Première surprise en parcourant ce livre : cette affaire dont l'évocation nous était familière, je ne la connaissais pas. Je ne l'avais découverte qu'au cours de la déconfiture du premier procès. J'avais noté la révocation et l'expulsion de l'experte militante féminazie, qui distribuait triomphalement ses tracts à l'audience.
J'ignorais que cette affaire avait un noyau dur non nul, impliquant deux couples et de trois à quinze enfants selon l'adulte impliqué.
J'ai découvert la virtuosité dans le parasitisme psychique, de Myriam Badaoui : sachant parasiter et détourner les travailleurs sociaux, sachant parasiter les voisins jusqu'à ce qu'ils l'évitent, sachant parasiter le juge Burgaud, pour en faire sa marionnette, l'exécutant de sa mythomanie. Elle est bien en prison, c'est comme un foyer...
J'ai découvert la pauvreté psychique de ce juge débutant, prisonnier de son mythe-slogan : "Les enfants ne mentent pas."
Je découvre l'encouragement donné par Fabrice Burgaud, à la mythomanie complaisante : il fait dénoncer par David Delplanque des complices imaginaires.
A suivre.