ESF, 1984). Non... Dans tous les chapitres.
Et de plus, Haley avait pointé le fait déjà dans la famille schizophrènogène, et poursuivi en analysant la structure de pouvoir et de mensonge de l'hôpital psychiatrique : "... une sorte de tristesse vague et bizarre, qui cache, sous le vernis de l'espérance et des bonnes intentions, une lutte à mort pour le pouvoir, teintée d'une note permanente d'ambigüité."

Le pouvoir permet d'échapper à toute obligation de résipiscence, à tout retour les pieds sur Terre.
Une cour flatteuse, et/ou craintive, aide à se couper des réalités externes. Ainsi Saddam Hussein était-il tellement puissant sur sa cour, que l'administration Bush n'a eu aucune difficulté à le berner, à lui faire croire, notamment via leur ambassadrice April Glaspie, qu'ils le laisseraient envahir le Koweit sans réagir. Et il les a crus, cet ahuri !
Citer
    * The entrapment paradigm was not theory but fact. From July 19 until August 2 of 1990, the United States quietly allowed Iraq to build up its forces in preparation for the invasion and never warned Iraq that it would respond militarily should it invade Kuwait. The paradigm acquires irrefutable certainty consequent to the meeting between President Saddam Hussein and April Glaspie, then U.S. ambassador to Iraq, on July 25, 1990, only seven days before the invasion (read transcript.)
    * In that meeting, Glaspie unequivocally told the Iraqi president, “We [the United States] have no opinion on your Arab - Arab conflicts, such as your dispute with Kuwait. Secretary [of State James] Baker has directed me to emphasize the instruction, first given to Iraq in the 1960s, that the Kuwait issue is not associated with America.” [Italics added]. Having received that assurance, Iraq invaded Kuwait.
Dossier rassemblé à http://deontologic.org/deonto-famille/citoyens/debattre/index.php?topic=398.0.




Article encore en cours de rédaction, affaire à suivre.
« Modifié: 05 juin 2012, 02:32:21 pm par JacquesL »

JacquesL

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La voie royale vers l'imposture : se contempler dans un beau rôle,
« Réponse #1 le: 14 août 2007, 01:28:57 pm »
La voie royale vers l'imposture : se contempler dans un beau rôle, dont on néglige les contraintes, trop fatigantes...

Evolution ultérieure :
Redouter d'être démasqué par des témoins gênants. Tenter alors par tous moyens, depuis les moyens légaux jusqu'aux criminels, de se débarrasser des témoins de l'imposture. Certains, les plus craintifs de longue date, deviennent paranoÏaques. Au moins aussi nombreux sont ceux qui deviennent gangsters en col blanc, ou chefs de secte. Encore plus nombreux sont ceux qui, tenus par la barbichette, et n'ayant pas l'envergure criminelle pour devenir un chef de gang ou un chef de secte, se font manipuler par un gangster plus fin manoeuvrier qu'eux-mêmes. Feue ma mère était de la dernière sorte décrite.

Nous avons numérisé quelques passages de "Au nom de la classe ouvrière", le livre écrit par Sandor Kopácsi, et vous les trouvez à l'adresse http://deontologic.org/deonto-famille/citoyens/debattre/index.php?topic=322.0, mais je n'ai pas numérisé au début du livre les déportations et incarcérations dans des camps de la mort lente, de tous les autres résistants, mais socialistes, et non communistes, par dizaines de milliers. Hé oui, pour se contempler dans le beau rôle de "Avant-garde de la classe ouvrière, fer de lance de la révolution prolétarienne", les communistes avaient le besoin absolu d'avoir le monopole, d'éradiquer tous les prédécesseurs et alliés, tous les intellectuels et penseurs concurrents. Ils n'avaient pas l'envergure ni morale ni intellectuelle pour supporter cette émulation et cette concurrence démocratiques. Ils s'en sont donc débarrassés de façon criminelle, guidés ou dirigés dans ce fratricide par l'occupant soviétique - qui lui même était sous direction imposteuse et criminelle.

Quelle en est la base biologique ? Bien évidemment la concurrence sexuelle, et la concurrence territoriale. Nous avons cela dans nos gènes depuis des centaines de millions d'années, puisque nous avons ces conduites innées en commun avec tous les reptiles et tous les poissons, osseux ou cartilagineux. L'inhibition du cannibalisme envers les descendants, pourtant typique des mammifères depuis nos très modestes ancêtres reptiles mammaliens du Trias, n'a pas cours ici, quand un imposteur ou une imposteuse inquiets, se sentent menacés dans leur vanité par le regard et le rémoignage d'un fils ou d'une fille, ils n'hésitent pas toujours à organiser une forme plus ou moins raffinée, plus ou moins rapide, de meurtre du témoin gênant, ou à favoriser quelque autre truand promu au rang d'exécuteur des basses oeuvres. Telle est la base du "mobbing", des sévices organisés en famille ou en entreprise. Telle est la base du management par le moyen de truands protégés.

Wilfred R. Bion avait décrit les trois régressions de base des groupes immatures : la dépendance, l'attaque-fuite, le couplage. L'attaque-fuite est la posture préférée des imposteurs en groupe, qui se défendent ensemble contre tout accès à la désilllusion sur eux-mêmes, contre l'évidence qu'il doivent accéder à un chemin de résipiscence.

Les trois régressions sont toutes les trois constatées lors de l'évolution d'un groupuscule vers le sectarisme et la secte. Bion avait remarqué que les leaders qui se dégageaient dans les deux pires régressions (dépendance et attaque-fuite) étaient généralement d'authentiques cas psychiatriques. Tandis que le couplage, où le groupe contemple attendri le couple qui est fantasmé engendrer prochainement le Messie, ou groupe idéal, est fréquemment une forme de transition vers la maturité, ou au moins est nettement plus fécond et souple en élaborations mythiques.


La part d'autothéorie chez l'auteur
La part d'autothéorie dans la présente tentative de théorisation, est évidente, et doit être mise sur la table.
Je suis fils d'une imposteuse, qui a beaucoup dressé sa bru et sa petite-fille comme tueuses déléguées, chargées d'abattre son fils - votre serviteur - au nom de sa guerre sexiste de Nous-les-femmes qui sommes toutes des victimes, et qui devons toutes nous venger. Manipulatrice vaniteuse et maladroite, c'est en réalité elle qui s'est fait manipuler en grand par ses déléguées et protégées.

Dès l'enfance, sous le tir constant et envahissant de mensonges permanents par ladite mère, je me suis réfugié dans les sciences et techniques. A mon insu, lutter contre l'imposture et la dénoncer, fut le mobile constant de toute ma carrière scientifique. Je n'en avais nulle conscience durant de nombreuses années, jusqu'au 21e siècle, mais j'étais invariablement perçu comme une menace par les imposteurs, et traité par eux en menace à éradiquer par tous moyens, légaux inclusivement. Et cela, bien avant que moi-même me sois aperçu du caractère imposteur de leurs prétentions à l'hégémonie et à la direction hors de leurs compétences, ou au dessus de leurs compétences.

C'est une constante de ma vie, que je sois redouté et détesté par les imposteurs, et presque toujours avant que j'aie découvert le pot aux roses. C'est ce qui m'a fait découvrir une constante : pour entrer dans la paranoïa déclarée, avoir été persécuté dans l'enfance n'est ni suffisant, ni même nécessaire, il faut de plus avoir de l'inavouable à cacher, et redouter que ce soit démasqué. Jusqu'à ce jour, je n'ai encore détecté aucun contre-exemple à cette assertion :
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/paranoia.html

Il me semble que l'examen réflexif de la part d'autothéorie dans cette tentative de théorisation, est suffisamment complet pour qu'on puisse poursuivre.


Autres exemples

Un cas est brièvement mentionné à http://debats.caton-censeur.org/index.php?option=com_joomlaboard&Itemid=27&func=view&id=22&catid=43
Bien trop peu détaillé : j'éprouve de la honte à fouiller ces guerres fratricides, comme celle menée par Christophe H. contre les témoins de son incapacité à accomplir sa tâche. Petit extrait à http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Site_perso_ouvert_caviarde.htm

Un peu plus de détails, en parano dans le texte, à http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/musee_horreurs/piratage_du_forum_1.html
Aveux du truand protégé à http://deonto-famille.info/index.php?topic=44.0

Nous commençons aussi, et là encore largement à contre-coeur, à détailler la guerre fratricide menée par Hallucigenia/Diablo, aux fils voisins, à http://deonto-ethics.org/impostures/index.php?board=15.0
Quel est l'enjeu ? Se contempler dans le beau rôle "C'est nous qui sommes les seuls et les uniques sceptiques, les plus malins, les plus intelligents, les plus avisés ! Et haro sur celui qui ose douter que ce soit bien un boeing 757 piloté par un arabe débutant, qui a perforé six murs du Pentagone à la file !". Eradiquer toute concurrence dans le scepticisme, protéger leurs croyances de secte.

La science, c'est fatigant et contraignant : de n'importe où peut survenir la preuve qu'on s'est trompé. C'est une menace permanente pour la vanité du vaniteux. D'où la tentation de substituer l'attaque à la personne au débat scientiofique, si vous vaniteux subodorez une menace envers votre suprématie, et votre réputation bien mal fondée.

La démocratie, c'est fatigant et contraignant : on n'aura jamais de repos, les adversaires pourront toujours devenir majoritaires et hégémoniques à leur tour. D'où la tentation pour le narcissique et imposteur, d'utiliser des moyens de truand, pour demeurer seul au pouvoir, pour toujours.

Diriger, c'est fatigant et contraignant. De nombreux devoirs pèsent sur vous, à hauteur de vos pouvoirs et responsabilités.  D'où la tentation pour le narcissique et imposteur, ...
Vous aviez complété de vous-même, n'est-ce pas ?


Un autre exemple significatif de groupes maladifs, bloqués en attaque-fuite, est le désarroi, puis la rage et la rancoeur de ces officiers de nos guerres coloniales, guerre d'Indochine puis guerre d'Algérie, à qui on a soudain donné l'ordre d'évacuer, après les avoir bercés de promesses de victoire. Victoire militairement impossible en Indochine depuis le premier jour, politiquement impossibles dans les deux cas. Didier Anzieu a détaillé en termes dramatiques le désarroi d'un groupe d'officiers, tous anciens factieux du Putsch des généraux, en stage sous sa direction. Certains étaient tellement persuadés être là sous la surveillance d'espions travaillant pour le contre-espionnage gaulliste, qu'ils organisaient l'assassinat de tous ces psychologues dirigés par Anzieu. Deux d'entre eux étaient partis à Paris enquêter sur l'identité et les antécédents de ces intellectuels, si insolites et suspects à leurs yeux. Ce ne fut que le dernier jour, qu'Anzieu parvint à les toucher et les rassurer suffisamment, pour qu'ils exprimassent en direct leur désarroi d'officiers, et leur anxiété devant le restant de leur carrière. Tous finalement choisirent l'unité de l'armée, dans laquelle ils restèrent. Certes Charles de Gaulle voulait se débarrasser des guerres coloniales et de l'armée coloniale. Certes il voulait une armée aux normes OTAN, capable de combattre une tentative d'invasion russe en Europe Centrale. Mais il les a traités avec son mépris habituel, négligeant de leur expliquer l'indispensable, les trompant sciemment. Un officier est orgueilleux par définition, c'est indispensable à sa vocation, mais là c'est le mépris du politique et l'inintelligence de leur hiérachie, qui les plaçait ainsi en situation d'imposteurs, incapables de faire face à leur situation réelle, en porte-à-faux envers à leur orgueil constitutif. Ce fut une négligence lourde, aux lourdes conséquences.



Le pouvoir de reculer, de présenter des excuses, et de s'amender, est un pouvoir que l'imposteur n'a pas. Cette impuissance le contraint à la fuite en avant, vers toujours plus d'imposture, toujours plus d'abus et de crimes pour effacer les témoins gênants. Un autre truand peut alors le tenir par la barbichette, exploiter et manoeuvrer sa frousse : il a du bran au bâton.

http://deonto-ethics.org/impostures/index.php?topic=23.0
« Modifié: 05 juin 2012, 02:31:37 pm par JacquesL »

JacquesL

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Pas une religion ni secte pour racheter les autres
« Réponse #2 le: 03 janvier 2008, 10:33:34 am »
Ce n'est pas d'hier que j'explique que des religions ou des sectes, il n'y en pas une pour racheter les autres :
http://deontologic.org/deonto-famille/citoyens/debattre/index.php?topic=490.0 : kadosh, ou le parasitisme totalitaire des intégristes.
http://deontologic.org/deonto-famille/citoyens/debattre/index.php?topic=438.0 : Procédés des Témoins de Jéhovah.
http://deontologic.org/deonto-famille/citoyens/debattre/index.php?topic=420.0 : Un noble business bien expliqué : l'église !
http://deontologic.org/deonto-famille/citoyens/debattre/index.php?topic=433.0 : "Une femme peut-elle refuser d'allaiter ?"
http://deontologic.org/deonto-famille/citoyens/debattre/index.php?topic=418.0 : Musée des horreurs d'Islam
http://deontologic.org/deonto-famille/citoyens/debattre/index.php?topic=322.0 : "Au nom de la classe ouvrière", par Sandor Kopácsi, 1979
http://deonto-famille.info/index.php?topic=49.0 : Une féministe afghane révèle la structure du mensonge féministe occidental.
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/disputatio/viewtopic.php?id=7 : Civiliser les mecs, qu'elles disaient...
http://deontologic.org/deonto-famille/citoyens/debattre/index.php?topic=459.0 : Les mythomanies de clique ou de secte sont-elles solubles ?
...
Etc.

Toutes les religions et toutes les sectes, sont toutes criminelles, car elles sont toutes organisées pour satisfaire le narcissisme des gourous, voire leur perversité.
http://deontologic.org/deonto-famille/citoyens/debattre/index.php?topic=39.0 : Du Narcissisme pyramidal, et de la criminalité qui en découle.

Le seul contre-exemple semble être le bouddhisme, dans la stricte mesure où l'actuel Dalaï Lama, Tenzin Gyatso, est de toute évidence une personnalité exceptionnellement intelligente et ouverte. Moralement, il est nettement supérieur à la religion qu'il représente. Cet adolescent curieux, que décrivait Heinrich Harrer, était déjà habile à surmonter les préjugés craintifs et dogmatiques de son entourage. Hélas pour le Thibet et les thibétains, il était déjà trop tard, aucune force capable de s'opposer à l'invasion chinoise...
Second contre-exemple possible : la secte des Amish, qui joue profil très bas. A réétudier et à préciser. L'enquête devra préciser notamment s'il existe une réelle possibilité pour les enfants de s'extraire de la secte avec succès, ou si cette éventualité est purement théorique.
« Modifié: 05 juin 2012, 02:30:48 pm par JacquesL »

JacquesL

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Les forums où la modération modère, et n'est pas la première délinquante,
« Réponse #3 le: 07 novembre 2010, 12:54:30 pm »
Citation de: Un charlatan
Le 01/11/2010 22:10, Nietsnie a écrit :
> "jc_lavau"<NolavauSpamjac@cleube-internet.effer>  a écrit dans le
> message de news: ian9uu$9eg$1@shakotay.alphanet.ch
>> Le 01/11/2010 21:28, robby a écrit :
>>
>> Tu es mal placé pour râler. Tu as systématiquement torpillé tout
>> projet de modération, ...
>
> Sur tous forum, le Lavau s'est fait bannir


Les forums où la modération modère, et n'est pas la première délinquante, sont extrêmement rares.
Mais la typologie des forums ratés, violents, sectaires ou voués au narcisse de son despote, est encore à faire.

Le personnage principal, ce n'est jamais les auteurs, ou si peu de temps, mais c'est bien l'administrateur, ou ouebmestre.
S'il avait une formation en management, et surtout en management humain, hé bien il ne perdrait pas son temps à administrer un forum...

Il/elle n'a généralement aucune formation à la direction des groupes, il est à zéro en psychologie sociale, et encore plus bas que zéro en psychiatrie et psychopathologie. La grille de Bales, pour évaluation des attitudes coopérantes ou hostile en groupe, il ne sait même pas que ça existe.

Il est même fréquent que l'administrateur tout-puissant soit un authentique cas psychiatrique. Très souvent un narcissique pathologique, et assez souvent un paranoïaque.

Mais alors dans quelle pochette-surprise a-t-il trouvé son brevet de capitaine, ce ouebmestre ?
Cas 1 : Il a des connaissance en informatique, il a acheté un hébergement et un nom de domaine, il a acheté ou trouvé gratuitement un logiciel de forum, et il a su le déployer.
Cas 2 : Il payé un geek pour faire cela, ou le geek est son ami de cul.
Cas 3 : Il a fait appel à un fournisseurs de forums gratuits, qui se paie sur la pub, qui se charge de toutes les besognes proprement informatiques. Inconvénient : il n'y a pas de sauvegardes ni de restaurations. Quand c'est perdu chez l'hébergeur gratuit, c'est perdu à jamais. Et pour les pires, il est impossible de déterminer de quelle année date le dernier message : voici deux ans ? Voici trois ans ? Voici quatre ans ?

Et voilà, le ouebmestre est maître de fait de la communauté des contributeurs, il les oriente à sa guise, il a pouvoir de vie et de mort médiatique sur eux. Il est de fait au dessus des lois, et même au dessus du semblant de charte qu'il affiche du bout des doigts. Rien dans son parcours informatique ne lui a appris le management, ni le savoir-être quand il est confronté à ses erreurs, voire fautes.

Il est rare que ce ouebmestre soit un auteur lui-même, ni même qu'il maîtrise la langue française, sa grammaire, son orthographe.

Autour du ouebmestre se constitue le plus souvent une cour, obséquieuse et narcissique, volontiers méprisante et violente envers le restant du monde. Il est fréquent que cela tourne au groupuscule sectaire.


A. Cas où le ouebmestre est seul maître.

A.1. Le forum est une annexe de la stratégie commerciale du patron.

Je sais deux exemples, non quatre au moins. Le premier avait fait l'objet d'un mémoire de D.E.U.G. que je n'ai pas publié, et qui ne le mérite pas.
La patronne est une agente matrimoniale, qui est aussi engagée jusqu'au sourcils dans le trafic des femmes venant de Russie, d'Ukraïne, du Cameroun... Son orthographe est approximatif, mais elle est très imbue de sa personne. Elle et sa ouebmistresse ("Pierre", son prénom de façade) encouragent aux identités multiples pour la même femme, afin d'améliorer et rééquilibrer le sex-ratio apparent de son stock. Elles couvrent une usurpation d'identité. Elles couvrent la violence de meute de deux ou trois femmes, dont deux asiatiques sous identités triples chacune, contre les deux personnes trop instruites du forum, véritables auteurs qui font ombrage au français de ruisseau de la patronne.

Moi parti, et avec soulagement, la violence de meute décuple contre l'autre personne trop instruite, une universitaire. Les insultes contre elle deviennent vomitives. La patronne laisse faire. Jalousie personnelle...

L'autre exemple : Des "survivors", assez paranoïaques, convaincus qu'ils feront la souche des seuls survivants après la prochaine guerre ou catastrophe généralisée. Techniquement assez pointus sur les techniques de plein air. Le patron ne prévient de rien, n'explique rien. Il bannit. Sans explications, sans pédagogie. Il veut une vitrine pour son business. Pour les études de cas des fautes de modération, j'ai plusieurs cas à prélever chez lui.


A.2. Le forum est une danseuse pour le narcissisme du patron.
De la patronne souvent.
Si ce sont des hébergements gratuits, le truc peut rester ouvert des années après que tout le monde, et la patronne avec, aient déserté.


A.3. Le forum occupe une place où il rendrait un service public indispensable, mais le patron est infoutu de déléguer aucun pouvoir, alors qu'il ne sait plus rien faire seul.
Exemple : paternet.net/salon/forum, en ruine, avec un ouebmestre déserteur au long cours. Et d'autant plus paranoïaque qu'il est fautif.
Il a laissé passer la date de renouvellement de domaine, et le reste à l'avenant.


B. Les forums sectaires.

J'avais extrait cet exemple avant leur disparition :
http://caton-censeur.org/resources/MR/maternalisme2.htm
J'ai probablement d'autres sauvegardes, mais pas sur cet ordi.

A suivre.


C. Les forums corrompus.

A suivre.

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La science se distingue ainsi des autres modes de transmission des connaissances : nous croyons que les experts sont faillibles, que les traditions charrient toutes sortes de fables et d'erreurs, et qu'il faut vérifier, par des expériences.
« Modifié: 21 mai 2011, 09:28:51 am par Jacques »

JacquesL

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"Modération" : la promotion éclair de seconds couteaux de 3e ordre.
« Réponse #4 le: 10 novembre 2010, 03:10:59 pm »
On a vu plus haut dans quelles pochettes-surprise les administrateurs de forums ont trouvé leur brevet de capitaine.
Pour les second couteaux qui sont bombardés d'un commandement secondaire sous le titre vertueux de "modérateurs", ça n'est pas mieux, ça n'est pas plus méritocratique.

Il nous faut préciser mieux la nature du lien groupal qui unit la clique, ou la cour du roitelet.
Plutôt sectaire ?
Plutôt narcissique ?
Plutôt craintif et paranoïaque ?
Plutôt sadique ?
Plutôt hédonique ?

Il faut en distinguer une autre dimension, la nature du lien hiérarchique, la qualité ou la déficience de l'individuation.

Et une troisième dimension, la relation de la tribu envers le restant du monde.
Plutôt méprisant, se prendre pour une élite restreinte, mais en s'en tenant à distance méfiante ?
Plutôt despotique, cherchant à subjuguer le reste du monde ?
Sans complexe, attitude plutôt démocratique ?
Complexes d'infériorité : I'm not OK. You're OK.

Nous pourrions donc noter sur des échelles de zéro à cinq,  les composantes d'attitude du groupe, plus exactement de la cour restreinte, envers le restant du monde, envers le chef, envers elle-même, envers les subalternes, menu peuple :
« Modifié: 10 novembre 2010, 07:11:55 pm par Jacques »