http://forum.sceptiques.qc.ca/viewtopic.php?f=13&t=4366Salut les forumers
Si je pose la question suivante à quoi peut bien servir la mécanique quantique, habituellement on me répond, que sans elle la chimie serait impotente, que l'électronique n'existerait pas, etc.
Si je pose la question, c'est qu'a la suite de la conférence de Denis Fortier sur la MQ, où M. Fortier explique quelques métriques de ce domaine et où il explique très bien que scientifiquement on ne peut expérimentalement connaitre la destination d'une particule issue de la rencontre d'un paquet d'ondes tiré d'on canon à cet effet. Donc, expérimentalement, impossible de prédire où une particule atterrira. Même si l'on répète l'expérience des milliers de fois avec les mêmes éléments et les mêmes paramètres de départ, la particule atterrira toujours à une place différente?
Il mentionne peut-être, que si l'on tire un milliard de coups, une position sera privilégiée, mais s’empressa immédiatement d’exprimer un doute sur cette hypothèse.
Pourquoi, c'est qu'il y a tellement de paramètres inconnus intriqués avec le tout qu'il est pratiquement impossible avec la métrique utilisée de toutes les incorporer.
Donc à quoi ça sert la MQ? Et j'ajouterai par qui est-elle utilisé réellement?
Amicalement
Vinety
... Il y t-il un physicien classique qui ...
Ça, au sens de préquantique, ça n'existe plus. Ils sont tous morts.
Ce que Adhémar et "Curieux" ne t'expliqueront jamais, car ils ne s'en sont encore jamais aperçus, et n'ont jamais compris quand on le leur a expliqué, c'est la fraude installée.
D'une part, il existe un formalisme, qui est commun à tous, qui est correct, qui est strictement ondulatoire et déterministe.
MAIS, aucun n'étudiant ne peut accéder à ce formalisme, s'il n'accepte préalablement une sémantique délirante, anthropocentrique, qui met le physicien macroscopique au centre de l'image, qui télescope dans ses sophismes des échelles d'analyse complètement incompatibles, qui te fourgue en fraude des postulats clandestins et subreptices, incompatibles avec l'expérience.
Cette sémantique délirante, à base de "
réduction du paquet d'onde", de "
principe d'incertitude à moi que j'ai", "
indétermination et cruelle incertitude" et "
dualité onde-corpuscule" à partir des postulats clandestins d'une clique, est là pour bien marquer qu'on appartient au camp des vainqueurs, et que les vaincus ont été effacés des livres.
L'ennui est qu'elle n'a aucun sens physique.
Son avantage, du point de vue de la clique, est que comme elle est incompréhensible puisqu'elle n'a aucun sens, alors elle est socialement très sélective, très efficace pour souligner la frontière entre
Nous les initiés qui savons et
vous les profanes qui ne savez pas. Pour esbrouffer le grand public, en somme. A chacun ses priorités...
Rappelons les bases, basiques.
En 1900, Max Planck a été acculé à inventer le
quantum d'action, pour rendre compte du spectre thermique du corps noir. Postulat de Planck : on ne peut acheter ou vendre de l'interaction électromagnétique que par quanta indivisible d'action. Le quantum h en question vaut environ 6,6260755 . 10-34 joule.seconde/cycle = 1,05457266 . 10-34 joule.seconde/radian.
Cette unité est aussi celle du moment angulaire.
Ce
quantum d'action est d'une part, bien l'unité élémentaire de moment angulaire, d'autre part l'unité élémentaire d'un
précurseur de ce moment angulaire, précurseur qui n'a aucun correspondant macroscopique. Sans ce second aspect, aucun photon à polarisation plane n'existerait, il n'y aurait que de la polarisation circulaire... Or la lumière polarisée plane existe bien, et les transitions de nature électrique et non magnétique dans un atome, sont même légèrement majoritaires.
Le concept d'
action a été inventé par Pierre Moreau de Maupertuis, au 18e siècle. Maupertuis a d'abord été encensé puis vilipendé par Voltaire. L'action maupertuisienne a été de plus en plus utilisée par la mécanique rationnelle développée début 19e siècle - par exemple par Lagrange -, notamment avec l'unification de l'optique et de la mécanique par William Rowan Hamilton vers 1834. Mais mystère : pourquoi un machin matériel avait-il toujours une trajectoire perpendiculaire aux surfaces iso-action ? D'accord, c'est formellement similaire aux surfaces isochrones de l'optique physique : cohérence de phase. Mais physiquement pourquoi ?
Le pas suivant a été franchi par Louis de Broglie, vers 1923, thèse en 1924. Son idée rendait compte de cette unification formelle par Hamilton, en en faisant une unification physique : les surfaces iso-action sont aussi des surfaces isophases d'ondes. Il postulait donc que "quelque chose" oscillait à la fréquence nu = mc²/h pour les particules avec masse, dans leur repère.
Remplacer mc² par l'énergie totale dans tous les autres cas. Le cas du photon, qui n'a ni masse ni repère propre est donc le cas particulier historique ; sa fréquence dépend entièrement du repère de l'observateur.
Le second postulat de Broglie, lui aussi entièrement validé par l'expérience, était que le produit de la vitesse de groupe (= vitesse du "
corpuscule" préquantique) par la vitesse de phase, vaut c².
Cela implique que les vitesses de phases sont toujours supraluminiques, voire infinies dans un repère ou la particule est en moyenne immobile. Cela implique aussi (mais Broglie s'en aveuglait, il croyait aveuglément aux corpuscules, et à notre géométrie apprise en classe) que l'étendue spatiale de toute particule est notable, en projection sur notre espace-temps à nous, êtres macroscopiques. Cela implique aussi que la topologie infiniment fine que nous avons apprise au collège et en lycée, est inapte à rendre compte de la réalité microphysique, définitivement incompétente en microphysique. Cela implique enfin un énorme bruit de fond broglien partout, qui échappe à toutes nos observations directes, mais dont les conséquences indirectes sont largement connues. Voir par exemple le Lamb shift.
La seule conséquence des postulats de Louis de Broglie, que les vainqueurs n'aient pas effacé des livres, est la longueur d'onde d'une particule avec masse ET mouvement. Et évidemment la conséquence sous formes d'interférences observables.
Le "
quelque chose" postulé par Broglie n'avait pas explicitement de symétrie spinorielle, et l'équation de Schrödinger de 1926 encore moins. Cela a été corrigé par P.A.M. Dirac en 1928. L'équation de l'électron isolé selon Dirac a quatre composantes obligatoires, deux sont orthochrones, et deux rétrochrones. Et elles ont naturellement la symétrie spinorielle. La surprise est que le tremblement de Schrödinger (Schrödinger a calculé cette solution en 1930) a une fréquence électromagnétique double de la fréquence broglienne. Ce doublement est justement une conséquence de la nature spinorielle du "
ce qui oscille". Au delà de ces propriétés mathématisées, physiquement nous n'en savons toujours pas davantage.
Très très très en gros, on pourrait prendre l'image que ce spin 1/2 des électrons, des neutrinos, des protons et neutrons, et de bien d'autres encore, est comme la "
racine carrée" d'une rotation. Rien de semblable n'existe en macroscopique.
Toujours aussi en gros, et tu peux en faire l'expérience avec une courroie dont une extrémité est fixée, le spin décrit la manière dont une "
particule" est reliée en rotation avec le restant du monde. Donc c'est toujours relationnel, une particule, comme la totalité de ses propriétés. La masse notamment, est une propriété intrinsèquement relationnelle. Chercheur professionnel depuis bientôt quarante ans, mais trouveur professionnellement formé depuis moins longtemps (environ trente-trois ans à présent), je me suis exprimé là avec le flou heuristique indispensable : le vocabulaire employé ne doit prétendre rien de plus que ce que l'on sait réellement. Il est facile de prédire que ceux qui n'ont aucune formation professionnelle en heuristique vont gueuler comme des ânes.
C'est donc mathématiquement officiel depuis 1928 : la moitié de la physique ondulatoire individuelle, particule par particule, est rétrochrone - à rebrousse-temps par rapport à notre temps macroscopique. Donc les absorbeurs jouent exactement le même rôle causal que les émetteurs. Tout photon a une adresse de destination. Exactement comme un camion chargé de viande ne quitte l'abattoir que si un client a commandé. Pareil pour les électrons : aucun échange sans transaction entre émetteur et absorbeur, autrement dit créateur et annihilateur.
Cette réalité microphysique n'a aucun équivalent dans notre monde macroscopique.
Les habitudes de pensée macroscopiques ne valent donc pas un clou, pour rendre compte des phénomènes microphysiques, ni des phénomènes conservant ces états ondulatoires à grande échelle : supraconductivité, superfluidité, rayonnement laser, tous états ondulatoires bosoniques...
Pas de diodes électroluminescentes, pas de tubes d'éclairage à gaz, sodium, vapeur de mercure, néon etc... Les colorants non plus ne seraient pas explicables en théories préquantiques. Les récepteurs CCD de nos caméras et de nos télescopes, faudrait oublier ça aussi.
La chimie analytique fait un usage intensif de méthodes physiques, à commencer par les spectrométries de flamme, d'arc, d'étincelles, dont aucune théorie préquantique n'est possible. L'imagerie médicale fait un énorme usage de la résonance magnétique nucléaire. Tu veux tenter le coup d'en faire une théorie préquantique ? Chiche ?
En psychologie cognitive et en neurosciences, nous faisons un usage enthousiaste et avide, de la RMNf, pour explorer les zones du cerveau intervenant dans toutes les tâches que nous savons imaginer. Théorie préquantique SVP ?
Sans comportement bosonique des photons, l'astronomie interférentielle à large base serait parfaitement impossible. Grâce à leur caractère bosonique, les photons ont eu le temps, sur un trajet de pas mal d'années-lumière, de se mettre à l'unisson de phase et de fréquence, alors qu'ils ont pourtant des émetteurs atomiques distincts, et des récepteurs CCD distincts, distants de dizaines, centaines, voire milliers de kilomètres. Qu'ont ils donc eu pour s'accorder entre eux ? Leurs fuseaux de Fermat, bien assez larges et longs pour se synchroniser bosoniquement. Tu ne sais pas ou ne veux pas en faire la théorie ? Mais les astronomes s'en servent depuis des années, eux, et pragmatiquement, ils en sont très contents.
De nos jours, la physique est "
quantique", ce qui en vrai veut dire
ondulatoire, ou n'est pas.
En revanche, l'opposition de vocabulaire
Nous les quantiques qui sommes modernes versus
Eux les classiques qui sont obsolètes et rétrogrades, est périmée à 100 %, et largement mensongère depuis 1986, date des premières publications de la lecture transactionnelle du formalisme quantique, par John Cramer.
Nous les transactionnistes, sommes tous héritiers des travaux de Wheeler et Feynman, années 40, qui eux-mêmes héritaient de Dirac. Dirac fut le premier à explorer les ondes avancées, pour rendre compte des propriétés des électrons, notamment pour rendre compte de sa masse.
Etant désaffranchis, alors qu'il bénéficiaient jusqu'à présent au Québec d'une aura d'
expert au pays des aveugles, Adhémar et "Curieux" vont hurler.
Enfin, ils hurleront dans la stricte mesure où la censure préalable par le ouebmestre, laisse filtrer mon message...
Le sachant, je commence par installer une copie du présent message, sur des sites où la censure par Hallucigenia ne peut s'exercer. A guéguerre idiote, réponses simples... Il suffit à l'auteur interdit d'être devenu éditeur lui aussi, et le tour est joué.
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/disputatio/viewtopic.php?id=341http://deonto-famille.org/citoyens/debattre/index.php?topic=450.0