Ce sont les méthodes de l'enquête psychosociale qui vont ramener le plus de matériaux, et non les méthodes de la psyK. Regardons les représentations, et les apprentissages d'habiletés.
Par la mendicité, et surtout la mendicité à Paris, les deux soeurs Saint-Rémi de Valois ont appris les ruses de la manipulation.
Par les séjours chez le marquis et la marquise de Boulainvilliers, Jeanne de Saint-Rémi de Valois va se convaincre qu'elle a des privilèges de naissance, et qu'il lui faut les faire valoir. Du reste vit-elle chez les privilégiés, qui lui donnent leur vision du monde, du haut des privilèges.
Certes la même année 1785, madame Roland ne comprend pas un traître mot à la toute première révolte de la misère des canuts, tisserands et chapeliers de Lyon. Les seuls personnes qui y comprennent un peu sont d'une part ceux qui organisent la répression, font remonter les troupes de Valence pour assiéger Lyon, d'autre part les trois comtes de Lyon, trois ecclésiastiques, qui contre toute attente, vont se conduire en chrétiens.
Tandis que la seule révolution que puisse imaginer Jeanne de la Motte, est de ruser et escroquer pour rétablir les privilèges qui à ses yeux, découlent de sa naissance.
Regardez et écoutez l'interview d'Anne Vaillancourt,
http://garscontent.com/2008/Quart%202/06-Juin/04/vaillancourt10.wma résumé écrit à
http://debats.caton-censeur.org/index.php?option=com_content&task=view&id=59&Itemid=57Elle y décrit l'enseignement de la pensée magique au Centre Féminin du Saguenay :
"
Vous les femmes même illettrées, vous pouvez devenir PDG, grâce au féminisme. "
Du reste, son autre interview a été censuré de façon bizarre :
J'ai moi-même participé à une émission radiophonique avec Jean Casault, un animateur à Québec, pour dévoiler les dessous d'une maison d'hébergement (centre féminin), ou j'ai travaillé longtemps. Deux semaines plus tard, à la fin juillet 2008, m. Casault était remercié par son employeur, le réseau Corus, pour des raisons obscures: Je n'ai jamais entendu mon entrevue, finalement.
Donc voilà une source pour une représentation des privilèges à faire valoir : les privilèges féminins, acquis par la naissance. Qui était le propagandiste écouté par celle qui fut chargée d'une mission parricide : ma mère, militante de la misandrie victimaire.
Allons chercher une troisième source, que je n'aurais pas eue si l'amour n'avait fait des merveilles - merveilles éphémères, mais merveilles tout de même. Dans mes Mémoires, elle porte le pseudonyme de
Firefly, en souvenir du nom porté par Groucho Marx dans
Duck soup (M.
Farfelu, dans les sous-titres). Personnage haut en couleur, narcissique-histrionique elle aussi, mais sans trace de perversité ni de ruse, juste un sadisme occasionnel, elle aussi s'était convaincue qu'elle était née princesse, et devait agir pour reconquérir son rang depuis des origines modestes. Son astrologue exploitait sans vergogne cette croyance, ce scénario de vie.
Il nous faut une quatrième information. Pourquoi donc la missionnée parricide, à qui on donne usuellement le pseudonyme de "
Frédégonde", a-t-elle dû se replier sur la position d'imposture, au lieu d'avoir une vie normale ? Rêver vivre de chantage jusqu'à la mort de ses parents ? Pourquoi très tôt a-t-elle tourné le dos à toute vie normale de personne debout ?
Parce qu'elle est incapable de soutenir aucun effort. Très vite, elle s'effondre après dispersion hystérique, et se met à accuser les autres, tout en ne travaillant plus rien.
Pourquoi ? Là c'est plus difficile, et le raisonnement est plus ténu.
On a une hypothèse, sans grandes preuves, mais sans concurrence non plus, due pour l'essentiel à Arthur Janov : à rythme de naissance cassé, rythme d'effort cassé aussi, pour la vie. Or on trouve cet événement-là, en cette nuit et ce matin du premier janvier 1975 : la sage-femme de garde, est mal réveillée et peu lucide, et décide assez vite d'augmenter la dose d'ocytocine perfusée à mon épouse. Puis elle retourne dormir sans rien surveiller. Bientôt mon épouse est tétanisée par les contractions, se trouve totalement épuisée, et le dilatation du col ne progresse plus du tout : les intervalles de repos et de détente ont disparu. J'ai bien cru perdre ma femme, là, la voir mourir sous mes yeux. A dix heures du matin, Claudine L. se réveille enfin, constate le désastre sans rien dire, remplace l'ocytocine par le simple sérum isotonique, et falsifie la feuille de suivi : elle porte à cette heure là le début de l'ocytocine, alors que la perfusion d'ocytocine avait commencé vers 6 h 30 à 7 heures, et portera l'arrêt à 11 heures (mais nous ne le saurons que dix jours plus tard). Vers midi les médecins arriveront à la clinique, se feront expliquer le coup par la sage femme, au vu de la feuille falsifiée, ne me poseront aucune question de contrôle, et perplexes décideront une césarienne. Ultérieurement, dix jours plus tard, le médecin-chef (Boutin ?) aura la bonne idée de venir nous interroger, nous découvrirons ensemble la falsification de la feuille de suivi. Il nous expliquera que sans cette falsification qui les avait induit en erreur, ils auraient pris la décision de mettre la parturiente au repos environ quatre heures, puis lui faire reprendre le travail après ce repos indispensable.
D'obstacle imprévu dans le large bassin de mon épouse, il n'y en avait aucun. A quinze heures,
Frédégonde était extraite par césarienne, déposée dans les bras de la sage-femme, et nous sortions pour la sécher et l'habiller. La sage-femme fut la seule personne au monde à jamais m'affirmer que ce fut là ma fille.
Donc voilà où elle en est, quant au rythme d'effort appris par naissance : les efforts apportent souffrance et catastrophe, il suffit donc d'attendre que le chirurgien arrive pour opérer le miracle.
Mais alors, s'il n'y avait aucun obstacle physique imprévu dans le bassin, d'où vint l'obstacle à la dilatation du col, qui trompa assez Claudine L., la sage-femme, pour qu'elle y allât de ses fautes professionnelles propres (dont elle était coutumière, du reste) ?
Je ne détaillerai pas ma cinquième source, mais sa conclusion : la peur que l'on découvre que l'enfant n'est pas de son père légal, mais est de conception adultérine, la peur que cela soit évident. Qu'elle soit de conception adultérine,
Frédégonde s'en était assez vantée, au printemps 1991, avant que sa mère lui dicte des thèmes de harcèlement
politically plus corrects. Cela se voit au premier coup d'oeil, aussi, que
Frédégonde ne ressemble ni à frère ni à soeur ni à père, tout en ressemblant à sa mère. Et cela se sait, que la mère était en vacances en Bretagne, à l'époque de la conception, à l'époque de la mort de Pompidou.
Donc voilà la chaîne de causalités, ténue mais la plus vraisemblable : l'adultérinité de la conception, camouflée, a perturbé la parturition. Ce qui a perturbé l'apprentissage de rythmes d'efforts efficaces et victorieux, et installé un rythme perdant, où
Frédégonde organise sa propre perdition. Mais, ô divine sauvegarde, à son adolescence trois femmes en concurrence pour le pouvoir, respectivement ma mère, mon épouse et hmm "
Alie Boron, s'emparent d'elle et lui inculquent que si elle exploite et méprise les hommes, si elle contribue à discrètement zigouiller son père, alors on la récompensera comme tueuse à gages. La voilà donc en concurrence féroce pour le pouvoir avec ces commanditaires, à les faire chanter et à les compromettre davantage.
Autre source du schéma de vie histrionique : une puberté trop précoce. A dix ans et demi, à la piscine, ces gamines s'exerçaient à imiter le déhanchement excessif féminin. Restée foudroyée par la jalousie de sa mère, mon épouse n'était pas une guide bien capable ni bien présente, pour l'entrée en féminité de notre fille. Tout se passa donc entre copines. Elles s'exercèrent à exacerber l'attrait sur les mâles, tout en les détestant et en les méprisant. Très vite,
Frédégonde ne fit plus rien d'autre que d'évaluer et de comptabiliser tous les garçons qu'elle faisait baver de désir, tout en les méprisant férocement.
A suivre.